Bordel de merde, elle n'a rien trouvé de mieux que de se mettre topless devant mes frangins putain! Ouais, bon, elle était de dos et la poitrine couverte. Mais bordel! C'est pas une raison! Ils ont tous pu profiter de cette vision hyper bandante de ma sirène à moitié nue. Sa nuque. Son dos. Sa putain de chute de reins. Et son magnifique cul. Elle est tellement sexy! Et ces connards, ils...
— J'ai envie d'une bonne douche, ça… Ça te tente? me demande mon p'tit chat en plongeant son regard saphir dans le mien.
Attends, quoi? Putain. Mon cerveau bugue, alors que ma queue se réveille. Bordel. Elle est pas sérieuse? Elle. Moi. Nus. Sous la douche. Des images toutes classées X traversent mon crâne. Moi qui ne rêve que de me glisser entre ses cuisses pour goûter au paradis. Putain. Ma queue approuve direct, mais mon cerveau s'y oppose férocement. D'habitude, la première gagne. Mais bordel, c'est mon p'tit chat et j'veux pas tout foirer avec elle. Une tempête se déchaîne dans mon foutu crâne. La baiser maintenant, ce serait une connerie, même si j'en crève d'envie. Je veux prendre mon temps. Qu'elle prenne confiance en elle. Qu'elle arrête de se cacher.
Ouais, enfin ce soir, on peut pas dire qu'elle se soit vraiment planquée en se dépoilant devant tout le monde, souligne une petite voix dans mon crâne.
Merde... Je secoue la tête pour m'enlever cette idée à la con. J'aurais préféré qu'elle n'enlève rien. Mais putain, Stormy était vraiment topless. Le Près' a d'ailleurs failli faire une attaque quand il a reçu son débardeur sur la gueule. Et Shadow a recraché sa bière avant de se jeter sur elle pour planquer le matos. Cette image m'arrache un putain de sourire. Bordel, ils vont en chier. Ça sera trop bon. Mon p'tit chat est une petite joueuse à côté de sa pote. Jamais elle n'aurait pu. Enfin, je crois pas… Et bordel, je préfère ça. Personne n'a vu ses magnifiques seins. Et heureusement putain, sinon je crois que je faisais un carnage. Bordel, elle a un corps à se damner, un sex appeal de malade et n'en a même pas conscience. Elle n'aime pas son corps et doute de ses putains de courbes. Tout ça à cause d'un enculé. Ça me fout les nerfs bordel!
— Ça va dépendre de ta réponse, réponds-je taquin.
J'espère vraiment qu'elle va dire oui. Je veux vraiment tenter cette expérience avec elle, même si ça va être un putain de supplice de ne pas la baiser. Je veux qu'elle ait confiance en elle. Qu'elle se voit telle qu'elle est. Une putain de bombe. Mon instinct me hurle que ça vaut le coup. La dernière fois, elle a pris son pied, moi non, mais bordel, son regard a changé. Elle s'est ouverte un peu plus. Je sais que je dois être patient. Prendre mon temps. Et curieusement, c'est pas si difficile. Bon, ça me vaut des paluchages en solitaire dans ma douche comme un foutu puceau. Mais putain, elle en vaut chaque seconde.
— Euh… Quelle réponse?
Les saphirs de ma sirène sont incertains. Elle ne voit pas où je veux en venir, alors que moi j'ai pas arrêté d'y penser. Bordel, est-ce qu'elle a zappé notre conversation? La soirée a été longue. Et pourrie. Jamais je n'aurais pu l'imaginer capable de mener un interrogatoire. Quoique ça ne devrait pas me surprendre. Mais planter l'autre salope, sans sourciller, avec une détermination féroce dans le regard. Bordel ça, je ne l'avais pas vu venir. Mes frangins non plus, vu leur gueule.
J'ai pourtant qu'une idée en tête. Une putain d'envie. Une obsession. Elle. Toujours elle. Bordel, je bande déjà à l'idée qu'elle s'abandonne à moi. Qu'elle me laisse le contrôle sans savoir ce que je pourrais faire d'elle. Ça m'excite à mort. Mon p'tit chat fait une moue adorable. J'entends presque les rouages de son cerveau. Est-ce qu'elle pense que je ne veux pas me doucher avec elle? Impossible. N'importe quel mec serait déjà à poil. Et bordel, Dieu sait que j'en crève d'envie. Je me contiens déjà de ne pas lui sauter dessus chaque fois que je la vois. Je rêve encore de l'admirer prendre son pied, lâcher prise et se laisser envahir par les sensations et le plaisir. Mais, ce soir j'ai un putain d'objectif. Qu'elle se voit autrement. Qu'elle se rende à l'évidence. Qu'elle se révèle à elle-même. Et j'atteins toujours mes objectifs.
— Est-ce que tu as réfléchi à ma proposition? lui demandé-je pour éclaircir la situation.
Son regard s'illumine quand elle pige enfin de quoi je parle et un éclat joueur le traverse.
— J'avoue être perplexe quant au terme "expérience", lâche-t-elle, faussement ennuyée. Je ne sais pas trop ce qui m'attend. Mais je me sens l'âme d'une aventurière ce soir... Je suis curieuse. Très curieuse. Et surtout, je te fais confiance Sexy Navy. Totalement.
À ces mots, mon palpitant explose et tape tellement fort contre ma cage thoracique que c'en est presque douloureux. Mes tripes dansent un putain de mambo et l'air reste bloqué dans mes poumons. Bordel. Elle me fait confiance.
Je réduis l'écart entre nous, la prends dans mes bras, la serre fort et glisse mon visage dans son cou. Je la respire comme un putain de camé à en avoir mal aux poumons. Son odeur d'été, d'agrumes et de vanille me rend complètement dingue. Je l'ai dans la peau, putain. Je suis fou d'elle. De son parfum. Doux. Chaleureux. Rassurant. De sa beauté foudroyante. De son regard d'un bleu irréel. De sa présence lumineuse. De sa part d'ombre aussi. De toute sa complexité. D'elle, toute entière. Même ses défauts me plaisent. Bordel, j'suis foutu. C'est une putain de tempête en moi. Cette nana me fait ressentir tellement de trucs que ça me fout sacrément la trouille. Je passe d'un extrême à l'autre en une demie seconde. De l'envie de meurtre à l'envie de baiser. De la rage à l'amour. Bordel, c'est des putains de montagnes russes.
Je me détache d'elle, tout en saisissant sa main que je porte à mes lèvres et lui embrasse le bout des doigts. Je sors de ma poche le foulard que j'ai préparé. Je suis tellement excité que j'en tremble. Bordel. Calme-toi. Respire. Je me place lentement derrière elle et lui bande les yeux. Putain, j'en reviens pas du cadeau qu'elle me fait. Sa confiance absolue. Se laisser guider sans savoir ce qui l'attend. S'offrir à moi. Entièrement. Me laisser être celui qui réussira peut-être à lui ouvrir les yeux. Bordel, j'ai pas intérêt à merder.
Je suis chaud. Impatient. Excité. Stressé. Bouillant. Un foutu puceau devant sa première chatte. J'ai le sourire jusqu'aux oreilles. Et il n’est pas prêt de s'effacer. Elle est à moi. Putain, faut que je me calme, sinon je vais vraiment finir par lui foutre la trouille. Cette idée me ramène illico sur terre.
Je lui prends doucement la main, me saisis de mon portable et enclenche la playlist avant de le poser sur le bureau. Iris des Goo Goo Dolls raisonne dans la chambre. Une de ses chansons préférées. Elle peut l'écouter en boucle. Je l'ai beaucoup observée ces dernières semaines. Mon p'tit chat est une accro de musique. Elle fredonne souvent, écouteurs dans les oreilles, dans sa bulle, concentrée sur son boulot. Ça la détend. Et je veux qu'elle soit détendue.
— T'as rien à craindre mon p'tit chat. Je veux que tu te laisses aller, lui soufflé-je à l'oreille en mordillant son lobe, que tu profites des sensations et de l'instant sans te poser de questions.
Son corps frissonne à l'entente de ma voix. Et bordel, j'adore ça. Elle est tellement réceptive. Elle hoche la tête, mais reste tendue. Je la caresse tendrement, frôlant sa peau douce, accentuant sa chair de poule. Je récupère silencieusement la chaise de bureau et la guide jusqu'au miroir, déposant la chaise derrière moi. Putain, je galère à cacher mon excitation. Dans ma voix comme ailleurs. Faut vraiment que je me calme. Je bande déjà sévère. Et mon palpitant est prêt à exploser. Bordel, je suis même sûr qu'elle peut l'entendre. Peu importe. Elle est ma priorité.
Je me sermonne intérieurement avant de l'embrasser doucement près de l'oreille, à cet endroit si sensible. Elle soupire d'aise et se laisse aller contre mon torse. Je l'enveloppe de mes bras et la cale contre moi, tout en taquinant son cou avec ma langue. Je prends tout mon temps, savoure sa peau douce et parfaite sous mes lèvres et respire à plein poumons son odeur enivrante. Je poursuis ma descente, le plus lentement possible, en parsemant son cou de baisers ou la mordillant. C'est la première fois de ma vie que je prends mon temps avec une nana. Et putain, c'est le pied. Je veux que tout son corps s'embrase. Qu'il me réclame. Qu'elle me supplie. À cette idée ma queue tressaille.
Mon p'tit chat fait des petits bruits qui me rendent fou et accentuent la pression dans mon jean. Bordel, la voir se soumettre à cette douce torture et se laisser aller aux sensations et au plaisir que je lui procure, c'est... Putain de merde, j'ai pas de mots. Ça m'excite à mort. Je colle ma queue contre son p'tit cul pour qu'elle sente l'effet qu'elle me fait. Je desserre doucement mes bras, effleure le haut de sa poitrine de mes doigts savourant la chair de poule qu'ils provoquent et attrape mon cuir pour le faire glisser le long de ses épaules. Il s'écrase au sol avec le débardeur qu'elle avait en mains. Tout en continuant d'embrasser et de mordiller sa clavicule, puis son épaule, je remonte mes mains le long de ses flancs. Ce frôlement déclenche de nouveaux frissons. Je m'abreuve de ses réactions comme un accro à sa dose. Bordel, c'est comme si son corps répondait au mien, comme s'ils étaient connectés.
Je dégrafe son soutif en dentelle noire pour laisser échapper sa putain de poitrine. Des seins ronds, fermes et les pointes déjà tendues de désir bordel. Je les caresse, les empoigne, les malaxe tout en continuant d'embrasser et mordiller le creux de son épaule. Ses gémissements de plaisir envahissent la chambre et font gonfler ma queue. Je l'admire dans le miroir en face de nous. Les yeux bandés. La tête renversée sur mon épaule. Les seins dressés. Offerte à mes caresses. Rien que cette vision pourrait me faire jouir. Putain, elle est tellement belle. Sensuelle. Sexy.
Elle bascule doucement la tête pour me laisser libre accès à son cou et je ne m'en prive pas pendant que j'agace ses tétons durcis. Je pourrais la faire jouir comme ça. Mais je veux plus. Tellement plus. Je saisis son menton et fonds sur ses lèvres comme un affamé. Bordel, moi qui ne roulais jamais de pelles, je pourrais passer ma vie à l'embrasser. Ses lèvres charnues, sa langue agile, son p'tit goût sucré associé à la vodka, un putain de délice. Je suce sa langue, avale ses gémissements et mordille sa lèvre inférieure.
Bordel, je veux qu'elle comprenne à quel point l'autre enculé n'a rien pigé. Il a eu sa chance et a tout foiré ce crevard. Je veux lui faire oublier cette merde. On lui fera tout oublier. À commencer par ce taré.
Je la contourne doucement, sans la lâcher un seul instant du regard et reprends ses lèvres. Je caresse ses seins parfaits, pince ses tétons et les prends en bouche tour à tour. Je les agace avec ma langue, les mordille. Mon p'tit chat gémit de plaisir et glisse ses doigts dans mes cheveux. J'en frémis de plaisir. Ma queue n'en peut plus. Bordel, elle l'a complètement envoûtée. Je ne bande que pour elle. Aucune autre ne me fait cet effet. Je ne vois plus qu'elle. Quand je pense qu'elle croyait que je m'envoyais tout ce qui bouge. C'était vrai. Avant qu'elle déboule dans ma vie comme un ouragan, bouscule tous mes repères, fasse ressurgir des émotions enfouies depuis bien longtemps et me pousse dans mes retranchements. Elle s'est insinuée sans mal dans le bunker de mon palpitant. Et a dompté ma queue sans même l'avoir touchée. Un putain d'exploit pour une putain de sirène. Son chant m'envoute. Son corps me réclame et bordel, j'ai qu'une envie, succomber. Mais je dois résister. Pour elle. Pour lui prouver qu'elle se trompe. Que ce que lui disait l'autre bâtard, c'est des conneries. Qu'elle est belle, magnifique, désirable et qu'il ne la méritait pas.
Lorsque je m'écarte, mon p'tit chat grogne de frustration, ce qui m'arrache un putain de sourire. Je descends lentement jusqu'à son ventre, déposant une pluie de baisers et honorant le moindre carré de peau à ma portée. Bordel, elle en frissonne d'excitation. Et putain, j'adore ça. Son corps doit être vénéré, tout comme elle. Parce qu'elle est une putain de déesse. Aussi belle qu'intelligente. Aussi douce que dangereuse. Et j'aime ses paradoxes.
Je défais son jean et le descends tout doucement le long de ses putains de jambes fuselées en attrapant au passage son string. J'embrasse, lèche et mordille sa peau en prenant bien soin d'éviter sa chatte trempée. Elle grogne de frustration et je souris comme un con. Mon p'tit chat s'impatiente. Et bordel, j'adore ça.
Lorsque j'arrive à ses chevilles et la débarrasse de ses dernières fringues…
— Bordel de merde, soufflé-je.
Elle est enfin nue devant moi. Putain, sa beauté me coupe le souffle, me retourne les tripes. Bordel, je n'ai jamais rien vu d'aussi beau et sexy de toute ma foutue vie. Et cette fois-ci, j'ai le temps de l'admirer. D'admirer cette déesse guerrière. Ma femme. Bordel, ouais, ma femme. Ces mots raisonnent dans mon crâne et font cogner mon palpitant comme un dingue, alors que mes lèvres se fendent d'un putain de sourire.
— Quoi? Qu'est-ce…, lance-t-elle angoissée.
Je la vois lutter pour ne pas se cacher de ses bras. Je le devine au froncement de ses sourcils et à ses dents qu'elle plante durement dans sa lèvre inférieure. Bordel, est-ce qu'elle pense réellement ne pas me plaire? Putain, impossible. Et je vais lui prouver. Je m'approche de son oreille et en mordille le lobe.
— Bordel Bri, murmuré-je, t'es juste... Putain, t'es la plus belle femme que j'ai jamais vu.
Mon p'tit chat rougit. Et bordel, elle est encore plus belle. Je réduis l'écart entre nous et capture ses lèvres. Putain, elle est à moi. Cette bombe. Cette déesse. Cette putain de guerrière est à moi. Bordel, mon palpitant cogne tellement qu'il va fracasser ma cage thoracique. Les émotions me submergent avec intensité et violence. J'ai jamais ressenti un truc pareil. Aussi fort. Aussi puissant. Aussi dévastateur. Je le sais maintenant. Je n'ai jamais aimé avant elle. Je tuerai et crèverai pour elle. Je l'ai chevillée au corps, aux tripes, au palpitant. Profondément. Démesurément. Ad vitam. Les paroles d'Hunter surgissent de nulle part et résonnent dans mon crâne: "elle est la meilleure partie de moi, tu peux pas comprendre mon frère." Putain, j'crois que maintenant oui. Parce qu'elle est aussi la mienne.
Bordel, lorsque je libère ses lèvres, on est à bout de souffle. Je suis tellement excité putain. Je poursuis ma lente torture en déposant une pluie de baisers le long de sa mâchoire, puis dans son cou et ne peut m'empêcher de la toucher, la caresser, tout en me plaçant dans son dos. Je mordille sa nuque alors que mes mains se placent sur sa taille fine. Je trace lentement de ma langue, sa colonne vertébrale, soufflant par moment pour la faire frissonner.
Arrivé à sa putain de chute de reins, je saisis son p'tit cul rond et ferme, le malaxe et le mords. J'enlève mon tee-shirt et m'assois sur la chaise derrière moi avant de ne plus pouvoir me contrôler et de la prendre brutalement. J'en crève d'envie bordel. Tout mon corps, tous mes muscles me hurlent de les soulager de cette tension. Mais c'est hors de question. Elle est ma priorité. Je respire un grand coup et tiens bon. Je la fais asseoir doucement sur mes genoux, dos collé à mon torse nu, face au miroir. Dans cette position, elle ne peut absolument rien rater de ma gaule monumentale. Je bouge un peu mon bassin de manière à bien la caler entre ses fesses. Bordel, c'est un putain de supplice de ne pas la baiser. Finalement, la douche n'était pas une si mauvaise idée…
Tout en lui mordillant la nuque et pinçant ses tétons, je cale ses pieds derrière mes chevilles, les bloque et ouvre lentement mes cuisses, les siennes suivant le mouvement. Putain de merde. Y'a pas d'images plus bandantes que celle-là. Mon p'tit chat, assise sur mes genoux, tête calée contre mon épaule, yeux bandés, cuisses écartées, chatte luisante offerte à mes caresses. Durant ma contemplation, j'ai cessé toutes caresses ce qui ne convient clairement pas à ma sirène, qui gronde d'impatience.
— Je gravais juste cette putain d'image dans mon crâne mon p'tit chat, murmuré-je à son oreille. T'es tellement sexy Bri.
Elle rougit jusqu'à la racine des cheveux. Et putain, j'adore ça. Son côté réservé, timide, alors qu'elle peut être une vraie lionne. Bordel, j'aime ses contradictions. Ses différentes facettes. Je reprends mes caresses et descends langoureusement vers sa chatte. Elle frémit et putain, je me délecte de voir ses petits cheveux se dresser sur sa nuque. Ses soupirs de plaisir me rendent dingue bordel. Ma queue est au supplice. Mes doigts longent sa fente humide et remontent sans jamais la pénétrer. Je veux la pousser dans ses retranchements jusqu'à ce qu'elle me supplie de la faire jouir. Je trace des cercles autour de son clito, l'agace un peu, mais ne vais pas plus loin. Mon p'tit chat grogne de mécontentement, gémit de frustration.
— Anchor, gronde-t-elle, agacée.
— Humm, réponds-je en mordillant le creux de son épaule.
— S'il te plaît, murmure-t-elle.
— C'est Cameron, mon p'tit chat.
— Cameron, supplie-t-elle.
L'entendre prononcer mon prénom, putain c'est... Bordel, mon palpitant est à deux doigts d'exploser. Une tempête ravage mon crâne et mon corps. Putain, je la veux tellement que j'en ai mal. J'introduis un doigt en elle et elle se cambre immédiatement en gémissant de plaisir. Oh putain. C'est elle qui va me rendre fou. De l'autre main, je m'occupe de sa poitrine, fait rouler son téton entre mon pouce et mon index et le pince. Un second doigt rejoint le premier et les gémissements de mon p'tit chat redoublent et emplissent la pièce. Bordel. Elle est serrée. Très serrée. Et cette idée me réjouit. Ça veut dire que l'autre taré a une petite bite. Je sais c'est con, mais ça me rend heureux. Foutue fierté masculine. Non. Je veux qu'elle l'oublie, qu'il disparaisse de sa tête, de son corps. Je veux l'atomiser cet enculé.
Mon p'tit chat s'empale sur mes doigts, ondule du bassin et ma queue est à la veille d'exploser. J'alterne entre un rythme lent, sensuel, langoureux et un plus dynamique, brut et sauvage. Sa peau palpite sous mes caresses. Son corps entier vibre de plaisir sous mes mains. Ses gémissements ininterrompus s'amplifient. Bordel, ce qu'elle est sexy. Excitante. Bandante. J'en crève de ne pas pouvoir la prendre putain. La posséder toute entière. Elle se resserre doucement autour de mes doigts. Elle est toute proche et n'a jamais été plus belle. Ma seconde main quitte le sein dont elle s'occupait pour lui ôter le bandeau.
— Regarde-toi mon p'tit chat, ordonné-je. Regarde à quel point t'es sexy. Belle. Désirable. Plus jamais je ne veux que t'en doutes.
J'enfonce mes doigts plus profondément en elle, au moment où elle ouvre ses yeux démentiels et se découvre dans le miroir face à nous. Perchée sur mes genoux. L'allure sauvage. Jambes écartées. Joues rougies de plaisir. Mes doigts, plantés dans sa chatte luisante, qui s'activent. Mon pouce sur son clito gonflé et mon autre main malmenant son téton. Cette position révèle toute sa sensualité. C'est sacrément érotique. Férocement sexy. Elle la sublime comme un putain de tableau de maître. Mon p'tit chat nous observe, se détaille les joues rosies de plaisir avant que l'orgasme la foudroie. Puissant. Violent. Explosif. Ravageur. C'est un putain de défi de ne pas venir dans mon futal, tellement elle est sublime en cet instant, criant mon nom. Pas mon nom de route, non. Mon prénom. Et bordel, jamais j'aurais pu imaginer que mon palpitant puisse un jour cogner si furieusement. Je saisis son menton et fonds sur ses lèvres. C'est primaire. Bestial. Possessif. Bordel de merde. Elle est à moi. Et rien ni personne ne changera ça.
Nos regards s'accrochent dans le miroir pour ne plus se quitter. Elle est perdue dans une bulle de plaisir. À bout de souffle. Son corps tremble. Mais son regard est lumineux. Je retire mes doigts de son antre chaude et humide, puis les porte à ma bouche et les lèche sous ses yeux écarquillés.
— T'es pas seulement magnifique mon p'tit chat. T'es aussi délicieuse, soufflé-je alors qu'elle rougit encore. Ne laisse plus jamais personne te dire le contraire, Bri.
Je ne lui laisse pas le temps de réfléchir, lui saisis le menton et l'embrasse férocement. Putain, l'idée qu'elle se goûte sur mes lèvres fait encore gonfler ma queue. Je bande tellement que ça en est douloureux. Je la prends dans mes bras, la soulève et l'emmène jusqu'au pieu où je l'allonge. Je défais mon jean, le vire et relève la tête. Elle a les yeux écarquillés et fixe ma queue. Ouais, les calebards m'emmerdent. Je suis à poil sous mon jean. Et ouais, la nature m'a gâté mon p'tit chat. Je souris comme un con.
— C'est toi qui me fait ce putain d'effet mon p'tit chat, lâché-je joueur en grimpant sur le lit et rampant au-dessus de son corps. Je bande chaque fois que je te vois. J'y peux rien. T'as ensorcelé ma queue, ajouté-je en l'embrassant encore.
Putain, je me lasserai jamais de ses lèvres. Elle rougit alors que je m'allonge sur le dos, une main sous la tête. Je l'attire plus près et nous couvre. Elle se love contre moi, sa tête sur mon torse. Avec ses doigts, elle trace les contours de mes tatouages. Bordel, que c'est bon. Sa douceur me fait du bien. J'ai jamais eu de moments post-baise. Tracy trouvait toujours une excuse pour foutre le camp. Et avec toutes celles qu'ont suivi, c'est moi qui me barrait vite fait. Pas d'amour. Pas d'attache. Pas d'emmerde. Mais putain, tout est tellement différent avec mon p'tit chat.
— Tu… Enfin… Est-ce que… bafouille-t-elle.
Je cherche son regard, mais elle me fuit. Elle semble mal à l'aise et rougit encore. Merde. Qu'est-ce que j'ai branlé? J'ai été trop loin. Trop vite. Est-ce qu'elle regrette? Est-ce que… Elle souffle un grand coup et recommence.
— Tu n'as pas… Enfin je veux dire… La dernière fois non plus, tente-t-elle en regardant ma queue toujours au garde à vous.
— Est-ce que tu t'inquiètes pour moi mon p'tit chat? dis-je taquin.
Pour toute réponse, elle hoche la tête mal à l'aise. Je lui prends le menton et plante mon regard dans le saphir du sien.
— J'ai eu exactement ce que je voulais, affirmé-je en la fixant. Que tu te vois telle que tu es. Une putain de bombe. Ma bombe, dis-je en l'embrassant. Mais si tu te proposes pour t'en occuper, ajouté-je joueur en désignant ma queue, je suis tout à toi.
Mon p'tit chat rougit de plus belle et planque son visage contre mon torse, ce qui me fait marrer.
— Il y a deux heures de ça, tu plantais un couteau dans l'épaule d'une salope sans sourciller et là, tu piques un fard parce qu'on parle cul, rigolé-je.
Pour toute réponse, mon p'tit chat me mord. Oh bordel. D'un geste vif, j'inverse nos positions. Elle se retrouve clouée au matelas par mon poids, les mains au-dessus de la tête prisonnières des miennes. Totalement à ma merci. Et putain, j'adore ça. Ma queue fait délicieusement pression contre sa chatte trempée. Je dépose une pluie de baisers dans son cou, alors qu'elle soupire de plaisir.
— Bri, tu peux me parler. De tout. De sexe et du reste. T'as pas à avoir peur ou rougir. Même si j'adore ça, murmuré-je en butinant son cou.
Je bascule sur le dos, l'entraîne dans mes bras, blottie contre moi. Je lui caresse les cheveux. Putain, je sais que son cerveau carbure, je pourrais presque voir de la fumée en sortir. Elle est inquiète. Et je sais qu'il y a des tas de choses qu'elle ne dit pas et qui la bouffe de l'intérieur. Mais, j'veux pas la brusquer, risquer qu'elle se ferme et qu'elle mette de la distance entre nous. Alors, je prends sur moi et ferme ma gueule, même si ça me rend fou. À cet instant, je comprends mon frangin qui devenait dingue sans nouvelle. Qui avait la sensation qu'elle lui échappait. La sensation de la perdre. Putain, je sais pas si je le supporterai. Il en a carrément chié. Et moi qui me foutais de sa gueule. Bordel, je suis vraiment un connard.
— Il faut que tu comprennes, souffle-t-elle. Avant lui, je… Aucun garçon ne m'avait… Enfin, j'étais…
— Vierge, asséné-je plus durement que je ne le voulais.
Elle hoche timidement la tête.
— Je ne connaissais rien aux hommes. Absolument rien. Et même si Nina me traînait dans toutes les soirées qu'elle trouvait et me racontait ses exploits, c'était juste des histoires pour moi.
Elle quitte mes bras et s'assoit contre la tête de lit. Je l'observe, les traits torturés par la douleur. Bordel. Je le tuerai rien que pour le regard qu'elle a maintenant.
— Ce que j'ai vécu avec lui n'avait rien de normal, quel que soit le domaine, lâche-t-elle désemparée. Je donne peut-être l'impression de tout maîtriser, mais le… Le sexe, je… Je reste très inexpérimentée. J'ai pas… Les bonnes bases. Enfin… C'était pas… finit-elle un sanglot dans la voix. Ce que tu m'offres va bien au-delà de tout ce que j'ai connu. Comme de nouvelles premières fois. Et c'est… Waouh.
Je souris comme un con avant de froncer les sourcils pas très sûr de bien comprendre ses mots précédents.
— Attends, qu'est-ce que t'essaies de me dire? Qu'il te forçait, craché-je ulcéré serrant la mâchoire à me l'exploser.
Putain de merde. Des images toutes plus glauques les unes que les autres me ravagent le crâne et me déchirent les tripes. Bordel, cet enculé va crever. Il a levé la main sur elle et l'a violée. Quand j'aurai mis la main sur cet enfoiré, même l'enfer lui paraîtra sympa.
— Pas les premières fois. Fallait bien amadouer la jeune fille stupide et naïve que j'étais, rit-elle sarcastiquement. Le plus beau et populaire mec de la fac avec une fille comme moi, j'aurais dû me poser des questions.
Je me contrôle. J'ai envie de tout péter. Mais m'en parler est difficile. Je dois tenir bon. Je grogne de mécontentement, la saisis par la nuque et l'embrasse férocement avant de me reprendre et d'y mettre plus de douceur. Putain, je ne supporte pas qu'elle parle d'elle comme ça. J'veux pas non plus qu'elle arrête de me parler. Alors je ferme ma gueule.
— Vous êtes tous en danger par ma faute, murmure mon p'tit chat me ramenant au présent. S'il attaque le club et que…
Je saute du lit de colère et de rage cette fois.
— Bri, putain. On est des Sons bordel de merde. Le danger, on en bouffe au p'tit déj. C'est notre came. On l'a tous choisi. On connaît les risques. On sait tous qu'on peut crever demain. Mais bordel, c'est le jeu putain! Alors, arrête de te prendre la tête. T'y es pour rien merde. T'es juste tombée sur un enculé. Il est mort de toute façon ce bâtard. Ses jours sont comptés. Parce que crois-moi quand j'aurais mis la main dessus, même l'enfer n'en voudra plus, grondé-je en faisant volte face. Maintenant tu vas m'écouter attentivement. Plus jamais tu entends? Putain plus jamais je ne veux t'entendre parler de toi comme ça. Est-ce que c'est clair? T'es juste tout ce qu'un mec peut espérer de mieux. N'en doute plus jamais...
Je n'ai pas le temps de terminer ma phrase que mon p'tit chat me saute dessus et m'embrasse sauvagement. Bordel, c'est tellement bon que je me laisse faire docilement. Je sais que mon p'tit chat cache bien son jeu. Qu'elle peut être une vraie tigresse. Chauffé à blanc par son baiser, je lui réponds avec la même fougue. Parce que putain c'est vrai. Elle est tout ce qu'un mec peut espérer de mieux. Je suis un putain de chanceux.
— Un conseil mon p'tit chat, murmuré-je contre ses lèvres. Pour le sexe, fies-toi à ton instinct. T'as un putain de très bon instinct, la rassuré-je en lui caressant les fesses. Il est tard, chaton. La soirée a été longue. T'as besoin de dormir, terminé-je en l'embrassant. Et puis demain, on récupère Hunter.
VOUS LISEZ
Sons of Hell - La Vengeance de Némésis
RomanceBridie, jeune avocate brillante, sûre d'elle et à qui tout réussit. Auteure de romances à ses heures perdues, elle dissimule un passé complexe et difficile. La réalité est toute autre. Brisée, harcelée, elle va se retrouver confrontée à sa pire cra...