7. Confrontation

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Premier jour du plan.

Le lendemain matin, je me suis réveillée dans un lit double, dont la couverture était tombée au sol, ainsi que la plupart des coussins. À côté de Nairobi. Si vous saviez à quel point elle ronfle, c'est hallucinant, sans parler du fait qu'elle prend absolument toute la place. Tokyo, dormait avec nous mais dans le canapé noir qui était juste à l'extrémité de notre chambre. Oslo lui, dormait avec Berlin et Helsinki son jumeau. Denver était avec Rio puis le professeur lui, c'était une bonne question. Personne ne l'avait vu après le dîner hier soir. Enfin, cela ne pouvait pas être si important, il préparait sans doute la suite de son ingénieux plan.

J'étais en pleine réflexion, lorsque Nairobi est venue interrompre le cours de mes pensées.

-Venise, t'as l'air pensive, ça va ? me questionnait-elle.

-Oh, oui, c'est juste que je...enfin..

Tokyo, qui faisait semblent de dormir, dans le canapé, écoutait notre conversation. Je l'ai seulement appris quelques heures après.

-Aller dis moi, ça restera entre nous, promis ! Insistait Nairobi.

J'ai hésité quelques secondes avant de lui confier ceci.

-Tu vois le truc, c'est que vous avez l'air d'être de vrais voleurs, vous avez vos places ici. Moi, je n'ai que dix-sept ans et je suis certaine de me faire rejeter si vous apprenez le pourquoi je suis ici.

Nairobi m'avait rassuré en posant sa main sur mon épaule et en me regardant avec compréhension.

-Écoute, dix-sept ans ou quarante, ça change rien. Et crois-moi, je me suis bien renseignée sur toi en allant voir le prof hier. Salades et croissants, c'est vrai que ça me fais plus rire qu'autre chose mais...

J'ai baissé les yeux

-Mais écoute Venise, si le professeur t'a choisis pour le plus gros casse du siècle, c'est que tu n'es pas si inutile que tu ne le penses.

Elle est géniale Nairobi, vous pouvez lui en faire voir de toutes les couleurs, elle sera toujours à votre écoute.

Après cette discussion nous avons subitement changé de sujet et nous en sommes passé aux garçons.

Nairobi me disait qu'elle n'avait de vues sur personne, mais je voyais bien que Helsinki, le gros barbu, jumeau d'Oslo, ne l'a laissait pas indifférente. Quant à moi, il est vrai que je trouvais le petit hackeur Rio, plutôt mignon. J'ai justement fait par de ce pressentiment à Nairobi.

Elle m'a sourit et nous sommes restées une heure à parler dans notre lit, sans même avoir remarqué que Tokyo avait quitté la pièce, ce dont nous nous sommes rendue compte juste après, ce qui nous paraissait étrange puisqu'elle ne nous avait pas dit bonjour en se levant.

Alors que nous étions toujours en pleine discussion, précisément sur le fameux débat du « céréales avant ou après le lait ». Le professeur était arrivé dans notre chambre sans même toqué.

-Oh bah dit Professeur, c'est mal poli ça, c'est une habitude chez toi d'intervenir dans les chambres des jeunes filles en pyjama ? Avait dit Nairobi en prenant une voix semblable à celle d'une vieille maman autoritaire.

-Mademoiselle Nairobi, figure toi qu'il est déjà dix heures du matin. Il serait peut-être temps que vous vous leviez Venise et toi car demain, le cours commencera à huit heure.

Nous avions fait signe d'être désolées mais dès que la porte s'était fermée, nous avons discrètement ris.

Nous étions venues nous asseoir avec les autres dans la salle à manger, j'étais plutôt enthousiaste mais la façon dont Tokyo et les autres me dévisageaient me perturbais. Qu'avais-je fais pour qu'on me regarde de cette manière ?

Friends, I have found.-La casa de papel//EN PAUSE//Où les histoires vivent. Découvrez maintenant