Miraculous fanfictions : Os Peau à peau ( réouvert )

Marquage de territoire

D'accord, il avait une bonne excuse. Il était vrai qu'elle lui avait terriblement manqué durant le dernier voyage que lui avait imposé son père, d'autant plus qu'il n'avait eu que très peu l'occasion de discuter avec elle par téléphone ou facecam durant son long mois d'absence. Mais tout de même, il aurait pu au moins se renseigner avant de proposer à Marinette de venir le rejoindre à son shooting photo. Pas que cela posait un problème particulier ou que cela gênait son photographe qui avait appris avec le temps à bien connaître la jeune fille.

Au contraire !

Le problème était plutôt la fille avec qui il posait ce jour-là. Car clairement si Marinette avait appris à composer avec sa jalousie concernant les autres mannequins de la gent féminine qui gravitait autour d'Adrien dans le cadre de son métier, le voir posé avec Lila Rossi était hautement plus risqué.

Je dirais même un danger de péril imminent au vu de la relation qu'entretennaient les deux jeunes filles.

Bien sûr, on aurait pu penser qu'à présent âgé de 18 ans la bleuté avait mis de côté sa rancœur envers la brune Italienne. Mais s'était, évidemment, sans compter le fait que Lila avait empiré avec l'âge et essayait toujours en vain, forte heureusement, de mettre ses sales pattes sur Adrien.

Autant vous dire que le jeune mannequin était à présent loin de la mené large en posant au côté de la brune. Surtout en voyant les regards haineux que lançaient sa petite amie à l'égard de Lila. Et ce n'était, certainement, pas le comportement aguicheur qu'avait cette dernière avec le jeune homme qui allait adoucir l'humeur de Marinette dont les yeux lançaient des éclairs à la jeune Italienne.

Honnêtement dire que Marinette prenait énormément sur elle-même pour ne pas lui sauter à la gorge serait encore un doux euphémisme par rapport à ses véritables pensées, loin d'être très sécurisante pour le bien- être physique de Lila. Car s'il y avait bien une chose dont rêvait, actuellement la bleuté, c'était bien de pouvoir lui arracher la tête pour en faire une nouvelle lampe de chevet pour son bureau.

Lila, quant à elle, jubilait intérieurement. Pouvoir ainsi jouer de ses atouts auprès du jeune mannequin sans que la gourde qui lui servait de petit amie ne puisse y trouver à redire était, décidément, des plus exaltants. La brune ne cessait d'enchaîner les positions les plus équivoques, allant même jusqu'à carrément coller sa généreuse poitrine sur le visage de ce pauvre Adrien, ses yeux quittant pas Marinette du regard. Et s'il y avait bien une chose qui ravissait la brune, s'était de voir à quel point Marinette paraissait énervé tout en ne pouvant pas intervenir à moins de vouloir passer pour une petite amie ultra possesive.

Cette fille était, décidément, bien trop plate et insignifiante pour prétendre régner sur le coeur d' Adrien, du moins du point de vue
de Lila. Car du côté d'Adrien qui était, évidemment, fou amoureux de la bleuté, c'était tout autre chose. Le jeune homme donnerait cher pour qu'enfin cesse sa torture, quitte à simuler une allergie ou un arrêt de cœur. Quoique pour ce point, il doutait, sérieusement, avoir à simuler quoi que ce soit si la peste brune continuait sur la voie qu'elle avait empruntée.

D'ailleurs le regard sombre que lui envoyait Marinette en ce moment même ne garantissait pas davantage sa survie. De son humble avis ,il avait plutôt intérêt à se dépêcher à trouver une excuse afin de se débarrasser rapidement de la brune Italienne qui avait à présent pris place à califourchon sur lui pour, soi-disant, donner un côté plus sensuel aux photos, s'il ne voulait pas finir attaché au sommet de la Tour Eiffel avec Rena rouge pour aider Ladybug à le fouetter jusqu'à l'os.

Évidemment, Adrien n'était pas dupe concernant l'excuse de sa partenaire de mannequinat. Il y avait bien longtemps qu'il avait mis ses capacités de manipulations à jour et son intuition sur ses véritables intentions fût rapidement confirmée en voyant celle-ci adresser un sourire des plus sournois en direction de Marinette qui prenait visiblement sur elle-même pour ne pas faire d'esclandre.