La Chronique De Maïmouna: un parfum interdit

une belle-soeur trop fausse

Quand j'ai tiré le drap, je vois un jeune homme allongé, je recule d'un coup, je respire et remercie Allah, c'était pas lui....c'était pas mon mari, un grand poids s'échappe de mon corps.

Le médecin légiste attendait toujours ma réaction, certes j'étais heureuse mais je suis tellement triste pour la famille de cet jeune homme, il m'a l'air d'être jeune, Que Dieu l'accueille dans son paradis.

M.Legiste: Alors Madame?

_ C'est pas mon mari.

M. Legiste: Vous êtes sûre de vous?

_ Oui, c'est pas lui.

Il remet le drap puis nous sortons. Je suis toujours sous le choc et je me pose mille et une question. Comment la place de jules était décernée à cet homme?  Pourquoi ces papiers étaient- ils avec lui? Où se trouve- t- il? Va t-il bien? Est- il en vie ou décédé?

Milou: Je sais qu'à l'instant mille et une question te viennent à l'esprit mais aies espoir et prie, Alhamdouililah que ça ne soit pas lui, sinon, j'allais assister à deux enterrements.

Je le regarde.

Milou: D'accord, désolé.

Mon cellulaire sonne et je le prends.

.... Allô bébé!

_ jules!

J'explose de larmes.

_ Où es- tu? Comment tu vas? J'espère que t'es pas blesser?

Jules: je suis toujours à l'aéroport, je vais bien et je ne suis pas blessé Alhamdouililah.

Milou m'arrache le téléphone.

Milou: Espèce d'imbécile, tu nous a vraiment inquiété.

Jules: .........

Milou: Merde!

Jules: .......

Milou: D'accord! Ne bouges surtout pas on arrive.

Il raccroche et me tend le téléphone.

Milou: Allons récupérer ton mari.

Dès qu'on sort de l'hôpital, Milou prend la route de l'aéroport. Je me sens soulager, s'il mourrait, je ne serai pas ce que je deviendrai, jules est mon monde, tout se résume à lui. Je ne peux pas passer un instant loin de son être, ça m'est impossible, il est devenu mon assurance de vie et l'oxygène dont j'ai besoin pour vivre.

C'est vrai qu'après son départ que je voulais être une autre personne mais il m'a appris qu'être celle que je suis fait de moi une autre personne, chacun à sa façon de faire. Je ne pourrais jamais être un autre Maïmouna même si je suis devenue quelqu'un de stricte, je suis toujours la même Maïmouna mais qui a peur de souffrir comme dans le passé.

Nous retrouvons jules à la sortie, je descends de la voiture et cours vers lui tout en l'embrassant, Milou nous rejoint après nos retrouvailles.

Jules: Je vais bien mon coeur alors arrêtes de pleurer.

Je hoche la tête.

Milou: En tout boy, tu nous a fait peur, mais où sont tes bagages?

Jules: Je vais tout vous expliquer mais allons à la maison d'abord.

Arrivés à la maison, je lui sers du café et demande à Mame Kumba t'amener les enfants faire un tour avec Mustapha et même Mariama etait présente.

Jules: Alors par où commencer?

Mariama: Par le commencement, quand Milou m'a appelé j'avais tellement eu peur que je pensais que j'allais rencontrer l'homme de ma vie.