Chapitre 21 : baiser lointain

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Il est 6h du matin, 2 semaines après, j'arrive pas à dormir, ma vision de cette nuit me hante, je ne pense qu'à ça, même quand je ne veux pas y pensé, j'ai cette image, ces images d'Ymir, qui pleure... mais toutes ces images disparut quand j'entends le bruit d'une porte qui s'ouvre deux trois pièces plus loin, il n'y a pas un bruit dans notre maison quand il fait nuit, malgré le fait qu'ils soient des vampires ils font en sorte de rester le plus humain possible pour ne pas attirer la haine et les chasseurs de vampires... alors en général ils s'isolent et travaillent, sinon ils se mettent dans un cercueil en faisant genre de dormir

mais Levi est celui qui déroge constamment à la règle, il s'en fout si les humains connaissent son identités, si il y a un chasseur de vampires il le tue sans hésiter car depuis son réveil.... Il n'est plus le même, pas du tout.

en parlant de lui, ça fait deux semaines il ne dort plus à la maison, il est chez une fille à ce que ma dit Armin, bizarrement toujours bien informé quand ça concerne les filles... il ne m'a pas adressé la parole une seule fois en ces deux semaines, il m'a même souvent bousculé et en sport il me tire des ballons en pleine gueule, il salit la salle de cours plus qu'une porcherie étrangement les jours ou je dois laver la salle...

j'ai l'habitude de ses changements d'humeurs, mais celui-là est si différent que j'ai l'impression qu'on ne s'est jamais connu alors que non, c'est le contraire, on s'est toujours connu

il se fout de moi, il se moque de moi, il m'ignore alors que quelques années avant il me prenait et me touché comme si j'étais la personne la plus précieuse de son monde, je me donné corps et âme pour le satisfaire, je suis même devenu sa poche de sang, son martyr, son "élu" comme il disait... la personne la plus importante de sa vie hein

sincèrement je suis une personne assez peu charismatique qui se laisse vite marcher dessus, manipuler, ou embobiner, il suffit que tu sois un minimum convaincant pour que je te loue une confiance démesurée, je suis trop bon, et ça, je pense que je vais vite le regretter

- tu reviens... encore... dis moi ton nom...

avant que je ne puisse me rendre compte de quoi que ce soit à ma fenêtre se trouvait, dans la pénombre continuelle de la nuit, le clair de lune éternellement éclairé par une beauté blanche et pure, contrasté idéalement avec ce que si ce passé devant moi

Un homme grand, même gigantesque se tenait debout dans le balcon de ma chambre, il se désintégrait en partant de ses pieds, il pleurait tellement, du sang qui n'arrêtait pas de couleur de son coeur, et l'amertume d'une vie... mais je voyais dans sa main une lame, et sur son épaule, le symbole d'une flèche qui se casse au bout de sa pointe, qui est-il ?

et pourquoi il ne rentre pas dans ma chambre ? ma fenêtre est grande ouverte, et puis qui est-ce qui parlait tout à l'heure ? l'homme lâcha sa lame se qui ne fit aucun bruit, le bruit sensé du métal contre la pierre n'a jamais eu lieu

il se désintégra complètement jusqu'à laisser une trainée de poudre blanche s'envoler vers le clair de lune

Je me sentais sale, pourquoi ? je couru vers ma salle de bain pour me laver les mains qui me semblé terriblement souillées

j'ai l'impression d'être la cause de sa mort alors que je ne l'ai jamais vie de ma vie, sa tristesse dans ses yeux alors qu'il possédait une arme en main, sans doute pour me tuer dans mon sommeil, mais pourquoi n'est-t-il pas rentré dans ma chambre alors qu'il pouvait, pourquoi n'avait-t-il plus de coeur...

- pourquoi... pourquoi....

je me sentais si sale et si souillé, je me grattais la peau des mains si fort que je commençais à saigner, puis ma vue se brouille, j'aperçois un gars venir vers moi alors que je m'évanouie petit à petit, je respire fort, j'ai chaud, tellement chaud, je vais tomber encore plus bas que le sol à ce rythme

puis avant que je ne ferme les yeux, le garçon dont je ne voyais pas bien le visage, me souriait, je voyais ses belles dents, et puis, il me prit dans ses bras, me serrant contre son coeur...

 le corps aussi froid que de l'eau d'un lac en plein hiver, ce beau sourire, mais je ne reconnais pas cette odeur, il sent la rose, mais je n'ai jamais senti qui que ce soit sentir cette odeur si élégante et qui paraît si.. si ancienne

je pris dans mes forces pour ouvrir mes yeux le plus possible pour être sur de ce beau jeune homme qui se trouve être en train de me donner plus d'affection que 10 ans d'existence dans ce bas monde

quand j'ouvris les yeux, j'ai vu, cet homme, habillé comme un prince charmant, l'allure la plus raffinée que je n'ai jamais vu, ce sourire que je reconnaîtrais entre mille même si je ne l'ai vu que 2 fois, ces yeux en forme de chat, ces cheveux noirs comme la nuit, et sa froideur que je connais que si bien...

mais...

- Lev-

ses douces lèvres sur les miennes, comme elles ne s'étaient jamais quittées depuis l'éternité


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[ERERI/RIREN] La face cachée de la LuneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant