La Chronique De Maïmouna: un parfum interdit

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Assise sur ma chaise, je regardais la ville de Dakar, le soleil brillait à l'horizon dans une couleur jaune orangé. Pourquoi je ne cesse de penser à toi? Je me demande bien ce que tu es devenu? De toutes les façons, je m'en fou, il est parti refaire sa vie et tant mieux. Je fais pivoter ma chaise afin d'analyser les documents que mon père m'a remis. Je dirige Mbaye Holding depuis l'âge de mes vingt ans car mon père est malade et en plus,mon frère a decidé de prendre un autre chemin: celui de devenir docteur. J'analysais tranquillement les documents quand ma secrétaire entre dans mon bureau.

. Mademoiselle Mbaye!

J'enlève ma paire de lunettes et la dépose sur la table, ce que je déteste le plus c'est qu'on me fasse attendre.

. J'ai pas votre temps alors soit vous parlez ou vous prenez porte!

. votre amie Mariama est là, puis-je la faire entrer?

. c'est n'est pas une question mademoiselle Sy.

Elle sort et fait entrer Mariama, elle va me poser des tonnes de questions mais cette fille est ma jumelle, y a pas de moi sans elle et même parfois elle me dit qu'elle est ma djinn.

Mariama: je me demande le pourquoi tu ne reçois personne dans ton bureau? je te jure que tu mérites des claques!

Je me lève et la prends dans les bras, elle m'avait tellement manqué cette follasse.

. Depuis quand t'es rentrée Mariama sall?

Mariama: C'est pas comme si j'étais sortie de l'Afrique aussi Florette, je suis rentrée hier mais vu que tu ne prends jamais les appels à temps....

. Je te coupe, j'ai pas envi d'entendre ton discours à la noix, prends place.

Elle s'installe et je lui sers du jus.

Mariama: Alors comment tu vas puce?

. Je me sens bien Mariama.

Mariama: T'en as pas marre de jouer à Hitler, ndeysane ta secrétaire tremblait et pire elle avait peur de franchir le seuil de la porte.

. Je suis comme je suis Mariama, il faut que tu l'acceptes tôt ou tard.

Mariama: Non, tu n'es pas celle que tu es devenue, derrière ce visage sombre et froid se cache une femme tendre et douce.

. S'il te plaît arrêtons de parler de moi, quand t'est- ce que tu te trouveras un mari?

Mariama: Ah! parfois ton sens de l'humour me touche énormément. je ne suis pas intéressée par l'amour, tu souffres, tu pleures, tu fais des sacrifices...non merci, je préfère rester célibataire.

. Mariama, aie pitié de toi, tu veux mourir veille.

Mariama: l'homme qui me volera mon cœur n'est pas encore né.

. Que tu es drôle! Sinon comment va ma tante préférée?

Mariama: Ma mère va bien mais comme tu sais à chaque fois, elle se plaind pour que je lui trouve un beau-fils, je suis jeune et fraîche et j'ai toute la vie devant moi donc j'en profite.

. Mariama sall, tu es très drôle..tu sais ce que Milou m'a dit?

Mariama: cet idiot! Il a encore dit quoi sur mon dos?

. Fait Attention à ce que tu dis ma djiin, c'est mon meilleur ami!

Mariama: Je suis aussi ta meilleure amie, ce mec je ne le supporte pas et j'en suis sûre que c'est à cause de lui que tu t'es séparée de ton mari, s'il était un bon conseillier, il allait te forcer à retourner avec lui comme moi je l'avais fait.