La naissance d'Aurore

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Le 19 décembre 1814, ma mère a commencé à avoir des contractions, quand je l'ai entendu crié de douleur j'ai accouru vers elle. Elle était allongé dans son lit et elle était en train d'accoucher. Je suis parti, prévenir le médecin, il n'était pas là. C'est son assistante qui m'a reçu, elle me dit que le docteur avait une urgence et il ne viendrait que dans une heure. Je suis rentré rejoindre ma mère. Quelque minute plus tard, j'ai entendu mon père hurler mon nom dans toute la maison. Une fois qu'il avait mis la main sur moi, il m'a traîné dans le couloir et il m'a roué de coups et je me suis écroulé. Une fois à terre il a continué en me donnant des coups de poings et des coups de pieds, jusqu'à ce qu'il me crut mort. Il s'en est ensuite pris à ma mère, d'où j'étais je ne voyais pas ce qu'il lui faisait. Juste qu'il avait un bâton tâché de sang et je me suis évanoui.

Quand j'ai repris connaissance et que ma vue sois un peu moins brouillée, j'ai balayé les alentours du regard et j'ai entraperçus une marre de sang rependu sur le sol de la chambre parentale. Je vis aussi le médecin auprès de ma maman. Caroline l'assistante du docteur et la meilleur amie de ma mère. Elle était à côté de moi en train de panser mes blessures qui étaient très douloureuses, mais je me préoccupait plus de l'état de santé de ma maman que de la mienne. Après de longue minute, le médecin s'est approché de moi, il se met à ma hauteur en me regardant dans les yeux et me fait son contre rendu:

-Jeune homme, votre mère est gravement blessé, elle a été sans doute frappée par un bâton ou quelque chose comme ça. Elle a perdu beaucoup de sang et elle ne résistera pas à la douleur de l'enfantement alors si vous voulez la voir avant qu'elle ne rende l'âme.

En entendant ces mots, j'ai eu l'impression que tout s'écoulait autour de moi. Chancelant et soutenu par Caroline, je me suis approché d'elle pour la voir une dernière fois. Son visage était gonflé et recouvert de plaies, son corps était sans doute recouvert de fractures et ses draps blancs étaient devenus rouge, tellement qu'elle avait saigné. Le docteur se mis derrière moi et met sa main sur mon épaule:

-Mon petit, m'a-t-il dit.

-Il faut qu'elle accouche maintenant.

Pendant qu'elle accouchait je lui ai tenu la main. Avant que la flamme de sa vie ne s'éteigne. Elle m'a demandé de nommer si c'était un garçon Conrad et Aurore si cela était une fille puis elle ajouté :

-Je t'aime mon chéri, occupe toi bien de l'enfant et sache que ta mère restera toujours à tes cotés.

Dans les pleures de cette petite fille, j'ai fondus en larmes. Le docteur me dit tout en posant sa main sur mon épaule que tout était fini puis il est parti.

Histoire d'un officierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant