Partie 48

1.5K 123 2
                                    

Chapitre 48

Précédemment

?: A qui le prochain ?

Il s’en va en faisant des grincements de pneu, je baisse la tête vers Nasiha et Younes et je vois…

///////////////////////////////////////////////////////

Je vois Nasiha qui pleure, et Younes qui dort toujours :

Nasiha : Dit…moi sniff quand est-ce que ça….s’arrêtera…

Moi : smeh princesse, smeh (en essuyant ses larmes)

Nasiha : Me touche pas, et dit pas des trucs que tu ne pense surtout pas ! (en me poussant du bout des bras)

Moi : Tu crois que je ne pense pas quoi ? Le « princesse » ? Si je le pense t’es une princesse de tess qui m’a donner un prince !

Nasiha : Laisse-moi ! Et ramène-moi !

Elle se dégage de mon emprise, se relève, pose le petit dans son siège et s’assoit du coté passager, je fais le tour de ma voiture, j’effleure les impacts de balle, du bout des doigts et je me dis qu’elle aurait pu se loger dans la tête de mon fils ou dans celle de Nasiha ou bien dans mon crâne, va falloir faire heja

*Sms vers Nass*
Ce sale pd il a failli tuer ta reuss, et mon fils, alors trouve heja pour lui faire sa fête !

*Sms de Nass*
Saha

Ok celui-là aucune réaction, sa reuss, elle a faillis caner ainsi que son neveu e il en a rien à cirer.

Le trajet se fait en silence, je jette des coup d’œil vers Nasiha, elle a les larmes aux yeux, je décide de m’arrêter sur le bas coté :

Nasiha : Pourquoi tu t’arrête ?

Moi : Déjà je veux te parler !

Nasiha : J’en ai pas envie

Moi : Si toi tu veux pas parler tu te tais, mais moi je veux parler donc tu va m’écouter !

Nasiha : …

Moi : Wallah smeh Nasiha, j’ai tout arrêter mes conneries pour You et pour toi, mais y a un gars depuis 1 ans qui cherche à faire du mal à toute la click, un des gars en a même perdu la vie, et Sercan est sur le point de la perdre, tu crois vraiment que je vous mettrais en danger ? Sah Nasiha, je veux faire bien avec vous deux mais toi tu reste dans ton idée que y a toujours Sarah dans mon vocer, elle y est je vais pas te mentir mais un jour quelqu’un la remplacera et j’espère que ça sera la mère de mon fils…Je te laisse réfléchir à ça !

Je reprends la route sans un mot de sa part, je suis un peu vexer j’avoue bref je l’a dépose, je dis au revoir à mon fils et je vais rejoindre Moha au grec, le marié est stressé en même temps qu’elle idée de se marier avec ma mehboula de sœur…

**Dans la peau de Sarah** 

Je suis à la salle de sport de Zahir, vous vous rappelez de lui ?, je frappe le sac sans me rendre compte qu’on m’observe, pendant 30 min puis je m’arrête en sentant un regard oppressant, je vois un homme d’une quarantaine d’année :

Lui : Salam Aleykoum, tu dois être Sarah, moi c’est Farid, je suis l’oncle de Zahir, tu dois avoir heja pour qu’il te laisse entrer ici, garde le secret, y a que lui, toi et moi, et son défunt père qui 
connaissent cette endroit. Sur ce, je te laisse

Moi : Salam

Au même moment Zahir arrive, il embrasse son oncle :

-Salam Khali

-Salam wouldi, fait attention à cette jeune fille, elle garde beaucoup de haine pour elle…bonne soirée les jeunes

Il s’en va, Zahir me regarde avec des gros yeux tah black M :

-Oh une revenante ! Tu fais quoi ici ? Toujours le dilemme entre les gars

Moi : Je suis al, non j’ai fait mon choix grâce à toi, je te remercie au faite, et je suis là pour évacuer…

Zahir : Raconte tout à tonton Zahir

Moi : (en le frappant à l’épaule) t’es grave toi ! Non sah ? Sercan s’est pris une balle, il est dans le coma depuis deux semaines…

Zahir : Teukass, il joue les beau au bois dormant c’est tout, il attend juste un baiser de la princesse

Moi : pff je fais quoi de toi sah ?

Zahir : Franchement je suis irrécupérable, non sah teukass il va s’en sortir, vu comment tu me l’as décrit il va s’en sortir…

Moi : Inshallah

On commence à se battre tout les deux, on se défoule comme à chaque fois qu’on se voit, aucun de la click n’est au courant de l’existence de Zahir, et pourtant si il me demandait je ne le cacherais pas. Il est 00h on décide rentrer…

**Dans la peau de Sabryia**

Face à son lit d’hôpital comme d’habitude, 2 semaines que j’attends qu’il se réveille, un troisième mort je ne le supporterais pas, Imran est là pour m’épauler, mais il ne peut remplace Hamid et il le sais très bien, en parlant d’Hamid, sa mère est parti au bled définitivement, elle m’a dit de me marier avec celui qui m’épaulerait, elle sous entends que c’est Imran mais moi je suis pas prête, l’absence de Hamid me ronge comme une tumeur, je n’arrive pas à faire le deuil, d’habitude Sarah vient le soir mais là aune trace d’elle, je l’ai appeler mais rien, le médecin entre dans la chambre, il y a mon père, ma mère et Esrîn ma sœur qui vient d’arriver à Marseille :

-Bonsoir

Nous : bonsoir

Lui : Nous somme dans l’indélicatesse de vous demander si il était possible de débrancher votre fils, son état s’aggrave de jour en jour…

Ma mère se met à pleurer, ma sœur aussi et mon père reste de marbre :

Lui : Je vous laisse du temps pour connaitre votre décision

Mon père : La décision ne nous revient pas (en nous regardant toutes les trois)

Ma mère : Qu’est ce que tu dis ?

Mon père : La décision revient à Sarah, son avenir

Ma mère : Tu as raison

Esrîn : Mais vous êtes malade ou quoi ? Vous allez laissez la vie de votre fils dans les mains d’une fille qu’il connait à peine, il faut l’éteindre il souffre

Moi : Pourquoi tu parle toi hein ? Il l’aime, elle l’aime, il allait se marier si t’es pas au courant, non trop obnubiler par ton con de mari, depuis quand tu te souci si il soufre ou non ? smeh yemma et baba je préfère partir que d’écouter ses conneries !
Je descends rejoindre Imran qui m’attend depuis 5 min :

Imran : Une amélioration ?

Moi : Non, les médecins veulent le débrancher…faut trouver Sarah, Esrîn cherche à retourner le cerveau à mes parents pour le laisser partir, elle l’a jamais aimé Sercan !

Imran : T’a appelé sur son téléphone ?

Moi : Elle répond pas !

Imran : Ils doivent tous être au grec

On se dirige là haut, toute leur voiture sont là sauf celle de Sarah, on entre et on voit le groupe je me dirige vers Moha :

-T’a pas vu Sarah ?

Moha : Elle est pas avec Sercan ?

-Non, on a besoin d’elle, ma sœur veut éteindre les machines

Karim : QUOI ? Mais elle est jnouné elle

Ils se mettent à appeler tous Sarah, elle est sur messagerie. On décide d’aller à la cité pour voir si elle est là, il est 1h du mat, il fait noir, on ne voit pas sa voiture quand une Maserati s’arrête et laisse découvrir Sarah et un gars…

**Dans la peau de Sarah**

On commence à sortir de la salle, et moi je commence à marcher, oui je suis venu à pied, j’avais besoin de marcher, je vois une Maserati passer tout doucement à coter de moi, le conducteur ouvre sa fenêtre, je peux voir Zahir :

- Tu ne va pas me dire que tu rentre à pied ? t’es folle toi, monte je te ramène 

Pendant le chemin, on discute de tout et de rien :

Moi : Tranquille tu te mets bien avec une Maserati !

Lui : C’est celle de mon père…

Moi : Beaucoup d’objet viennent de lui…il te manque

Lui : Ouais énormément, tu vois il était peut être dure avec moi, 
mais je donnerais tout pour qu’il revienne, un père on en a qu’un et je l’ai compris assez tard…

Moi : C’est quand on est confronté à la perte qu’on s’aperçoit ce qu’il représente pour nous

Lui : Ouais, tsai des fois je me dis qu’on devrait vivre à l’envers, tu vois mourir puis vivre, voir la mort puis la naissance, on profiterais plus de ceux qu’on aime

Moi : Ouais t’a pas tord tu peux me déposé ici, ma tour est juste là, à moins que tu veux boire heja ?

Lui : Allez pour un verre

On descends de la voiture et je me trouve face à la click, Sabryia me saute dessus :

-T’étais ou ? on te cherche de partout ? Ma sœur veut éteindre Sercan, vas-y faut qu’on aille à l’hôpital

On se dirige tous vers nos voiture, moi avec Zahir, je pense à ce qu’elle vient de me dire, imagine elle l’a débranché en mon absence et que j’ai pas pu lui dire aurevoir, je me sentirais trop mal…Pendant le trajet Zahir essaye de me faire rire, il a deviner s’était qui Karim, rien qu’il a pas arrêter de le tailler, il me faisait rire. On arrive à l’hôpital, il est toujours en service d’urgence, pck sont cas est un prioritaire. On arrive à sa chambre, les autres restent dehors, J’entre et je vois Sercan, toujours pas d’amélioration à ce que je 
vois, puis je vois ses parents, il s’avance vers moi, pour m’embrasser le front, je fais de même puis je me dirige vers sa sœur pour lui dire bonjour ? Vous savez ce qu’elle fait ? elle se décale et me dit : 

-On se connait, Je crois pas non

Sa mère : Esrîn un peu de tenu hefek, soit poli et dit bonjour.

Elle se rassoit sans me dire bonjour…Bon ba on va pas être copine apparemment …Le médecin fait son entré :

-Bonsoir, alors comme je le disais l’état de votre compagnon, se dégrade, son absorption d’alcool n’a pas arrangé son cas, étant entre le state 3 et le stade 4 du coma, il n’est pas encore en mort cérébrale mais il y a peu de chance qu’il échappe, la question est simple voulez vous débranché les machines ?

Esrîn : Oui allez-y

Son père : On te pose pas la question à toi ! Sarah ?

Elle me regarde avec haine, le même regard que son frère, je ne peux pas le laisser souffrir et être égoïste ...

Moi : Heu…je l’aime votre fils vous …le savez je pense, mais je peux pas le laisser souffrir comme ça, sniff il s’affaiblit…

Son père ; Je te comprends ma fille, débranchez le, on va lui dire au revoir et après on te laissera avec lui…

Il se dirige vers lui, lui embrasse le front :

-Sercan, un troisième ange s’en va, je t’aime mon fils, je te revois à tes premiers compétitions de boxe,(je savais pas) (il ricane) ton sourire valait de l’or mon fils, et ta mort sera une énième épreuve à passer, on ne t’oubliera pas mon fils…(il lui embrasse le front et quitte la pièce)

Sa mère : (Elle lui caresse les joues) mon fils, mon fils, pourquoi tu veux partir maintenant hein, ta futur-femme tu la laisse amis nous on ne la laissera pas, je t’aime, ton premier sourire je le revois comme si c’était rien, il a disparu à tes 18 ans et Sarah te l’a rendu…Je voudrais te garder avec moi, mais seul Allah décide…(Elle lui embrasse le front , me prend dans ses bras et sort)

Esrîn, lui fait un bisou sur la joue et sort avec un sourire vainqueur…

Sabryia : Khoya pourquoi tu me laisse..sniff mon jums t’a pas le droit hein…je t’aime…malgré que tu t’en va tu sera toujours là (elle prend la main de Sercan et la met contre son cœur), per la vita per la muerte c’est graver dans nos cœurs mon frère…

Elle embrasse sa joue, me prend dans ses bras et s’en va…Je m’approche de lui et lui prend la main…

Moi : C’est a moi de te dire au revoir, je supporte pas de te voir comme ça, tu va rejoindre tes frères de sang et de cœur, omri…les seuls mot qui me viennent sont je t’aime tout simplement, l’amour que j’ai pour toi est indéfinissable, j’aurais tellement voulu voir ton sourire une dernière fois, ce sourire qui me rend folle, tes yeux pleins de protection et de tendresse, te voir une dernière fois, vivant, debout, serait trop demandé, on t’a pris la vie, mais avec toi on m’a pris le cœur, seul toi peux consoler mes pleures, je veux pas te laisser partir mais tu souffres …N’brick besef hobi……

Le médecin entre dans la chambre et commence à débrancher les machine, je l’embrasse une dernière fois avant que son âme s’en aille, le son des machines cesse, le bip de son cœur se fait entendre, le médecin nous a dit qu’il pouvait prendre du temps avant de s’arrêter…

Fin 

Lorsque la trahison fait son apparition,la confiance perd son sens...-ChroniqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant