Un vieux philosophique

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A 20h pile, une Bentley noir se gara devant une vielle librairie. Dans la voiture, un jeune homme à l'allure serpentine klaxonna. Quelqu'un sorti du bâtiment et marcha rapidement vers la voiture.

Si vous aviez demandé à l'un des gérant des commerces avoisinant, qui sont ces deux hommes, la plus part vous auraient répondu qu'ils n'en savaient rien et vous auraient chassé de leur boutique.

Mais le plus vieux et le plus philosophique d'entre eux, vous aurai répondu d'un air mystérieux : "Ils sont le Yin et le Yan, deux opposé qui s'assemble parfaitement". S'il est de bonne humeur, il ajoutera peut-être : "A vrai dire, ils sont là depuis plus longtemps que moi, se sont de vrai légende dans ce quartier" Vous auriez quitter sa boutique sans vraiment avoir de réponse, mais avec le présentement de ne pas chercher plus loin.

La seule personne qui aurai vraiment pu vous répondre est un jeune homme aux cheveux blond habitant à Tadfield dans la maison de ses parents. Mais ça, c'est une autre histoire. 

La nôtre se passe dans une voiture lancer à 180 km/h dans les rues de Londres. Aziraphale essaya de garder son calme, les ongles enfoncer dans le cuir du siège.

"Détends-toi, l'angelot" soupira Rampa.

"Me détendre ?! Comment veux-tu que je me détende ? Tu as déjà failli reverser six personnes ! " S'exclama l'ange.

"Seulement failli... T'as cas mettre un disque pour te calmer."

"Désole mon cher, mais, du poins de vu de la relaxation, je fais plutôt confiance à la radio qu'à tes disques" Dit Aziraphale en allumant l'allumant.

"Welcome to the jungle we've got fun and ..."  Cria Axl Rose.

Aziraphale changea immédiatement de chaine.

"Don't stop me now..."

Aziraphale se tourna vers le démon.

"Tu es sérieux ?"

"Je n'y suis pour rien. C'est ma caisse , elle m'est fidèle." Dit simplement Rampa en caressant le  volant.

Aziraphale compris qu'à deux contre un il n'avait aucune chance. Il se fit une raison et monta le son. Cette réaction étonna tellement Rampa qu'il rata le scout qu'il comptait percuter.

"Il aime le rock, lui, maintenant ?"  pensa-t-il en accélérant.

Ils arrivèrent finalement au Ritz en un seul morceau et sans de mort à déplorer (en grande partie grâce à Aziraphale) mais quelques personnes resterons traumatisé des trottoirs pour un long moment (en grande parti à cause de Rampa).

A leur entrée dans le restaurant, le serveur s'exclama :

"Bienvenu M. Fell, M. Rampa, votre table habituelle je suppose. Suivez-moi."

La table en question était un peu à l'écart et ne possédait que deux chaises. C'était sans aucun doute la meilleur table de tout le restaurant, mais elle ne semblait jamais être reversée. Les seuls à l'occuper sont Aziraphale et Rampa, qui ne prennent jamais la peine de réserver. Au fil du temps, les serveurs ont retenu leurs nom et leurs visages.

Aziraphale connaissait le menu par cœur et commanda directement des pattes à l'encre de sèche accompagnées d'une salade césars et un opéra en dessert. Rampa quand à lui ne prit qu'une bouteille de vin rouge.  

Cette dernière se vida au fil de leur conversation qui, entendu par une oreille étrangère, devait paraitre encore plus loufoque qu'un dialogue entre Docteur Who et Sherlock Holmes.

Ils parlèrent essentiellement de leur vie avant l'apocalypse-qui-enfait-n 'a-pas-eu-lieu, avant leur jugement, quand-ils "travaillaient" sur Terre. En, ce temps-là, ils pouvaient s'écouler plusieurs siècles entre leurs différentes rencontres, plusieurs siècles durant lesquelles ils s'occupaient comme ils pouvaient.

Alors que Rampa passait des années à préparer ses tentations (ce qui l'occupait plus que l'on ne pourrai le croire)  Aziraphale, quand à lui, s'adonnait à toutes sortes d'activités pour comblé les vides entres ses "missions" venant du Ciel.

Rampa pensait déjà tout savoir sur ces "activités", c'est pourquoi il faillit recracher sa gorgé de vin quand son ange lui dit :

« Tu sais, j'ai flirté avec un homme en 1890»

« Tu as quoi ?! »

« Ne fait pas cette tête, tu faisais la même au jardin d'Eden quand je t'ai annoncé que j'avais donné mon épée de feu. »

« Mais Aziraphale... Tu es sérieux ? Tu as flirté avec un humain ? Tu ne peux plus reculer maintenant, donne-moi tous les détails ! » dit Rampa sur un ton plus qu'autoritaire. Même en tant que démon il n'avait jamais osé draguer un humain (à part pour ses tentations mais ça n'allait jamais plus loin et ce n'était jamais purement volontaire)

L'ange lui demanda de se calmer, il avait besoin de se concentrer. Il ne l'avait pas fait depuis longtemps. Rampa l'observa attentivement. C'est un privilège angéliques : pouvoir revivre ses souvenirs mentalement. Aziraphale lui avait déjà fait la démonstration il y a quelque siècles pour lui raconter ses aventures à Rome. Une énergie étrange émane alors de lui et le démon est souvent mal à l'aise. Trop angélique pour lui. 

« Comme je te l'ai dit, c'était en 1890, ma librairie était ouverte depuis quelques années déjà. Un jour, un homme y est entré. J'allais l'accueillir de la plus désagréable des façons quand je vis son visage. C'était Oscar Wilde ! Il n'était pas encore très célèbre, mais je le reconnu immédiatement. » Dit Aziraphale d'une traite

Le nom de l'écrivain rappelait vaguement quelque chose à Rampa. Il acquiesça avide d'entendre la suite. L'ange continua :

"En me voyant, il me salua et me dit : "Ne vous inquiété pas Mr. Fell, je ne suis pas là pour vous acheter un livre. A la vue de votre collection, même un aveugle comprendrai que c'est une des choses que vous chérissez le plus." Je resta bouche bée, cet homme était entré dans ma librairie simplement pour admirer ma collection d'ouvrage ancien. Par la suite, nous avons commencer à nous fréquenter régulièrement. Je le courtisais sans m'en rendre compte, je complimentais ses écrits, sa façon de penser. Puis un jour, il tenta de m'embrasser"

Les yeux de Rampa s'écarquilla encore plus. Aziraphale n'avait quand même pas commis un tel péché sans qu'il n'ait eu besoin de le tenter ?

"Je l'ai repoussé bien évidemment. Je mis, par la suite, à terme à notre amitié, par peur de la tentation peut-être ? Je ne sais pas. Tout ce dont je suis sûr, c'est qu'il ne m'en a jamais tenu rigueur."

"Quoi tu veux dire que lui as mis un râteau sans aucune explication et il ne sait pas énervé ?"

"Exactement."

"Et comment tu peux en être sur ?"

"Et bien, 9 mois après cet accident, je trouva un paquet devant ma librairie. Il venait d'Oscar et m'était destiné. C'était un exemplaire de son livre Le portrait de Dorian Gray. Je fus ému et le lu le jour même. En l'ouvrant j'ai découvert qu'il était dédicacé et dédié à un certain "libraire aux livres et à l'amitié inestimables"".









L'acteur angéliqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant