L'acteur angélique

Comme un effet de déjà vu...

Shit...

 C'est tout ce qui purent penser à la vu de la librairie en feu. Rampa était abasourdi, il tourna la tête et plongea son regard dans les yeux remplie de larme d'Aziraphale. Le démon senti en pincement à la poitrine et sorti précipitamment de la voiture pour s'engouffrer dans le bâtiment enflammé. Il n'avait aucun plus plan juste une idée.

Une fois à l'intérieur, il regarda autours de lui. Les livres se consumation un à un et les flammes grandissaient de façon inquiétante. La fumée était la définition même de l'oppression. Un bibliophile aurai appelé ça "l'enfer sur terre".

"Au moins cette fois, je ne cherche pas son cadavre." Pensa-t-il.

Une étagère s'effondra à quelque centimètre de lui. Ils n'y avait plus rien à sauver ici. Il courra jusqu'à l'arrière boutique.

"Ne pas respirer, ne pas respirer ...."

Cette phrase résonna dans sa tête telle un mantra, ce n'était pas le moments de perdre son corps ! Sa vue commença à se brouiller.

"Ne pas respirer"

Il entra dans la petite pièce.

"Ne pas respirer"

Il savait parfaitement ce qu'il cherchait. C'était l'armoire métal où l'ange conservait ses livres le plus précieux. "Le favoritisme n'est pas très angélique" lui avait-il dit un jour. Il essaya de l'ouvrir mais les poignée était brulante.

"Ne pas respirer"

Il tourna sur lui-même et commença à paniquer.

"Ne pas respirer"

Il réessaya de l'ouvrir sans succès.

"Et puis merde !"

Il agrippa le meuble et le lança par la fenêtre avant de s'y jeter à son tour. Il avait mal mais ça ne comptait pas. Il se releva et traina l'étagère jusqu'à la voiture. Il jeta un coup œil aux livres, ils étaient presque intact. Mais le démon s'inquiétait d'avantage pour le libraire.

Aziraphale était encore dans la voiture, les yeux humides. Le démon miracula le contenu de l'armoire dans le coffre et s'assit à la place conducteur.

"Mon ange..." Commença Rampa "Tu n'es pas obligé de l'infliger ça. Je t'emmène chez moi."

L'ange acquiesça. 

Le trajet se passa dans le silence le plus total. Pour une fois, la Bentley roulait à une allure raisonnable. Rampa se gara devant son immeuble. Il fit mine de sortir mais Aziraphale le retenu par le bras.

"Comment ?" Articula-t-il "Comment à-t-elle pris feu ?"

"Je n'en sait rien Zira..."

"Je n'est allumé ni four ni bougie depuis la derrière fois. Comment l'incendie s'est-t-il déclenché ?! "

Aziraphale senti la colère monter au plus profond de lui. Les événements c'étaient enchainés très vite, la première que la librairie a prit feu, il n'avait pas eu le temps de l'assimiler. Mais maintenant, il ne l'assimile que trop bien.

"Je n'en sais rien. Tu as besoin de dormir."

"Je n'en ai pas besoin, mais j'en ai très envie."

Ils montèrent dans l'appartement du démon. Une fois à l'intérieur, ce dernier installa Aziraphale dans sa chambre. L'ange enfila un pyjama en imprimé tartan qu'il avait laissé là et se glissa dans les draps de satin. (Il avait prit l'habitude, depuis quelques année, de venir dormir dans ce lit.) Rampa le rejoignis dans la chambre et Aziraphale lui demanda précipitamment :

"La dernière fois que c'est arrivé, les pompiers étaient bien présent, pas vrai ?"

"Euh... Oui, il n'était pas très compétent d'ailleurs" Répondit Rampa sans comprendre où l'ange voulais en venir.

"Alors pourquoi n'y avait-il personnes tous à l'heure ? Le feu devait être déclaré depuis un moment pourtant."

"Je ne sais pas, peut-être que personnes n'a pensé à les appeler. N'oublie pas que tes voisins reste des humains"

"C'est étrange tout de même, c'est une rue fortement fréquentée, la plupart des commerces sont encore ouvert à cette heure-ci. Quelqu'un les a forcement prévenu mais ils n'ont pas pu venir."

 "Par les 7 boules de cristal, où veux-tu en venir mon ange ?"

"La seule chose qui ai pu les empêcher d'intervenir, est un miracle..."

"Quoi !? Tu crois que Gabriel est derrière tout ça ?"

"Pourquoi pas ? Il en serai tout à fait capable."

"Tu n'as pas les idées claires, repose toi et on en reparle demain. D'accords ?"

"D'accord. Mais Rampa ?"

"Oui ?"

"Arrête de blasphémer avec la pop-culture s'il te plait."

Rampa détourna les yeux et laissa échapper un grondement de gène.