L'acteur angélique

Un pigeon et une mouche...

Belzébuth se mit a rire et se tourna vers Gabriel.

"Il a du cran ce volatile. Je regrette presque qu'il n'ai pas chuté. Il aurai fait un démon d'exception."

Gabriel regarda le prince des enfers. Ils avaient tous les deux assistés à l'échange, mais un détail le laissait perplexe.

"Il a dit qu'il nous haïssait..."

"Et alors ? Toi, tu veux sa mort."

"Ce n'est pas pareil. Aziraphale nous a fait des rapports pendant des millénaires mais c'est la première fois que je l'entends parler aussi sincèrement."

"Moi ce qui m'étonne le plus" Commença Belzébuth qui était bien plus perspicace que son homologue "C'est qu'il n'ai pas répliqué quand Hastur à menacé de tuer cet idiot de serpent avec de l'eau bénite. Il aurai pu dire un truc du genre "hey les gros malin vous avez oubliés son bain d'eau bénite il y a genre, moins d'une décennie ??""

"Aziraphale est plus malin qu'il n'y parait. Il sait pertinemment que nous ne le menacerions pas sans être sûr de notre cou. Il doit avoir compris que nous avions percé à jour son petit tour de passe-passe."

"Arrête de faire le beau. Toi, t'as rien capté."

Gabriel perdit son sourire. Il est vrai que sans le prince des enfers, il n'aurai jamais compris et n'aurai plus eu aucun contact avec Aziraphale. Mais là, il tenait sa vengeance, enfin la vengeance de Dieu bien évidemment, lui ne ressentait aucun désir de vengeance, absolument aucun. C'était un ange après tout.

"Bon t'es sur qu'il va venir au moins ?" demanda Belzébuth en se grattant l'oreille.

"Bien sûr. Je te l'ai dit, je connais Aziraphale. Il débarquera la queue entre les jambes nous suppliant de relâcher le démon."

Gabriel semblait confient, un rictus sadique se dessina sur ses lèvres. Belzébuth resta silencieux, il avait du mal a imaginer que l'on puisse littéralement donner sa vie pour quelqu'un. La vie de quelqu'un d'autre à la limite. Hastur prit soudain la parole :

"Qu'il se pointe ou non au rendez-vous, je me ferai un plaisir de tuer Rampant de mes propres mains."

"La ferme Hastur. On sent tien au plan. Vas plutôt voir si ce maudit serpent est réveillé."

"Bien seigneur Belzébuth. Me permettez vous de m'amuser avec lui ?"

"Ne l'abime pas plus qu'il ne l'est déjà. On en a besoin vivant."

Hastur sembla déçu mais se souvint du seul livre qu'il n'ai jamais lu : Les milles et une tortures psychologique. Il avait trouvé le livre excellent mais, malheureusement, il n'eut aucune réédition. En réalité, les librairies possédant cet ouvrage ont toutes mystérieusement brulé.

Le Duc avait précieusement gardé son exemplaire et s'entrainait régulièrement sur les âmes damnées. Il c'était révélé très douté pour ce genre de torture.

Juste avant de quitter la pièce, il entendis Gabriel questionner Belzébuth.

"Tu crois vraiment qu'il aurai fait un bon démon ?"

"Si tu veux mon avis, s'il avait chuté, il aurai été le pire d'entre nous."

Hastur rit intérieurement. Si Aziraphale avait chuté ? Et bien c'est très simple, il serai devenu un idiot de démon mineur bon à rien servant de patté aux molosses des enfers. Exactement comme Rampant, rien de plus. Ce dernier était justement réveillé et semblait avoir retrouvé un peu de cette attitudes à la Tony Stark très agaçante.

"Hey Hastur comment ça va depuis le temps ? Dis tu n'aurais pas un verre d'eau ? J'ai la gorge un peu sèche."

"Je révérai te t'hydrater avec de l'eau bénite Rampant, mais Belzébuth te veux en vie. Si tu meures, qui servira d'appât pour attirer ton petit ange ?"

"Vous n'avez pas intérêt à lui faire du mal !"

"Oh mais on ne compte pas touché à un seul des cheveux de sa petite tête blonde. Vu tu, nous savons être raisonnable en enfer."

"Qu'est ce que tu comptes lui faire ? Répond moi !"

"Je lui ai proposé un marché des plus honnête, s'il veut te revoir, il devra mettre un terme à sa vie..."

"Mettre un terme... à sa vie..." Répéta Rampa, les yeux écarquillés "Mais c'est de la folie, il n'acceptera jamais !"

"Oh tu crois ça ?"

Le serpent se tu. En y réfléchissant bien, Aziraphale en était parfaitement capable.

"Vous ne pouvez pas l'obliger à faire ça, pas pour moi !"

Le peu de sang froid qu'il avait retrouvé s'évapora aussitôt, au plus grand plaisir du Duc. Comme dit précédemment, Hastur est très doué dans ce domaine.

"Il ne le fera pas pour toi mais à cause de toi, Rampant."

Rampa était au bord de la crise nerf, une colère noir l'envahi. S'il n'était pas enchainé, il aurai étranglé Hastur, décapité Belzébuth et éviscéré Gabriel.

"Tu sais le meilleur dans tous ça ? C'est que l'on t'obligera à regarder." Hastur réprima un éclat de rire "On t'obligera à regarder le seul être qui compte pour toi se trancher la gorge."

Le Duc éclata d'un rire de pur amusement. Avant d'ajouter :

"Et tous ça par TA faute !"

Rampa n'en pouvait plus, il tira sur ses chaines à s'en faire saigner les poignets.

"Tue moi tout de suite Hastur ! Je sais que tu en meures d'envie depuis la mort de Ligur. Ne mêle pas Aziraphale à ça !"

"C'est toi qui l'a qui l'y a mêler en premier, Rampant. Toi et toi seul."

Le Duc se dirigea lentement vers la sorti.

"Reviens ici ! Tue moi ! Tue moi, Hastur ! Aziraphale ne t'a rien fait"

Hastur s'arrête juste devant la porte et exprima en une phrase toute la haine qu'il ressentait envers le serpent.

"Il me semble que Ligur non plus, ne t'avait rien fait."

Hastur quitta la pièce en claquant la porte. Il s'assit sur une chaise arrivé là par miracle et écouta les cri du démon.

"Hastur ! Reviens ! Hastur !!!!"

Des sanglots commencèrent à se mêler aux doux sons des cris.

"Hastur ! Tue moi, je t'en supplie. Tue moi." 

Le Duc des enfers était décidément très doué dans ce domaine.