remords

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J'arrive vraiment pas à y croire Souleymane Mounir Jordani à oser lever la main sur moi, une chose est sûre, il va regretter amèrement parceque aucun homme sur terre à part mon frère n'a levé la main sur moi. Je me demande même pourquoi je l'ai épousé? Je doute maintenant et ma tête va exploser d'une minute à l'autre et pire même la ventoline n'a pas pu faire effet alors que c'est le seul médicament qui peut me calmer.

Après avoir fait ma valise et le sac des jumeaux, je prends route avec les enfants chez mes parents, les enfants me posent énormément de questions, je ne sais même pas ce que je vais pouvoir leur dire, je me calmais peu à peu et vu l'état dans lequel je me trouve, je sais même plus ce que je dois faire. Quand on arrive à la maison familiale,  je sonne directement et c'est ma mère qui m'accueille.

Maman: samey néné yi * mes bébés*

Elle se bloque net sur ma valise et voit le sac des petits que je tenais fermement, elle me regarde puis me prend dans ses bras, même si je ne pipais aucun mot, ma mère comprenait ma situation et elle sait que si elle me questionne, je serai à bout. Elle me laisse passer avec les enfants qui eux courent vers leur grand-père.

Maman: je ne te poserai pas de question aujourd'hui et je dirai à ton père de faire la même chose mais demain inchalla, tu me raconteras tout.

Je soupire et traîne les pieds jusqu'au salon, je salue mon père puis je me retire en allant dans ma chambre. Demain, c'est un jour férié, donc je trouverai un excuse que je dirai à mon père, pour l'instant, tout ce qui me faut c'est beaucoup de repos et me vidais la tête, je prends une bonne douche puis enfile mon pyjama et j'appelle Milou par la suite.

Milou: chérie, tu vas bien?

_ Milou, viens me rejoindre chez mes parents.

Milou: Tu vas bien? mba diamb? T'a voix est cassée.

_ Viens s'il te plaît.

Je raccroche puis je m'allonge sur le lit.Ma mère est entrée par la suite puis s'assoit près de moi, je dépose ma tête sur ses genoux puis recommence à pleurer. Pourquoi jules m'a t- il fait ça? Je n'ai rien fait, je ne comprends plus rien, j'ai mal, très mal au mal.

Maman: Maï, comme je t'ai promis, je ne vais pas te poser de question, je sais que tu as très mal mais arrête de pleurer, je n'aime pas te voir ainsi et en plus tu es asthmatique.

Je ne pouvais pas arrêter de hocher, je ne peux pas m'arrêter de pleurer.

Maman: trésor, tu sais que si ton père te trouve dans cet état, il te posera des questions, je suis sûre que tu n'aimerais pas aussi qu'il t'en pose et tu penses aux enfants? Ils seront triste et tu fais du mal au bébé.

Elle me caressait ma tête, Milou rentre dans ma chambre en furie.

Milou: Ne parles même pas, je sais ce qui se passe, Maï, je te jure que je vais tuer Souleymane, je te le jure au nom de notre longue amitié!

Maman: Édouard, calme toi! Tu ne vois dans l'état dans lequel elle se trouve.

Il tape sur le mur ce qui me fait sursauter et pire mon père est venu à son tour..je sens que cette nuit va être longue.

Papa: mais qu'est-ce qui se passe ici bon sang? Milou pourquoi tu cries comme ça? et toi Maï pourquoi tu pleures?

Je fixais Milou pour qu'il ne dise rien du tout mais il détourne son regard vers celui de mon père.

Milou: il se passe votre beau-fils a levé la main sur votre fille.

Mon père me regarde et je baisse la tête, ma mère ne disait rien.

La Chronique De Maïmouna: un parfum interdit Où les histoires vivent. Découvrez maintenant