Le soleil n'était pas encore bien haut dans le ciel lorsqu'il se préparait après son seul jour de "repos" à rejoindre son travail.
En peu de temps grâce à son expertise dans la matière, il fit sa toilette matinale avant d'enfiler son uniforme habituel composé d'un pantalon ainsi qu'une veste classiques suivis d'une chemise fraîchement repassée par ses soins.
Grâce au temps qu'il lui restait il décida de réordonner légèrement son appartement, puis l'heure venue, il quitta les lieux en prenant garde à bien refermer derrière lui.
Bien qu'il était très satisfait de son travail déjà, il sentait sans aucune réelle raison qu'aujourd'hui allait être un jour particulier car ce sentiment indescriptible l'avait tiraillé tout le long de son trajet en metro.
L'heure continuait de défiler alors qu'il descendait finalement à son arrêt, quittant en même temps que que la plupart des gens la rame qui se trouvait à présent presque vide.
En se faufilant parmi cette foule il fut plus tôt encore arrivé aux bureaux, se dirigeant vers la pièce où il y déposait ses affaires avant de faire acte de présence grâce à sa carte.
Le tout fait, c'est en compagnie de Yeosang qu'il venait de croiser qu'il se dirigea vers son bureau où l'attendait déjà sa paperasse quotidienne ainsi que celles qu'il n'avait pas pu effectuer la veille.
Après de brève salutation, les deux amis se quittèrent donc pour chacun rejoindre leur travail qui ne leur avait pas vraiment beaucoup manqué, et ainsi commença réellement leur difficile journée.
. . .
Dans l'openspace dans lequel il passait le plus clair de son temps, les chaises de bureaux autour de lui avaient eu le temps de se vider afin que les bruits des martelement contre les claviers ne soient à présent plus qu'un long silence paisible.
Le ciel derrière les grandes vitres de verre s'étaient plus qu'assombri, dévoilant ainsi la noirceur de ce dernier au fond duquel la lune se présentait dans la moitié de sa forme.
Il n'eût remarquer celà qu'après s'être étiré face à son écran d'ordinateur qui affichait la fin de son travail tandis qu'un sourire fier avait accaparé ses lèvres l'espace de quelques instants.
Finalement, après avoir peaufiner ses finalisation, il éteignit son ordinateur avant de se lever en découvrant que l'endroit était réellement vide d'une quelconque présence mise à part la sienne.
— Ils ne sont même pas venus me dire de rentrer ces idiots.. cracha-t-il en enfilant son léger manteau.
Après avoir quitté les lieux et avoir fait un rapide passage aux vestiaires, Seonghwa redirigea ses pas jusqu'à l'ascenseur qui semblait se déplacer dans le bâtiment à cause du faible bruit sourd qu'il émettait.
Sans perdre de temps, en espérant être assez rapide pour que l'intelligence artificielle ne manque pas son étage, il pressa le bouton sur le côté de la porte de fer, puis dans les secondes qui suivirent, la café d'acier s'ouvrit face à lui.
À l'intérieur, une jeune femme se tenait toute droite dans un tailleur sublimement porté et sa chevelure laissait se répendre quelques mèches brunes sur ses épaules droites.
Sur cette vue, sans comprendre ce qu'il se passait en lui, le cœur du jeune homme rata un battement avant de deglutir silencieusement face au regard persan de la jeune femme qui lui demandait sans un mot si il allait rentrer.
Dans ce même silence, il entra et les portes se refermèrent afin de laisser ces deux jeunes gens rejoindre le rez de chaussée.
Pendant ce temps qui lui semblait être ralenti au possible, il jetait de furtifs regards en direction de la femme qui observait la porte dans l'attente qu'elle s'ouvre à nouveau, ne remarquant même pas qu'on la regardait.
La forme de ses vêtements épousait à merveille sa silhouette féminine tandis que la couleur noire sur sa jupe et sa veste faisait ressortir son teint fait de porcelaine.
À son plus grand regret, il entendit le tintement qui annonçait leur arrivée après quoi les portes s'ouvrirent. Son regard se porta à nouveau vers cette femme qui avait eu le temps d'à son tour croiser son regard, un léger sourire fendant ses lèvres.
— Au revoir.
Ces seuls mots eurent l'effet d'un chaos intégrale à l'intérieur de sa café thoracique où son coeur s'affolait comme après un marathon, puis sans avoir le temps de répondre, il suivit du regard sa démarche assurée rejoindre le hall principale alors que les portes face à lui se refermaient.
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