Chapitre 1

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Il y a longtemps, en 1400 un royaume très grand, où vivait une famille royale.

Moi la reine Maria j'attendais avec impatience le retour de mes 4 fils Théobald, Flavien, Gauvin, Perceval et de mon époux le roi Philippe. Ils étaient malheureusement partit en guerre contre le royaume voisin. J'avais très peur, je me demandais si mon bébé allait être une fille ou un garçon. Je craignais que ce n'est fût un garçon car je ne voulais en aucun cas que lui aussi soit envoyé à la guerre. Mais je craignais aussi que mes fils et mon époux ne reviennent pas de la guerre.

Soudain j'entendis une musique funèbre, je pris peur et descendit au si vite que me le permettait ma longue robe, je me rendis dehors puis m'arrêta devant cette file de chevaliers, aux visages voilées par la tristesse. On amena une chaise à porteur qui transportait trois formes de corps humain, j'étais sur le point de m'évanouir, les trois corps étaient recouverts d'un voile et des plus beaux atours qu'une famille royale puissent porter. Je restai sans bouger pendant quelques instants puis enfin je finis par m'approcher, je soulevai le premier voile et je contemplai avec horreur le visage de mon premier fils Théobald, je soulevai le deuxième voile et découvrit Flavien, je n'en revenais pas! Le troisième voile recouvrait le visage de Gauvin, eux qui étaient si forts et habiles au combat et à l'épée! Autant qu'à la lance ou en embuscade! Ils avaient gagné tant de guerre ou de bataille!

A ce moment là, je me rendis compte que mon dernier fils Perceval et mon époux Philippe étaient restés en retrait. Je me mis à courir et me jeta dans leurs bras, je me mis à pleurer.Le lendemain, on organisât de magnifiques et immenses funérailles pour ces trois princes décéder trop tôt mais pour servir et protéger leur pays.

12 ans plus tard, l'enfant qu'attendait Maria, était née il s'agissait d'une fille.

Je m'appelais Lilas car j'étais née quand les lilas fleurissent. Je possédais des cheveux purement roux, j'avais des taches de rousseur, des yeux verts très clairs. J'étais gentille, belle, généreuse, aimante et toutes sortes de qualités extérieures et intérieures. J'étais très proche de mon frère mais pas de mes parents.

Un jour quand j'étais petite, par un hiver très froid, ma mère mourut de la fièvre. Je restai seule avec mon père et mon frère. Depuis ce jour j'essaie de devenir une véritable princesse, je veux absolument obtenir le respect qu'un peuple doit à sa reine car oui malheureusement, je devais me marier l'an prochain avec le fils du roi voisin pour marquer le signe de paix entre nos deux royaumes. Mais je n'étais pas amoureuse du prince qui s'appelait Arthur lui non plus, on se considérait comme de simple amis. Je ne connaissais pas sa famille car on ne s'était jamais vu a pars moi et Arthur. Ce jour là, ma famille allaient rendre visite à la famille d'Arthur, on devait parler de notre mariage, je souhaitais parler à Arthur de tout ça.

Après plusieurs semaines de voyage éprouvant, où nous fûmes arrêtés par plusieurs brigands et quelques voleurs des grands chemins. Je savais que nous allions bientôt apercevoir le grand château d'Arthur car je reconnaissais les champs et les forêts où moi et Arthur avaient mainte et mainte fois joué et courut. Tout me revenait en mémoire : les cours de tir à l'arc, de combat à l'épée et à la lance. C'était lui qui m'avait enseigné tout cet art du combat. Je ne demandais qu'à tirer à l'arc et combattre à l'épée mais je demandais surtout de pouvoir revoir Arthur. Enfin j'aperçus le château qui se dressait non loin de là, il était immense et était fier. J'avais hâte de le revoir.

Mais une fois là-bas, j'étais déçu, il avait beaucoup changé, il était devenu beau mais il était arrogant, méchant même s'il me traitait comme sa femme, enfin il essayait. Maintenant je ne voulais plus le voir. J'aperçu derrière une porte entrouverte le bout d'un visage. Mais il avait disparu aussitôt que nos regards se sont croisés. Je me demandais qui cela pouvait bien être ... Je reportai mon attention sur ce qui se disait sur mon mariage.

-(mon père) Je pense que c'est une merveilleuse idée que nous avons eu là n'est ce pas ?

-(le père d'Arthur) Oui je suis tout à fait d'accord avec vous ! Et vous Arthur qu'en pensez-vous?

-(Arthur) Je pense comme vous Messieurs.

Je commençais à m'impatienter, c'est alors qu'Arthur me proposa de me faire visiter sa grande demeure. Je le suivis et une fois que l'on eu passait la porte il appela un jeune homme nommé Thomas.

-Thomas ? Thomas où es-tu enfin !

-Je suis là Arthur.

-Enfin, je voudrais que tu fasses visiter le château à Mademoiselle Lilas ! Et plus vite que ça !!

-D'accord, venez Mademoiselle Lilas.

Puis Arthur disparu par la porte du salon.

-Thomas qui êtes-vous ?

-Je suis le frère du prince Arthur.

-Il vous parle souvent comme ça ?

-Oui il ne me considère pas comme son frère mais comme un domestique.

-Je ne le laisserais plus vous parlé ainsi !

- Merci Mademoiselle Lilas.

-Vous pouvez m'appeler Lilas.

- Et vous pouvez me tutoyer.

On se souriait, quand il me prit par la main et me conduisit à travers la demeure. On courait et s'amusait comme des enfants. On arrivât dans le parc et je demandai à Thomas:

- S'il te plait je voudrais tirer à l'arc c'est possible ?

-Oui bien sûr mais tu sais tirer à l'arc ?

-Oui c'est Arthur qui m'avait appris avant qu'il ne change ...

-Alors c'est d'accord je vais chercher deux arcs et quelques flèches et on fait un concours !

Je l'attendis patiemment et quand il revint j'étais émerveillée par ces beaux arcs bien formé et tellement bien dessinés. J'en pris un, et accrocha le carquois dans mon dos, le remplis de flèches et m'avança vers les cibles.

-Thomas à toi l'honneur!

- D'accord.

Il s'avança et décocha une flèche qui se ficha à quelques centimètres du milieu de la cible.

-Bravo Thomas bien tiré mais à mon tour !

-Vas-y on verra si tu fais mieux que moi !

Il se mit à rire. Je m'approchai des cibles me plaça correctement et mit une flèche en joue. Je tirai et ma flèche vint se planter aux milieux pile de la cible. C'était ma première flèche tirée depuis cinq ans et je tirais toujours aussi bien.

-Je suis surpris ! Mais bravo bien tiré !!

Il m'applaudit et je lui répondis:

-Merci !

On tira encore quelques flèches puis il me proposa un combat à l'épée j'acceptai, et il alla chercher deux épées en bois pour s'entrainer.

-Bien commence. Lui dis-je.

On commença par choisir notre épée puis on se mit en place. Il m'attaqua je me défendis et après quelques minutes de combat je parvins à envoyer son épée voltiger par dessus le massif de fleurs qui se trouvait non loin de là. Là, encore, il fut surpris !

- Tu m'épates encore plus Lilas, tu te bat comme un homme mais tu es et ressemble en tout point à une jeune femme!!

-Je ne sais pas si je dois prendre sa comme un compliment mais venant de toi je pense que oui !

Et on se mit à rigoler comme des fous, puis il me prit dans ses bras et me dit en rigolant :

-Lilas, c'est grâce à toi que je retrouve le sourire! Merci du fond du cœur.

-Derrien Thomas c'est la moindre de choses! Lui dis-je en souriant.

 

Aranel QuendëOù les histoires vivent. Découvrez maintenant