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L'ESPOIR, c'est ce qui fait vivre

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L'ESPOIR, c'est ce qui fait vivre.

L'espoir, c'est se projeter dans un avenir meilleur que l'instant présent.

L'espoir, c'est ce qui aide à avancer, c'est ce qui permet de surmonter chaque épreuve du quotidien.

Pour Barbara, c'est à ses quatorze ans qu'elle a perdu espoir.

Tout a commencé par le Joker qui a menacé de faire exploser un hôpital de Gotham, sa ville natale. Cela a suivi par la prise en otage toute la ville, la terreur de toute la population.

Ses parents ne pouvaient plus vivre dans cette ville des horreurs. Ils venaient tout juste de se remettre de la terrible épreuve de panique générale due à un gaz psychotique, sans compter la violence et la corruption qui envahissaient les rues jour après jour. Personne ne pouvait s'imaginer élever une enfant dans cet endroit.

Vingt minutes. C'est le temps qu'ils ont pris pour remplir leur voiture du maximum d'affaires possible. Vêtements, brosse à dents, un peu de nourriture et de l'eau, sans oublier toutes leurs économies. La jeune fille serra contre elle sa peluche fétiche le temps de remplir son petit sac à dos de jouets, de faire un dernier tour dans cette maison où elle a grandi, et de se rendre à la voiture. Ses parents n'ont même pas pris la peine de garder avec eux leur chat - il s'en sortirait sûrement mieux qu'eux dans les rues.

Leur but, pourtant simple, était de s'enfuir et de se construire une nouvelle vie loin de cette métropole maudite. Ils avaient songé à Boston. Une ville calme, parfait pour accueillir une famille en quête de renouveau, et seulement à cinq heures de route de Gotham. Son père s'imaginait déjà emménager dans une plus grande maison que leur ancien logement. Sa mère souhaitait trouver un meilleur poste avec plus d'opportunités pour leur famille. Tous deux promettaient à Barbara une vie pleine de bonheur.

Ils roulèrent durant de longues minutes de silence, chacun faisant son deuil de leur vie passée. La nuit ne les gêna pas, mais un nouvel obstacle se dressa sur leur chemin. Les routes bloquées, le père de Barbara tape sur le volant pour klaxonner contre les conducteurs qui bloquent le passage.

― Putain d'embouteillages ! s'énerve-t-il.

― Calme toi, on va trouver un moyen de partir d'ici, le réconforte sa mère.

Barbara se retient de ne pas pleurer à cause des cris de son père. Certes, ils ne lui étaient pas destinés, mais elle percevait l'effroi de ses parents par leur façon de parler et d'agir, bien qu'elle ne comprenait pas tout ce qu'il se passait.

Elle cessa d'écouter ses parents et tourna la tête vers la vitre. Elle qui connaissait ces rues de Gotham, elle eut l'impression de redécouvrir sa ville de naissance. Les voitures s'étendent sur des kilomètres, tous à l'arrêt. Des automobilistes sortirent de leur véhicule pour crier d'avancer, certains même pour pleurer ou serrer leurs proches dans leurs bras. Les sirènes des polices résonnaient dans toutes les rues, ils croisèrent même quelques ambulances. Les rues étaient à l'abandon, la nuit accentua cette tension, même les animaux errants n'osèrent pas pointer le bout de leur nez dehors. L'ambiance qui s'en dégageait terrifia Barbara.

WHERE IS MY MIND ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant