Chapitre 4: Boulangerie

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PDV Océane:

J'avais la boule au ventre. Contrairement aux autres (et ce que m'a dit Noisette), je ne pouvais renoncer à mon Miraculous et mon kwami était donc contraint de rester avec moi jusqu'à ce que... Je suppose la mort vienne à moi? Ou que Noisette décide de partir de lui-même, mais en tout cas je ne pouvais pas renoncer de moi-même.

"Océane, tu as failli oublier ton Miraculous!
- C'est vraiment nécessaire...? Je... Je ne peux...
- Océane, c'est le début et c'est totalement normal que tu sois effrayée mais je te promets que tu apprendras à maitriser ce pouvoir. Il n'est pas aussi destructeur ou meurtrier que tu le penses.
- Pourquoi tu ne me l'as pas dit tout de suite?!
- Je sais que ce n'est jamais simple la première fois quand on s'en rend compte, mais je te promets qu'on travaillera ça.
- Noisette, dis-moi la vérité. Est-ce que... l'un de mes prédécesseurs a déjà... pris la vie de quelqu'un...?"

Mais son silence fut ma réponse. Pourquoi moi...? Je n'ai jamais voulu que ça se passe comme ça. Depuis quelque temps, j'avais une mine affreuse mais je m'en fichais. On commençait à 10h pourtant aujourd'hui avec maths, je devrais être contente parce que j'adorais ça d'ordinaire. Mais je ne l'étais pas. En plus, des courbatures m'étaient survenues et je n'aimais vraiment pas ça.

Arrivée dans la cour du lycée, je m'étais immédiatement rendue dans la salle et posais ma tête lourde entre mes bras pour m'endormir. Et pourtant quelques instants plus tard, j'avais senti qu'on me tapait la tête avec un paquet de feuilles pour me réveiller (alors que le cours était censé commencer dans 10 mins).

"Et bien Mademoiselle Kudo, il faut dormir davantage la nuit." répliqua M. Shu.

Quelques ricanements se firent entendre. Je rêvais de lui dire "Va te faire foutre, je suis pas d'humeur!" mais je risquais grandement de me prendre quelques heures de colle ce qui n'était pas mon objectif. Ce qui m'avait parue être quelques secondes furent en réalité les 10 mins qui précédaient le cours. Maintenant je me fais réprimander par le prof de la matière où mon coefficient est le plus élevé... Cool... J'avais beau tenté de suivre le cours sur les limites, j'avais du mal à rester éveiller. Sans cesse, ma tête tombait d'elle-même et mes yeux se fermaient. Bon sang... Je vais réussir à terminer ma journée moi...? Et malheureusement pour moi, on terminait par sport. La chose que je DÉTESTE le plus après l'histoire-géo. En plus c'est volley-ball. Vu la gourde (et le minimum d'esprit de compétition qui était en moi) que je suis, j'ai voulu rattraper le ballon puis le renvoyer en l'air. Mais vu que je suis pas douée et que j'ai mal calculé mon coup, j'ai bien rattrapé le ballon mais je me le suis renvoyée en plein dans le menton. Et honnêtement, je me souviens plus après de ce qui s'est passé, peut-être juste le fait que certaines personnes s'étaient précipitées vers moi pour s'assurer que j'allais bien.

J'ouvris de nouveau les yeux avec difficulté. J'observais le plafond blanc qui se dressait devant moi, je devais être à l'infirmerie. Comment j'ai fait pour arriver ici? J'ai tourné la tête et j'ai vu 2 personnes. J'avais reconnu l'un d'eux, Mathieu. Qu'est-ce qu'il faisait là? Et l'autre, je le connaissais pas. Un blond.

"Ah Océane tu es réveillée! fit Mathieu.
- Je... Pourquoi... Ici...? arrivais-je à sortir.
- Tu t'es prise ton propre ballon dans la tête... Ça a dû faire mal...
- Hmm... Sûrement.
- On t'a surveillée pendant que l'infirmière s'occupait d'autres personnes.
- «On»?
- Oui, je te présente Takumi, un très bon ami à moi."

Il se contenta de me lancer un sourire et un hochement de tête en ma direction. L'infirmière arriva de nouveau pour s'occuper de moi et les 2 garçons me laissèrent. Il y avait simplement un gros bleu sous mon menton en m'assurant que ce n'était pas si grave. Quand l'infirmière me laissa partir, je reçus un message.

Ladysnake et Risu: Les originesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant