Partie 45

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Chapitre 45 :

Quand j’ai lu sa lettre, je n’ai pas pu me retenir de m’écrouler, je viens de perdre ma seule famille que j’avais sur terre, du moins celle que j’acceptais, oui j’ai de la famille mais je ne l’accepte pas car cette famille, pour moi, elle n’existe pas, je vais vous paraître cruelle mais j’ai décimé une partie, c’est dans mes gènes, mon père était un tueur à gage, il s’est vengé de la famille de ma mère car c’est eux qui nous ont séparé, il a versé du sang sans jamais le regretter, il en est devenu malade et il m’a enseigné ses méthodes pour prendre la relève car il faiblissait, ce que j’ai fait mais moi, j’avais de la compassions surtout pour mon oncle, c’était un homme bon. Mais au fil du temps cette compassions s’en est allé, j’en ai même perdu tout sentiment quand mon père a essayé de me tuer car je ressemble trop à ma mère, j’ai les même yeux qu’elle selon lui, lors de sa tentative de meurtre sur moi, je me suis défendu et j’ai tué mon père, je vais vous le dire sincèrement, je l’ai fait sans aucun scrupules, ça ne m’a pas rendu malade, je dors sur mes deux oreilles, je pense que vous commencez à me cerner, vous pensez que je suis un psychopathe, et ba non j’ai été élevé de la sorte mais je n’en suis pas un, on reproduit ce qu’on font nos parents mais nous ne sommes pas eux pas vrai ? Vous voulez savoir comment je connais Souad, je vais pas vous le dire maintenant mais je peux vous dire qu’elle a eu une enfance brisée tout comme la mienne, mais elle n’est pas au courant de tout…

**Dans la peau de Sabryia**

J’ai été au procès de Karim, je suis contente qu’il soit sorti mais sah ? ça ne me rendra pas Hamid, il me manque énormément, depuis sa mort, je me sens vide d’émotions, j’ai perdu la parole, mon frère sombre, j’ai l’impression qu’il est comme après la mort de Erwan mais en pire, il ne rentre plus trop à la maison, il a même quitter Sarah, il est entrain de tout perdre ce qui m’inquiète beaucoup, aujourd’hui on a décidé tous de passer la journée dans la villa de Ismaël, on est dans les canapés avec les filles, Leïla parle des préparations du mariage, ba oui juste après que Karim soit sorti, Moha s’est empressé d’aller la khtob, le mariage est annoncé dans un mois, mois d’avril, donc elle est entrain de discutait, Souad, moi, Nasiha, prenons part dans la discussion, je vois que Sarah elle est assis un peu à l’écart à regarder Sercan qui joue avec les gars au billard, je m’approche d’elle :

-Sarah…

Elle : Oui (en tournant la tête vers moi, toute déboussolé)

-ça va ?

Elle : Oui et toi ? Ton frère ?

-Hamdoullilah, lui non mais il s’en remettra, dure comme un rock mais tu lui manque tu sais, dans son sommeil il parle de toi et de Hamid…

Elle : (en le regardant) moi aussi, il me manque

-Teukass, inshallah ça s’arrange, viens avec les filles

On se lève et on va avec les filles…

**Dans la peau de Moha**

On est tous dans la salle de jeux, on parle un peu de tout comme dab :

Ismaël : Vous vous rendez compte, y a un an, on m’aurait dit que toi Moha t’aller te marier, Karim qu’aurais un petit sheitan, et qu’on aurait rencontré un gars comme Sercan, j’aurais pas cru

Moi : J’avoue, on se fait vieux les gars

Imran : Abuse pas à croire que dans 2 jours on va marché avec les déambulateurs

Nous : mdrr 

Moi : Ca t’irais bien pourtant, tu trouverais ta femme à travers les mémés

Imran : T’es con toi

Karim joue avec son fils, le gamin, il est trop hlou, des grosses joues comme son père (#teamgrossejoues) sauf qu’on entend crier Nasiha :

-Karim, ramène moi mon fils avec vos discussions de déambulateurs vous allez le rendre mehboul

?: T’es obligé de crier comme as toi !

On se dirige tous vers le salon pour voir c’est qui et on voit Nassim qui met une claque derrière la tête à Nasiha, nous on rigole et elle jette un regard noir à Karim :

-Hey mais y a pas que moi qui rigole, donc tes regards tu les remballes !

?: Salam Aleykoum !

On se retourne et voit Aliah, la petite sœur à Nassim, c’est une fille mash’Allah, tout les gars baissent le regard à sa vu, trop de respect pour une mra de ce genre, on en a pour les autres mais elle, elle est à fond dans le dîne , elle se respecte biens plus qu’on se respect, on est tous en admirations devant ses femmes qui sont droites envers eux même :

Nous : Salam !

On se pose tous dans les canapés, pour regarder un film, « les cinq doigts de la main » je sais pas si vous l’avez vu mais il est magnifique comme film, je mets des claques à Leïla, rien qu’elle arrête pas de parler comme Souad qui elle a la main de Ismaël devant la bouche, c’est une cassos la meuf, elle a les bras croisées, les sourcils froncés, elle croit elle fait peur…

Le film nous raconte l’histoire, de frères qui vont tout faire pour sauver leur frère de son buziness qui as mal tournée mais en vains, à la fin du film, Leïla est larmes, on sait avec les gars à qui elle pense, elle pense à Mehdi…

Aliah : Comme quoi, le bizz fait tomber tout nos frères, même les plus innocents, ça devrait vous faire réfléchir ça mais apparemment il vous faut plus de mort

Nassim : Aliah fait pas….

Aliah : Laisse-moi parler maintenant ! La rue, elle vous prend mais elle ne vous rend pas, vous vous êtes déjà demander dans 4 ans ce que vous serez ? vous aurez tous arrêter la bicrave mais vos anciennes activités se répercuterons sur vos enfants et vous le savez très bien, le premier sur qui ça tombera, ça sera ton fils Karim, le premier petit de la click, t’auras beau vouloir le mettre dans le droit chemin, il testera ses limites comme vous l’avez tous fait dans cette pièce, pour parler de dealer pas nécessité mais ici y a des boulot, c’est sure on est pas aidé avec nos têtes d’arabes, faut se le dire ça mais faut persévérer pck faut pas mettre tout le monde dans le même sac, vos mères souffrent en silence ainsi que vos sœurs, quand vous passez le pas de la porte, on se demande si vous passerez une seconde fois cette porte où si ça sera les condés pour nous dire que vous êtes décéder, ça vous as pas suffit la mort de mehdi, il était aimer de tout le monde, considérer comme un ancien, tout le monde avait du respect pour lui et du jour au lendemain, on se retrouve avec la peine de sa mort qui hante chacun de nous tout le long de nos journées, ça vous avance à quoi, vous voulez de l’argent mais l’argent ne vous amène pas les liens qui nous unissent là maintenant, souvent Nassim je t’ai entendu dire, « ma femme c’est la rue » mais tu crois que ton argent sale va te suivre dans la tombe, non la seule chose qui nous suit c’est l’amour de nos proches…Mes frères j’ai trop de respect pour vous pour vous juger, et nous somme personnes pour juger mais réfléchissez au mal qui est fait et qui sera fait…

Elle prend ses affaires et sort, personne ne parle, pendant son discours tout le monde la regardé avec honte, oui de la honte se lisait dans nos regards, elle a tout à fait raison ma sœur mais quand on y est on en sort plus, ne rentrez pas la dedans c’est sure ça donne de l’argent mais pensez vous que l’argent vaux les larmes de vos parents ? Pour moi non, c’est pour ça que j’ai tout arrêté depuis que Karim est sorti… 

Nassim : C’est bien beau tout ça mais les filles faut que vous rentriez, on doit parler affaire

Nasiha : Même pas ça t’a froissé ce qu’elle t’a dit, et je vois que toi non plus Karim, tant que vous êtes là dedans vous approchez ni moi, ni mon fils sur ce Salam

Elle s’en va, Karim la regarde dubitatif, les autres filles suivent quand à Leïla :

-Moha tu viens ?

Moi : Ouep j’arrive…

Nassim : T’es sah toi ?

Moi : Je me suis retirée depuis bien longtemps Nass !

Je m’en vais sans les regardais…

**Dans la peau de Sercan**

Après le discours d’Aliah toute les filles sont parties, dans ce qu’elle disait y avait du vrai, mais quand t’y es tu peux pas parler…

Imran : Moi, je suis pas dans vos délires vous le savez hein, Salam

Il s’en va…

Ismaël : J’ai entendu dire que le gars qu’a tué Hamid, a prévu un casse ce soir, ça vous dis on commence en douceur et on lui sabote le travail…

Nassim : Pour moi ça marche mais on est que trois, il nous manque un gars …

Karim : Sercan, je sais que t’es sorti du bizz, mais il nous faut vraiment un gars t’es de la parti ?

Accepter ou refuser ? telle est la question…

**Dans la peau de l’inconnu**

Soir-ce j’ai un casse, ouep le bizz ça s’arrête pas pour moi, avec So’ comme dab, on se prépare, on est masqués, on nous appelle les Anonymous, on doit braquer une bijouterie, on arrive sur place, on fait ce qu’il y a faire quand on voit Nassim, et 2 autres gars cagoulés arrivait, qu’est ce qui foutent là eux, Nassim se bat avec le reuf de son pote mort sans le savoir, situation comique vous trouvez pas, moi ? je continu à charger mes sacs, les deux gars me visent avec leur gun sans, succès, j’entends les flics arrivées donc je prend mes sacs et sors de la bijouterie sous les tirs des 2 zemels, au loin je vois la voiture de Nassim, un gars est dedans, surement leur chauffeur, je tire dessus sans scrupules, il me regarde et perd consciences, une balle s’est logé près du cœur, et de 1 en moins j’espère…

**Dans la peau de Sarah**

Avec les filles, on s’est réfugiées chez moi et Sousou, Moha est rentré chez lui, on discute quand on entends des tirs qui viennent du centre ville pas loin des tours, ça doit être des gamins qui joues aux flics et aux voleurs, posé devant notre film vers 00h, on entends des cris, une femmes cri son désespoir, je la connais cette voix, ce qui met froid dans le dos, nous prenons chacune nos blousons, et descendons, on voit sa mère dans les bras d’Imran, que c’est-il passé, pourquoi sa sœur est en larmes ?

Fin

Qui était dans la voiture ?

Qui est la mère qui pleure dans les bras d’Imran ?

Lorsque la trahison fait son apparition,la confiance perd son sens...-ChroniqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant