Les Masques

Épisode 41 - J'apprends - Part XIII

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«Chère élève,

Quelle perspective ! C'est que vous maniez le matériel avec doigté. Je doute que vous ayez besoin qu'on ne le fasse pour vous.

Il est vrai que votre discrète lingerie ne laisse que peu de place à l'imagination. Ma concentration en prend un coup. Aidez-moi donc à retrouver mon flegme, moi qui suis, d'ordinaire, un animal de sang-froid.

Ce qui m'interpelle au sujet de vos résultats prometteurs et de vos prises décevantes, c'est que j'y vois une demoiselle qui met du cœur à l'ouvrage mais, il y a toujours un mais.

Quel est donc ce mais selon vous ?

a. Je suis tombée sur des gentils garçons ou des bourrins qui ne m'ont pas donné le résultat escompté. Avec certains je m'en suis approchée, avec d'autres ce fût un calvaire.

b. J'ai souvent l'impression qu'ils ne savent pas comment je veux être prise, avec quelle posture, sous quel angle, quelle lumière, quelle ambiance et j'avoue avoir bien du mal à leur expliquer.

c. Je préfère les femmes photographes, leur feeling est remarquable lorsqu'il s'agit de prendre une autre femme. Donc forcément, avec des hommes, ça ne le fait pas.

d. Autre

Pour les points, vous le saurez en temps voulu.»

En voilà une correspondance des plus bizarres. Cela est congruent avec le personnage. C'est la première fois qu'on me la fait celle-là, un questionnaire à choix multiples ! Surprise, bousculée et abasourdie par sa perspicacité, je me prête à ce quizz photograph-X. J'ai l'impression que mes courbes lui ont tapé dans l'œil, cela m'excite de plus belle de sentir qu'il est troublé lui aussi de l'autre côté de l'écran.

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«Vous mettez le doigt sur le nœud du problème. Je crois être peu érudite dans le domaine du maniement du matériel.

Mes réponses : a, b :(.»

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«Jeune fille,

je vous remercie de vous être soumise à ce petit quizz. Vos réponses sont tout-à-fait intéressantes et méritent d'être creusées.

Pour me permettre de mieux comprendre et de vous sonder en profondeur, je pense à un quizz sans ambages mais je ne sais pas si c'est de votre ressort...»

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«Je vous en prie cher professeur, bien que je craigne un peu ce que vous me réservez, je vous fais confiance et saurai faire face. J'ai hâte de lire la suite et me prêterai à l'exercice avec entrain.»

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«Je vous aurai prévenue...

Fermez les yeux, imaginez que vous êtes seule dans votre chambre, comme à cet instant et qu'une irrésistible envie de baiser vous prend, que faites-vous ?

a. Je résiste, j'essaie de penser à autre chose, je plonge le nez dans mes livres et je m'attache à trouver un homme qui m'aidera à atteindre un peu de plaisir. Mais jusque-là, c'est peine perdue.

b. Ben rien, j'attends qu'un homme arrive plus tard et me défonce pour libérer ce trop-plein, que seule une levrette acharnée pourra calmer.

c. Je m'octroie un moment avec mon petit clitoris adoré, mes doigts sont experts en pilotage d'orgasmes clitoridiens, et si ce ne sont pas mes doigts, j'aime à frotter mon bouton de plaisir contre un traversin, allongée sur mon lit.

d. J'apprécie une belle mise en scène, seule, avec tout ce qu'il faut pour être à l'aise, avec un miroir pourquoi pas, pour voir ma jolie chatte brûlante en plein émoi, s'enflammer face à mes yeux, se gorger d'envie, se tendre de désir et se faire lentement et longuement pénétrer par un de mes sextoys.

e. J'ai bien peur d'être une vraie délurée. J'adore me mettre en situation de petite catin prête pour une défonce en solo avec ce que je trouve sous la main, plus c'est gros mieux c'est.

f. Et mon petit cul alors... on l'oublie ? MonsieurX, svp, pourriez-vous ajouter quelques options pour que ce quizz entre dans les... anales ?

g. Autre, veuillez préciser. »

Ces mots sont autant de caresses sur mon corps. Douces ou plus appuyées, elles m'ébranlent, elles me branlent. Les lire m'indigne au plus haut point mais me tend jusqu'à la rupture. Il parle de traversin, est-il en train de hacker mon PC et de m'observer par la webcam ? Peu importe, le professeur baise avec mon esprit et il le sait, je le sais, je le laisse faire. Je chevauche mon coussin comme je n'ai jamais osé le faire. Portée par son aura sexuellement bienveillante, je ne ressens pas la honte habituelle mais plutôt une audace désinhibée. Les quelques verres de vin ne sont pas étrangers à cet état.

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«Vous êtes très direct très cher, mais je ne m'offusque en rien, rassurez-vous. Au contraire...

Au risque de vous décevoir, ma réponse est a. Je ne suis pas de celles qui se masturbent. Je ne pense pas l'avoir fait un jour.»