Chapitre 14

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j'étais donc de nouveau dans le palais doré, la prison de Raiponce... Seul le servant venait me servir de la nourriture une fois par jour. Je n'arrivais plus à savoir quel jour nous étions. J'étais si faible et énervée. L'énervement ne venait pourtant pas de moi. 

J'avais donc été accusée de crime et de trahison contre la famille royale. D'après certains j'avais tenté d'empoisonner la princesse et de l'assassiner, ce qui était faux. J'avais trahi la famille en tentant de m'échapper et j'allais donc être tuée. 

Leslie était aussi désemparée et stressée que moi. Il me restait moins de une semaine avant mon exécution. Personne ne voulait me sauver et je savais que j'allais être l'attraction de l'année. Ils accusaient aussi mon pays la France: qui était innocente dans toute cette mascarade. 

Je voulais tout quitter et même me donner la mort avant de la recevoir. Je savais que cela allait mal se passer. 

Le servant du prince était désolé pour moi. Il s'excusait. Il savait que tant que j'étais là, le prince ne mourrait pas. 

Le prince n'avait rien fait. Je ne l'avais pas vu depuis un certain temps maintenant et je n'avais pas le droit de le visiter. Lui sans doute le pouvait et même si il le voulait il ne le ferai pas.

J'étais sale et impure...

je n'arrivais plus à bouger tellement je devenais faible. Ayant mes règles il était encore plus dur pour moi de bouger. J'avais tellement mal. Mon estomac me brûlait et je n'avais pas de médicaments. En France  seulement eux m'empêchaient de m'évanouir de douleur.
Leslie venait me tenir chaud et elle me ramenait certaine fois des fruits. Le sang tâchait mes vêtements que je ne pouvais pas vraiment changer et je ne pouvais pas me laver non plus. Je devenais un monstre hideux privé de tout.
Je voulais partir.

A une heure de la nuit la porte de ma pièce s'ouvrit.
C'était le servant. Je savais que c'était lui car il me parla. Il me demanda où étais-je puisque je n'avais pas de lampe et que je ne pouvais plus bouger à cause de la douleur.
Je lui répondit faiblement.
Je pus entendre plus de pas que d'une personne. Il était donc accompagné. Je n'arrivais pas à ouvrir correctement les yeux. J'allais m'évanouir.
Je sentis une masse s'approcher. J'ouvris les yeux j'essayais de distinguer le servant.
" Olympe! Dit il a voix basse en haussant le ton. Mon dieu! Je suis désolé de ne pas être venu depuis longtemps! Ma pauvre je vais t'aider tu es dans un sale état, si misérable...."
Je n'arrivais même pas à répondre. Mes yeux se renfermaient automatiquement. J'etais toujours recroquevillée sur moi-même. Je sentis une seconde masse penchée vers moi. J ouvris les yeux de nouveau.
C'était le prince. Jetais choquée mais trop faible pour avoir une réaction visible. Jetais un zombie vivant.

Tout deux avaient apportés des lampes à huile. Je pus donc les voir.

Le prince semblait désolé et énervé déçu et étonné de me voir dans cet état.

Du sang de partout. Mon corps blessé et frappé de plaies.

"que-que s'est il passé? Dit il d'une voix douce en me regardant avec pitié.
-je ne sais pas répondit le servant. Elle est dans un sale état la pauvre. Nous aurions dû venir plus tôt ! 
-et se faire tuer par mon père et le reste? Demanda le prince ironiquement.

J'en étais déjà malade rien qu'à sa vue. Oui, j'avais l'impression d'aller mieux mais il me dégoûtait.il m'avait abandonnée.

- dégage Dis je faiblement. Partez tous les deux.

-Hein?
Tel fût leur réaction
Je soufflais un bon coup avant de prendre une grande inspiration et d'expirer pour dire
- Vous m'avez entendu partez... laissez moi mourir.
-Elle a perdu la raison. Dit le servant.
-Nous sommes là pour te sauver Olympe me dit le prince.
- Pars et dégage ! Dis je en essayant de hausser le ton et en essayant de me lever et me déplacer pour les repousser.
Tu mas fait trop de mal alors pars et je ne veux plus jamais te revoir ! Dis-je

Je pleurais de douleur. Mon ventre me faisait si mal et j'avais le coeur brisé par ce prince....de pacotille
J'essayais de me lever mais je retombais. Le prince m'attrapa avant que je m'écrase de tout mon poids sur le sol de bois.

- je-je suis désolé pour tout dit le prince. Je- "

Je n'arrivais pas à l'entendre il était flou.

Je finis par sombrer dans l'inconscience.

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