| secrets enfouis|partie 02

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Alima: je ne suis pas morte par chance parceque le coup que m'a donné Bitylor sur la tête m'a seulement assommé, si je suis là aujourd'hui, c'est pour faire justice, j'en ai marre de me cacher, je veux que cette histoire se clarifie et que Bitylor paie pour tout le mal qu'elle a fait mais avant tout laissez moi vous raconter les faits commençant de l'accouchement de la patiente Sonia Sall jusqu'à l'enlèvement de l'un des jumeaux.

Là , je réalise que ce n'est que le commencement.

Je lui demande de s'assoir.

Paul: je sais que vous avez beaucoup de questions à me poser mais pour l'instant ce qui est important pour le moment, c'est de savoir ce qui s'est réellement passé.

Milou: tu as parfaitement raison.

_ je vous serre quelque chose madame.

Alima: juste de l'eau.

Je me lève et lui serre un verre avant de regagner ma place, elle vide le verre et le dépose sur la table.

Alima: je te connais très bien Maï, disons que je suis une amie de ta mère.

_ Abon?

Alima: Oui, disons que j'étais présente lors de ton baptême, une longue histoire, en tout cas, tu es magnifique comme ta mère.

_ merci beaucoup.

Alima: Bien, je ne vais pas attarder les choses, vous allez comprendre ce qui s'est passé il y a des années, j'étais une infirmière à l'hôpital le Dantec où  était admise la patiente A- 180 du nom de sonia sall qui se trouvait dans un état critique dû à une grossesse difficile, elle se tordait de douleur et hurlait beaucoup, je me souviens qu'elle avait des antécédents médicaux qui révélaient qu'elle avait des problèmes respiratoires.J'étais l'infirmière qui lui injectait un sédatif avant qu'elle ne rejoigne le bloc car dû à l'état dans lequel il se trouvait, elle ne pouvait accoucher par voie normale donc il fallait pratiquer une césarienne de toute urgence. J'assistais le Dr Diarra qui a l'époque était une sage- femme, l'accouchement était très compliquée et ça a duré presque cinq heures de temps ce qui n'est normal dans le cas d'un accouchement par césarienne et ce qui été plus difficile, c'était de retirer le deuxième bébé car sa tête se logeait carrément logé à côté du placenta mais alhamdouililah, l'accouchement s'est bien passé mais on a dû mettre la mère sous coma artificiel pour qu'elle se réveille et qu'elle récupère vite. Quand j'avais vérifié les bilan échographique de  la patient, il était écrit qu'elle était enceinte d'un bébé ce qui veut dire qu'une erreur a été commise par son gynécologue. Je me suis occupée des petits vu que la sage-femme me l'a demandé. Une semaine plus tard, j'allais sortir les jumeaux dans la couveuse, j'entre dans la salle et aperçoit une femme, la première question que je lui ai posée c'était qu'est-ce que vous faites là mais elle n'a pas voulu me répondre donc j'ai trouvé ça suspecte, je me suis approchée d'elle puis je regarde la couveuse et voit un seul enfant donc j'ai vite compris, quand j'ai voulu répondre, elle t'a assommé avec quelque chose de très dure, allongée au sol, je la voyais s'en aller mais j'ai vite perdu mes esprits.

Surprise, je l' étais, j'arrive vraiment pas à le croire, sacrée Bitylor, volé un enfant juste parcequ'elle détestait sa belle- fille.

_ Alors pourquoi n'avez-vous pas faites une déclaration à la police pour ce qui s'était passé.

Elle soupire.

Alima: le directeur de l'hôpital Mor kassé à l'époque m'avait formellement interdit de raconté ce qui s'était passé sinon je risquais mon travail et je n'avais pas le choix car je m'occupais de ma mère malade, croyez moi, je regrette cet acte.

La Chronique De Maïmouna: un parfum interdit Où les histoires vivent. Découvrez maintenant