Son secret

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Coucou ! J'ai finalement un horaire stable entre mon travail et l'école donc je peux un peu mieux m'organiser et donc, je devrais publier un chapitre tout les dimanches (pour moi) mais vous devriez le voir le lundi à cause du décalage horaire (je suis au Canada et selon les statistiques, le plupart d'entre vous sont en Europe). Désolée pour le petit délai cette semaine. Prenez soin de vous et de vos proches ! Je vous aime xxx

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À la fin de la journée, Fukaboshi la raccompagna un peu mais n'osa pas se rapprocher du Café des Sirènes. Kelda ne lui en voulait pas : fâcher Madame Shirley n'était pas une bonne chose à faire. Et puis ça lui faisait du bien de lui parler. Il était tellement gentil et attentionné...

Lui, de son côté, était très touché par tout ce qu'elle lui avait dit. Il ne pouvait s'empêcher de penser à elle. À ses yeux. À sa voix. Il voulait vraiment la revoir, même s'il ne savait pas pourquoi. Il avait aimé des filles auparavant, mais ça n'avait jamais duré longtemps. Soit elles le laissaient tomber, soit il ne s'impliquait pas assez dans la relation. Mais il ne s'était jamais vraiment préoccupé de sa vie sentimentale.

Le samedi suivant, Madame Shirley se rendit au marché avec les danseuses et Kelda. Elle organisait des évènements tout les samedis alors elle avait besoin d'acheter beaucoup de nourriture pour tout le week-end. Mais surtout, elle voulait que les gens voient à quel point ses danseuses étaient belles. Kelda était la seule régulière. Elle l'aidait à choisir les ingrédients.

- Tu as l'air moins anxieuse cette semaine, dit Madame Shirley à ses côtés.

- Tu trouves ?

- Tu as eu moins de crise en tout cas.

Elle jeta un oeil à l'intérieur de ses avant-bras.

- Même si ça ne guérit pas très bien.

- Je te jure que je fais des efforts.

- Je sais, soupira-t-elle. Je sais que ce n'est pas aussi facile. Mais je suis fière de tes progrès.

Elle sourit, heureuse.

- Bon. On a tout, non ? On devrait rentrer si on veut arriver à temps.

Kelda la suivit alors qu'elle réunissait les danseuses. La nourriture allait être livrée dès que possible. Elle décida de faire un détour par la Forêt Marine pour faire marcher les danseuses. À une intersection, il y avait un espace où les soldats venaient souvent s'entraîner. Mais ce jour-lè, ce n'étaient pas des soldats ordinaires qui s'y entraînait. Kelda aurait pû reconnaître ces cheveux bleus n'importe où. Les princes s'entraînaient. Aussitôt, les sirènes commencèrent à s'agiter, à murmurer et à leur lancer des regards séducteurs. Kelda les regarda avec dégoût. Leurs simagrés lui donnait mal à la tête. En plus, les princes les avait remarquées. Kelda essaya d'éviter tout contact visuel et tenta de se cacher derrière sa tutrice, embarrassée par ce désordre. Elle aurait donné n'importe quoi pour passer un moment seule, à l'écart de ces femelles en chaleur.

- Est-ce que ça t'irait si je restais ici pour lire un peu ? J'ai besoin d'une pause, dit-elle à sa tutrice.

- Tant que tu n'as pas de travail à faire...

- Le dichentractus est près à partir, ils vont venir le chercher demain. Et le fugu qu'ils m'ont donné est trop fatigué. Je le laisse se reposer.

- Tu sais mieux que moi, je n'ai jamais guéri de poissons.

Kelda prit un peu de distance jusqu'à ce qu'elle voit le petit groupe disparaître dans les rues. Elle soupira. Elle avait beaucoup de respect pour Madame Shirley, mais elle ne pouvait pas supporter les danseuses. Elle prit le livre dans son sac et s'assit sur un banc pas très loin de l'endroit où les princes s'entraînaient. Depuis le passage des sirènes, Fukaboshi n'était plus aussi concentré. Mamboshi en profita pour le frapper. L'aîné tomba par terre, visiblement fâché.

Les cicatrices de l'océan (Fukaboshi x OC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant