Quand la seconde A ship leurs profs (MHA Multiship) - [TERMINE]

6. "Tu comptes pour moi"

C'est vrai quoi, c'est qu'un bisou sur la joue. Pourquoi je réagis comme ça ? Parce que ses lèvres sont douces et chaudes ? Parce qu'il est affreusement mignon quand il rougit ? Parce que c'est Hizashi qui a fait ce bisou ? Sûrement un peu de tout ça...
Si ça avait été quelqu'un d'autre, comme Midnight ou All Might, je l'aurais juste frapper. Mais là...j'ai jute envie de faire pareil.
Du coup, je rentre dans ma chambre, et dépose mon sac et en sors tout ce que j'avais emmené. Comme prévu, Yami se précipite sur le coussin, comprenant qu'il est pour lui, et il prend aussi un moment pour se frotter contre ma jambe en miaulant.

Moi : salut Yami, papaizawa est rentré. C'est pour toi tout ça, je suis allé chercher chez moi. Ce week-end tu iras là bas aussi, et tu pourras rencontrer Diego, ton grand-frère. T'inquiète pas il sera gentil. Je te laisse 5 minutes, je dois aller faire un truc. A toute suite.

Quand je constate qu'après s'être roulé en boule sur le coussin il s'endort, je me relève et sors de ma chambre.
Je rejoins immédiatement celle d'Hizashi, et toque à la porte. Je vois cette dernière s'ouvrir lentement, et un Hizashi déprimé apparait devant moi.

Ah, je déteste le voir comme ça, c'est trop douloureux pour moi...
Ne sachant pas quoi lui, et remarquant qu'il ne risque pas de dire quoi que ce soit, j'ouvre un peu plus sa porte, puis l'attrape par la nuque d'une main.
Je le rapproche de moi et colle mes lèvres à sa joue, sentant immédiatement son visage chauffer sous mes lèvres.
Puis, je me décolle de lui, mon visage sûrement aussi rouge que le sien, puis lui fait un petit sourire.

Moi : arrête d'être triste. Je n'aime pas te voir comme ça.

Il reste figé, trop choqué pour dire ou faire quoi que ce soit, et sur ce je m'en vais, retournant dans ma chambre pour m'occuper de Yami.

Pdv Present Mic (avant qu'Aizawa toque à sa porte)

Bon, c'était génial de faire ça, entendons nous bien. Sa peau est aussi douce que ce que je m'imaginais...
Mais...même s'il a rougit, ça ne veut pas forcément dire la même chose que pour moi. En plus je suis partit direct, alors bon...
Je n'arrive vraiment pas à savoir ce qu'il pense de moi, ni ce qu'il peut bien ressentir. Mais je n'ai pas le temps d'y penser plus, car quelqu'un toque à ma porte. A la façon de toquer, je sais que c'est lui. C'est le seul chez les profs à être aussi doux avec la porte. All Might la casse presque, Midnight toque beaucoup trop de fois, et les autres toque de manière sèche. Lui...c'est doux, calme...comme lui.

Je me lève donc de ma chaise de bureau sur laquelle j'étais assis, puis vais ouvrir, ne prenant même pas la peine de faire un sourire. Mon expression triste reflète bien mon état d'esprit. 
Je le regarde un moment, me remémorant son visage rouge de tout à l'heure. Il était vraiment mignon à ce moment là.
On dirait qu'il ne sait pas quoi dire. Et moi même, je ne sais pas quoi faire ou dire. Donc bon...
Seulement, lui, il sait quoi faire. Il ouvre la porte en grand, puisque je l'avais seulement entrouverte, et attrape ma nuque pour me rapprocher de lui. Il colle ses lèvres sur ma joue doucement, restant dans cette position un moment. J'ai le temps de savourer le moment, sentant la douceur de ses lèvres sur ma peau. J'aimerais tellement sentir ses lèvres contre les miennes...
Quand il se décolle de moi, je suis bien conscient que je rougis énormément, et je n'ose pas bouger. Et surtout, je me fige en voyant que lui aussi rougis énormément, un petit sourire sur le visage.

Shota : arrête d'être triste. Je n'aime pas te voir comme ça.

Puis, sur ces paroles, il s'en va, me laissant seul avec mes pensées.
Il n'aime pas me voir triste...il s'inquiète pour moi du coup ? Ah, je comprends rien...
Du coup, sur un coup de tête, je sors également dans le couloir et le rattrape, la plaquant contre sa porte qu'il s'apprêtait à ouvrir.

Moi : ça veut dire quoi ça ?
Shota : ça quoi ?
Moi : ce que tu viens de dire. Ca veut dire quoi "je n'aime pas te voir comme ça" ?
Shota : ça veut dire que quand je te vois triste, ça me fait souffrir. La dernière fois que je t'ai vu comme ça, c'est parce que tu t'étais pris un râteau par une fille du lycée. 
Moi : mmh...donc...tu t'inquiètes pour moi ?
Shota : évidemment idiot. Pourquoi je ne serais pas inquiet ? Mon meilleur ami ne sourit plus, forcément que je m'inquiète.
Moi : ton meilleur ami...

Ouch, ça fait mal ça...je l'aime tellement, et lui...je ne suis que son meilleur ami. Avant, j'aurais tout donné pour qu'il me dise ça. Mais là...

Shota : oui, mon meilleur ami. Le seul qui me comprenne. Je sais que je suis tout le temps blasé, au point que même toi tu ne sais pas ce que je pense ou ressens. Mais...je t'assure, tu comptes pour moi.
Moi : d'accord...tu comptes pour moi aussi Shota...
Shota : dis moi ce qui ne va pas alors.
Moi : je peux pas. Désolé. Je vais aller dormir, je suis fatigué. Fais un câlin à Yami de ma part.

Je le lâche, totalement vidé de mon énergie, puis retourne à ma chambre, sentant le regard de Shota sur moi. Il s'inquiète, je le sais maintenant, mais...comment lui dire que son fameux meilleur ami est fou amoureux de lui ?

~ time skip : vendredi soir ~ (c'était le lundi soir là)

Pdv Shota

Il a passé la semaine à m'ignorer...totalement...
Et bien que de temps en temps des incidents improbables nous rapprochais, tels que être enfermé dans la salle des profs pendant une heure, tomber sur lui quand je le croise dans un couloir, ou même devoir chercher mon écharpe de ruban qui s'était retrouvée au même endroit que son micro, il ne m'adressait plus un regard ni une parole. Il faisait comme si je n'étais pas là.
Enfin, espérons que le week-end le fasse réfléchir et qu'il redevienne lui-même lundi. Moi, je rentre chez moi, Yami dans les bras, le sac que j'avais en début de semaine sur l'épaule, et une autre sac avec des vêtements sur l'autre épaule.
Une fois devant la porte de mon appartement, j'entendis des bruits de griffes contre la porte. Diego sait que je rentre le vendredi soir, c'est pour ça. Du coup, je pose mes sacs, tiens fermement Yami contre moi, puis ouvre la porte, prêt à accueillir mon chat géant. Dès que la porte s'ouvre, Diego me fonce dessus et manque de me faire tomber. Je le caresse gentillement, et quand il se calme enfin, je le fais s'asseoir et m'accroupis pour lui montrer Yami, qui s'était emmitouflé dans mon écharpe.

Le chaton noir extirpa sa petite tête des bandes de tissus, et flaira son nouveau frère. Diego le flaira à son tour, puis lui lécha la joue. Yami miaula doucement, alors je le déposa au sol et les laissa faire connaissance, un sourire attendri sur le visage.