A mon réveil, je ne me sens pas bien. Je pense, non je suis sur que c’est parce que ce jour n’est pas un jour comme les autres : c’est le jour de la moisson.
Je descends retrouver mes parents, ils devinent que je ne vais pas bien, ils me consolent donc, mais au fond de moi je ne me fais pas trop de soucis car il y a peu de chances que je sois tiré au sort. J’ai trois fois mon nom écrit car j’ai quatorze ans, ma grande sœur elle a dix-sept ans.
Je finis par me calmer et nous commençons à manger le petit-déjeuner qui se résume aux pains salés (spécialité du district quatre) que l’on trempe dans notre chocolat chaud. Une fois préparés, mon père, ma sœur et moi nous nous rendons à notre lieu de travail, la cabane a pêche. Elle se situe au bord de l’eau. Une fois arrivés destination, nous prenons notre bateau et nos cannes-à-pêches et nous débutons le travail de la matinée qui consiste à pêcher du poisson jusqu'à midi. La pêche est la spécialité du district quatre.
Le pays où nous vivons s’appelle Panem : il est composé de douze districts et de la ville qui dirige le pays, le Capitole. Il y a maintenant soixante-cinq ans il existait treize districts, mais une rébellion éclata opposant les forces du Capitole et celles des districts. Finalement le treize fut bombardé jusqu’à ne plus exister. Depuis ce jour, chaque année, le Capitole organise les Hunger games dans le but de rappeler aux habitants que c’est le Capitole qui dirige : chaque district doit fournir un tribut féminin et un tribut masculin âgés de douze à dix-huit ans. Le jeu est très simple, les vingt-quatre tributs sont lâchés dans une arène faite de décors naturels. Équipés d’armes, ils doivent se battre à mort et survivre. Le dernier survivant est déclaré vainqueur. Lui et son district sont alors couverts d’argent et de cadeaux.
Lorsqu’arriva l’heure de midi je me décide de quitter ma sœur et mon père pour aller m’entrainer au combat avec trident. J’y retrouve mon amie depuis toujours, Célia :
-Salut Finnick, me lance-t-elle.
-Salut Célia, alors tu es anxieuse pour la moisson ?
-Un peu oui c’est normal, mais je sais qu’il y est très peu de chance que je sois tirée, et toi ?
-Je ne suis pas inquiet pour moi mais pour mes proches, je ne supporterais pas de voir partir quelqu’un comme ma sœur ou comme toi !
-Ne t’inquiète pas, cela n’arrivera pas. Allons nous entrainer pour nous changer les idées.
-D’accord, j’espère que tu as raison.
Durant l’entrainement, je me surpasse, je ne suis pas du genre à me lancer des fleurs mais je n’ai jamais été aussi bon qu’aujourd’hui. A la fin du dernier exercice mon professeur, Mags, qui deviendra par la suite le mentor des deux tributs du district, vient me voir et me dit que je pourrais rejoindre le groupe de formation des pêcheurs avec trident. Au moment où elle m’a annoncé cela, je me suis senti tellement bien mais mon angoisse pour la moisson reprit quelques minutes après la fin du repas que je partage avec Célia sur la Grand-Place car il est temps de se rendre à l’hôtel de ville pour la sélection des tributs.
Une fois sur place je retrouve ma famille au grand complet avant de rejoindre l’emplacement destiné aux enfants de mon âge. Je sens beaucoup de personnes autour de moi trembler et avoir peur mais moi non. Car même si moi ou quelqu’un de ma famille étais tiré au sort, il y a beaucoup de chance pour qu’une personne se porte volontaire car le district quatre est reconnu pour avoir de forts tributs car nous sommes tous entrainés au cas où nous serions choisis. Il y a aussi le district un et deux qui forment leurs tributs nous sommes donc appelés les tributs de carrières. C’est souvent l’un d’entre eux qui remporte les jeux car ils ont l’habitude de faire des alliances entre eux pour tuer les plus faibles d’abord.
Mais moi je n’aime pas cette image que les gens ont de nous alors je me fais la promesse que si je suis tiré au sort et que personne ne se porte volontaire je ne m’allierai jamais avec les autres carrières.
Quatorze heures sonne, la cérémonie peut donc commencer. Le maire s’avance sur l’estrade de l’hôtel de ville et raconte une fois encore l’histoire de Panem, le pays qui c’est relevé de ses cendres de ce que l’on appelait autre fois l’Amérique du nord. Il rappelle aussi l’histoire de la guerre de Panem et pourquoi les Hunger games ont été conçus. Lorsqu’il eut fini, une dame vêtue de couleurs flashies au nom de Césaria Strong s’avança à son tour sur l’estrade. Je déteste cette personne, elle vient du Capitole et je la trouve maladroite. Elle est là chaque année depuis cinq ans, elle s’occupe du tirage au sort et après elle suit les tributs jusqu'à la veille de l’entrée dans l’arène.
Plus joyeuse que jamais, Césaria Strong s’avance à petits pas vers le micro et lance le traditionnel :
-Joyeux Hunger Games ! Et puisse le sort vous être favorable !
A travers la foule, je perçois Célia et devine qu’elle panique car elle se ronge les ongles et je la connais tellement bien que je saurais reconnaitre n’importe quelle expression sur son si joli visage. Elle me regarde, et elle comprend ce que j’essaye de lui dire en lisant sur mes lèvres :
-Ne t’inquiète pas, ca ne sera pas toi !
Je pense que mes mots l’ont calmée car elle retire les doigts de sa bouche et me lance un sourire.
C’est le moment de procéder au tirage. Césaria Strong annonce, à ma grande surprise :
-Nous ferons de la galanterie plus tard commençons par choisir un tribut mâle !
Voilà une raison de plus pour laquelle je déteste Césaria : elle utilise les mots « Mâle » et « Femelle » pour parler des tributs. Je n’aime pas cela du tout car se serait sous entendre que nous sommes des animaux destinés à aller se faire tuer à l’abattoir.
Puis elle s’avance vers la grosse boule de verre dans laquelle s’entasse les petits papiers. Elle plonge sa main dedans puis ressort l’un d’entre eux. Elle retourne près du micro et déclare :
-Le tribut mâle du district quatre de cette soixante-cinquième édition des Hunger Games sera…. Finnick Odair !
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Hunger Games - Finnick Odair
FanfictionToute l'histoire de Finnick Odair depuis sa propre moisson jusqu'a la rebellion des districts contre le capitole.