Partie 49

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Chapitre 49 :

Précédemment :

Le médecin entre dans la chambre et commence à débrancher les machines, je l’embrasse une dernière fois avant que son âme s’en aille, le son des machines cesse, le bip de son cœur se fait entendre, le médecin nous a dit qu’il pouvait prendre du temps avant de s’arrêter…

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Ses parents sont partis, il ne reste que moi, Sabryia, Imran, Karim et Zahir dans la pièce, le silence est interrompu à chaque battement de son cœur, un son qui nous brise le cœur, on espère qu’il ne se ralentisse pas…

**Dans la peau de Sercan**

Quand je me suis fait tirer dessus, j’ai rien vu venir, cette balle m’a transpercé, mais il a mal visé car le cœur est déjà mort mais la tête est en instance de suicide, je les entends parlés autour de moi, chaque jour un peu moins, aujourd’hui autour de moi c’est mouvementées, je sens des lèvres se posé sur mon front c’est celle de mon père, il me parle de foot, il était tellement fière ce jour là *rire* ; puis les douce mains de ma mère se pose sur mes joues, elle me parle de Sarah, elle l’aime car elle m’a rendu le sourire, puis vient à une inconnu de me touche la joue, je sais pas c’est qui…Ma jums, elle me parle, je ne veux pas la laisser, pk il me dise tous au revoir ? Puis je sens la main de Sarah, elle me dit des trucs que je pensais pas qu’elle pensait, elle me dit qu’elle m’aime puis déposes ses lèvres sur les miennes, une sensation qui ne quitte pas mon corps, mon débit d’air baisse je ne comprend pas j’arrive moins à respirer, une image apparait devant moi, Erwan est là, il a bien grandi accompagné de Hamid :

Hamid : Wesh kho tu fou quoi ici, nashave de là, je vais te faire la hagra de ta vie si tu repars pas d’où tu viens !

Moi : Même pas ça me dis Salam

Hamid : J’en ai rien à cirer de tes salam, retourne la haut !

Erwan : Hamid il a raison, tu sais Sarah, et maman et Sabryia sont tristes sans toi !

Moi : Vive l’accueil…

Hamid : Sah tu me manque kho, mais repart avec eux, Sarah elle a besoin de toi…elle t’aime comme une mehboula, Sabryia mari là miskina elle parle que de moi, faut qu’elle passe à autre chose hein, moi je suis bien al bref retourne la haut avant que je te crève les deux yeux…

Il me tchek et l’image s’efface…

**Dans la peau de Karim**

Nous voilà fasse à son lit, on regarde le monitoring depuis quelques heures, ses pulsations du cœurs ralentissent jusqu'à presque s’arrêter, les yeux de Sarah ne quitte pas Sercan, elle lui serre la main comme pour lui demander de rester, le médecin est près de nous, je regarde le monitoring, il fait des choses bizarre, il y a quelque seconde son cœur était sur le point de s’arrêter et là les pulsations se font de plus en plus présente, le médecin s’approche de lui, l’examine et dit :

-Il semblerait que votre ami n’est pas près à partir, son cœur bat tout seul…

Un sourire se dessine sur nos visages, la peur de perdre un être qui nous ai chère et encore sur nos têtes mais il semblerait qu’elle ne reste pas longtemps….

**Dans la peau de l’inconnu**

Comme vous le savez, je m’appelle Salim, franchement je suis fière de moi, je vous ai fait galérer pour pas que vous sachiez mon prénom mais bon toute bonne choses à une fin…J’ai tiré sur Karim y a pas longtemps mais sans succès, ils savent qui je suis, ils tournent autour de ma tour, ils cherchent à m’avoir mais je suis plus malin qu’eux…
Je suis posé face à ce terrain vague, au milieu de ce terrain vague verdâtre se trouve un saule pleureur, l’arbre de l’amoureux nostalgique il parait, ma mère ma raconté cette histoire avant de s’en aller…J’avais 7 ans…mûre à l’époque pour mon âge …

*Flashback*

Couché sous cet arbre, avec ma maman, à regarder les étoiles, elle me caresse les cheveux comme pour m’apaiser, cette nuit, nous sommes parti de la maison pour une énième fois, baba était sous l’effet de l’alcool :

Ma mère : Smeh wouldi, ton père n’est pas dans son état normal, mais tu sais il t’aime beaucoup

Moi : Je sais yemma, mais toi ? il T’aime ?

Ma mère : (elle rit) tu sais wouldi, il m’a aimé comme jamais, l’amour dure un certain moment puis la personne aimer part pour être remplacé par une personne différente, à cette endroit, ton papa m’a dit je t’aime pour la premier fois…

Moi : Tu viens ici pour te rappeler ?

Ma mère : C’est l’arbre de l’amoureux nostalgique, les souvenirs restent en tête pendant que les amoureux partent ou changent…

Moi : Yemma, papa il va pas partir pourquoi tu dis ça ?

