Point de vue de Tokyo.
Je n'avais jamais couru aussi vite de toute ma vie. J'étais là première à être arrivé. J'ignore ce que je faisais mais je sentais que seule moi pouvait le faire changer d'avis. Je ne pouvais supporter ce spectacle macabre. La bande était là au complet à présent. Ma meilleure amie risquait sa vie parce que je n'avais pas attaché cet animal ! Où était parti le Gandia qui m'a laissé dormir ? Celui qui m'a donné à manger ? Celui que j'ai soigné ? Ça ne pouvait pas être la même homme ! Je refusais d'y croire. Les tirs et le hurlement de Nairobi me tira de mes pensées. Sa tête dépassait de la porte. Helsinki tira. Nairobi hurla. Je vis Bogota lui demander où il l'avait touché. J'entendis Gandia les menacer. La réponse de Nairobi ne surprit. Il essayait de contenir l'hémorragie. Ainsi il s'en voulait. Je sentais que tout allait partir en couille. Je ne pouvais plus le supporter ! Je devais faire quelque chose ! Au fond de moi de moi je savais que j'étais la seule qu'il accepterai d'écouter.
- « GANDIA ! ARRÊTE ! JE T'EN PRIE ARRÊTE !!!! » hurlais-je.
Tous me fixait. Je m'approcha de la porte. Nairobi me fit non de la tête mais je continua d'avancer sous le regard inquiet de mes amis.
- « Gandia ? » l'appelais-je.
- « Tokyo ? C'est toi ? » demanda-t-il.
L'intonation de sa voix me surprit. Il était calme presque doux. Il semblait même inquiet. La bande entière remarqua d'ailleurs ce changement.
- « Tu veux que ce soit qui imbécile ! Bien sûr que c'est moi ! » répondis-je en levant les yeux au ciel, sur mes gardes.
- « Qu'est-ce que tu veux ? » demanda Gandia vexé.
- « Relâche la ! S'il te plaît relâche la ! »
- « Pourquoi ferais-je cela ? »
- « On est beaucoup plus que toi ! Si elle meurt tu meurs ! Par compte si tu la relâche, t'as une chance de rester en vie et que je te bute pas direct en ouvrant cette putain de porte ! »
- « J'ai une autre idée. Je sors avec elle et vous restez où vous êtes. »
- « Non. Je ne peux pas te laisser faire ça. » répondis-je.
- « Pourquoi ? »
- « Parce que je sais que tu profiteras du moindre instant pour la buter dès que tu seras en sécurité ! »
- « Tu n'as donc toujours pas confiance en moi ? Après tout ce que nous avons vécu ? »
Je compris le sous-entendu.
- « Si c'était avant peut être mais plus maintenant ! T'es complètement fou fils de pute ! »
Il ne répondit pas. Je crois que mon insulte l'a blessé.
- « C'est ma meilleure amie ! Laisse-la partir ! Je refuse que tu lui fasses du mal ! »
Un autre silence de plomb s'en suivit.
- « Si je lui en fais, tu m'en voudras ? » demanda-t-il, brisant le silence.
Cela surprit tout le monde, moi la première.
- « Bien sur que oui connard ! Je te tuerai de mes propres mains ! Tu souffriras tellement que tu me supplieras à genoux d'arrêter ! JE TE TUERAI TU M'ENTENDS ! »
- « Je ne peux pas la relâcher. Si je la relâche vous me tuerez ! »
Il semblait moins sûr de lui, sa voix tremblait. Je fixais Palerme. Il hocha la tête.
- « Si tu la relâche sans aucune violence ni aucune autre blessure et que tu te rends sans opposer la moindre résistance, tu as ma parole que personne ne te tirera dessus ou ne te tuera. Je me chargerai moi-même de te menotter et de te ramener avec les otages ! Mais seulement si tu la relâches saine et sauve et que tu te rends ! » dis-je.
Il sembla réfléchir. Je croisais les doigts pour qu'il accepte. Honnêtement je sentais au fond de moi que s'il se trouvait face à moi, arme à la main et prêt à tirer, je serais incapable de le tuer ou de voir quelqu'un le faire. Qu'est-ce qui a changé ? Je ne me comprends plus moi-même...
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¡Hola mis ángeles!
Ça va ? Moi je vais bien !
Voici donc notre douzième chapitre qui, je l'espère, vous plaira tout autant que les autres.
On arrive dans la partie la plus intéressante à mes yeux 😊😉
Alors qu'en pensez-vous ?
Vous croyez que Gandia va écouter Tokyo ou pas ?
Je viens de trouver une phrase qui je trouve ça très bien avec cette histoire :
Quand l'amour frappe au hasard ça peut créer des ravages.
Prenez soin de vous !
Je vous aime ! ❤️❤️❤️
¡Besos a todos! 💜
VOUS LISEZ
Si j'avais su mon amour...
FanfictionJ'étais censé la tuer. Pourquoi je n'ai pas pu ? Je l'ignore... Je suis perdu... Ça faisait si longtemps que je n'avais plus ressenti ça. Ce besoin inarrêtable de protéger quelqu'un. Est-ce que...je l'aime ? Non ! Non je ne peux pas je suis marié...
