Histoire d'un officier

La Rencontre

La garde royale organisait régulièrement des jeux ou des pique-niques pour les enfants de l'orphelinat d'Enchansia. L'établissement était dirigé par une jolie jeune fille, du nom d'Eloïse. Ces traits étaient d'une finesse dont j'ai rarement vu, son teint était aussi blanc que de la neige en hiver, cette jeune personne avait de grand yeux aussi vert que l'émeraude, elle avait de long cheveux châtin qui devenait doré sous les rayons du soleil et sa voix était d'une douceur incomparable.

Chaque mois je devais rencontrer cette déesse pour organiser les jeux entre nos deux groupes. À la fin de ces entretiens je n'arrêtais pas de penser à elle. Le jour mon esprit s'égarait sur sa fine silhouette et ses grands yeux verts. La nuit je ne faisais que rêvé d'Éloïse, pour ne plus en dormir.

Je n'avais encore rien ressenti de pareille. Le jour où nous devions se voir était arrivé, je n'avais pas pu me libérer et donc elle était venue dans mon bureau. Nous étions assis l'un en face de l'autre, nous regardions les papiers sur lesquels nous avions marqué nos idées d'activités. J'avais ma main droite posée sur le bureau et elle à poser la sienne sur la mienne, je l'ai retiré immédiatement. Elle se sentait géné d'avoir fait ça. Mais moi le monstre défiguré être avec une femme aussi magnifique, elle méritait sans doute mieux que moi.

Une fois qu'elle fut partie, je me suis mis à pleurer toute la soirée et une grosse partie de la nuit, juste parce que j'avais refusé son avance. Je compris que j'étais vraiment amoureux d'elle.

Environ une semaine plus tard je pris mon courage à deux mains et je suis allé m'excuser de mon comportement. Elle m'a dit que ce n'était pas grave et elle à commencé à passer sa main dans mes cheveux, enfin dans ceux qui me restaient. Elle a posée ses lèvres sur les miennes et elle m'a embrassée. Se baiser était si doux, si magique que j'ai eu l'impression de voler. J'ai eu la sensation que ce baiser durerait éternellement. Depuis ce jour il ne se passa plus une journée sans que je vienne lui rendre visite.