Yemma : Pour rien mon fils pour rien… (en me caressant les cheveux)

*Flashback*

Quelques jours plus tard, ma mère à disparu mais pas toute seule…

Cette arbre, est bien l’arbre de l’amoureux nostalgique, j’y es amené Aliah, mes journées je les passais ici avec elle, mais ce temps est révolu, des sentiments aussi intense on ne les oublie pas, ils sont en nous à jamais, je la vois quelque fois sous cet arbre, rêveuse…
Bref ma vie vous regarde pas !

Je sors du parc où est placé cet arbre, entre dans ma voiture, je mets le contact et roule, je regarde l’horizon, la route me mène souvent à des endroits particuliers, je roule sans savoir où aller, la réflexion nous mets dans un monde où on n’a pas conscience de nos actes, et moi je suis toujours dans la rêverie, j’entends un coup de klaxon, je reprends mes esprits quand je vois que j’ai foncé dans quelqu’un, en plus dans une maserati :

Le gars : TU PEUX PAS FAIRE GAFFE C’EST PAS TA MERE QUI L’A PAYER LA VOITURE

Moi : ESCPECE DE FILS DE P*** D’OU TU PARLE DE MA MERE TOI HEIN ?

Le gars sert les points et s’avance vers moi, je sors de la voiture :

Le gars : TU PARLE DE GENS MORT LA PETIT PD

Il m’envoi une droite à laquelle je ne répond pas car le gars est bien stock, c’est pas que mais physiquement je suis gaulé comme un fil de fer par rapport à lui, il est vraiment trop musclé pour ma carrure alors vaut mieux pas et même j’aurais pas dut parler de sa mère apparemment elle est décéder, le gars me regarde incompris puis rigole :

-t’es sah ? tu rend même pas la droite que je t’ai donné ?

Moi : Ba vu comment t’es je risque de me peter la main

-Sah j’ai jamais vu un gars aussi loufoque que toi mdrr

Moi : Mdrr et encore t’a rien vu, mohim smeh pour ta mère

-Teukass, on est à égalité, sinon c’est quoi ton blaze ?

Moi : Salim et toi ?

-Zahir, maintenant faut que j’aille au garage pour la réparer, salam à 
la prochaine, si je reviens dans le coin

Moi : Si t’es pas d’ici, ça craint mohim salam

Zahir : Y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas 

Il remonte dans la voiture et s’en va en poussant une accélération, ma voiture n’a pas de dégat, donc je décide de rentrer chez moi…

**Dans la peau de Souad** 

Ca fait 2 semaines qu’on sait qui s’est l’inconnu mais les gars bougent pas donc moi j’ai décidé de bouger à leur place, je mets en place mon petit stratagème, je le suis un peu partout, il va souvent dans un terrain vague, avec un saule pleureur, on ma dit un jour que cet arbre c’était l’arbre de l’amoureux nostalgique, je pense qu’au fond il n’est pas si mauvais malgré qu’il est tué et torturé des gens, il y a toujours une raison à un acte de cruauté, je ne dis pas que ses raisons lui donner le droit d’oter une vie, je dis juste qu’il a le droit au bénéfice du doute…

**Dans la peau de Sarah**

Sercan est en vie mais il n’est pas réveiller, le médecin dit que ça prendra du temps, je continu à lui parler sans arrêt, beaucoup de gens viennent le voir, son visage se creuse chaque jour que je le vois mais il reste dans ma tête, le Sercan au sourire ravageur, j’ai revu Karim sans lui adresser un mot, je lui en veux si il ne l’avait pas embarqué dans ses conneries serait encore vivant, Zahir m’a dit : C’est toi qui dit que c’est le mektoub non ? alors c’est pas de sa faute. Il a peut être raison mais y a un truc qui bloque, dans quelque jours c’est le mariage civil de Moha et Leïla, toute la cité est euphorique mais chez moi cette euphorie me manque, penser que les gens vont s’amuser alors que Sercan est dans ce lit, pas possible, le manque de sa présence se montre sur mon physique il parait, Ismaël dit que je ressemble à Shelrex le squelette dans Mario Kart (big up à notre moumouth :*), toujours avec ses comparaisons lui –‘. Avec Leïla nos relations se sont dégradé mais reste quand même convenable. Souad et Sabryia sont ses demoiselles d’honneurs…Le mariage risque de subir quelque rebondissement…

**Dans la peau de Salim (l’inconnu) **

Bientôt un fête à célébrer, deux cœurs unis face à la loi, n’est ce pas un tableau ravissant mais derrière ses sourires de bonheurs arrivent les larmes de rancœurs mais surtout le malheur planent au dessus de leur tête, pendant un mariage, beaucoup de choses peuvent se passer, interne ou externe

Fin

Lorsque la trahison fait son apparition,la confiance perd son sens...-ChroniqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant