CHAPITRE 7 :
Je m'installe dans mon lit, quand je reçois un coup de téléphone :
Moi : Allo ?
Loïs : Elena ! Elena ! Je t'en supplie !Elle pleure, ça s'entends. Dans ça voix, on peut sentir de la peur, je dirais même qu'elle est terrorisée. Cela m'inquiète vraiment.
Moi : Qu'est-ce qu'il se passe ?
Loïs : J'ai peur, il faut que tu m'aides !
Moi : Comment ? Dis-moi !
Loïs : Je sais pas où je suis ! J'ai trop peur !
Moi : Décris-moi ce qu'il y a autour de toi.
Loïs : Je sais pas ! Y'a rien ! Enfin, je suis assise sur un chaise. On dirait un garage... Mais y'a rien autour de moi ! Je suis seule ! J'ai les pieds attachés à la chaise.
Moi : Mon dieu ! Mais comment t'es arriver là ?
Loïs : Je sais pas ! Je me souviens pas de grand chose. J'étais avec Robin. Enfin, je crois. Mais je sais plus ! Aide-moi !
Moi : Écoute, déjà, ne panique pas. Je vais t'aider.
Loïs : Vite ! Je t'en supplie ! J'ai peur.
Moi : Je fais de mon mieux.Je raccroche, sort de mon lit aussi vite que possible, attrape une paire de chaussures et sort de chez moi, en pyjama, oui, mais je m'en fiche. Il faut que je l'aide.
Je cours, le plus vite que je peux.
Quand mon pied droit décide d'aller dans une autre direction que moi. Je tombe comme une gamine d'un an qui ne sait pas encore bien marcher.
Je suis étalée par terre. Je m'appuie sur mes bras pour me relever.
J'ai des traces de terre partout et le genou droit écorché. Mais c'est pas grave.
Je continue de courir en direction du Mobil-home de Robin, peut-être qu'il sait des choses.Quand j'arrive à ma destination, je frappe à la porte. Une dame brune, d'une quarantaine d'années, habillée d'un peignoir blanc, m'ouvre. Ça doit sûrement être sa mère.
??? : Bonsoir mademoiselle, que voulez-vous à cette heure si tardive ?
Moi : Bonsoir, euh.. Madame, Robin est là ?
??? : Non, désolé, il est partit, je ne sais pas où, mais il n'est pas ici.
Moi : Oh non... C'est pas vrai...
??? : Désolé mademoiselle. Passez une bonne nuit. Au revoir.
Moi : Euh.. Oui.. Vous aussi madame. Au revoir.La porte se referma.
Mais comment je vais faire moi. Je sais pas où je dois aller.
Je pense que je vais avoir besoin d'aide.
Je cours jusqu'à chez Ethan.Je frappe. Il m'ouvre après cinq minutes, en caleçon, les cheveux décoiffés, à moitié endormi.
Ethan : Elena ? Qu'est-ce qui t'amène ?
Moi : Ethan ! J'ai besoin de toi !
Ethan : Qu'est-ce qu'il y a ?
Moi : Loïs. Elle m'as appelé en panique, elle est enfermé dans un garage bizarre, toute seule. Enfin, j'ai besoin de ton aide !
Ethan : Ah ah ! Sympa ta blague ! Bon, moi j'vais m'recoucher.
Moi : Non ! Ethan ! C'est pas une blague ! Je te le jure !
Ethan : Nan mais t'es sérieuse ? C'est quoi ? Une caméra cachée ? Un film ? Ils sont où les caméramans ?
Moi : Arête ! Oui je suis sérieuse ! Il faut que tu m'aides !
Ethan : Et comment ?
Moi : Tu sais où est partir Robin ?
Ethan : je crois qu'il est avec des potes à lui qui habite pas loin du camping.
Moi : Où ? C'est où ? Vas t'habiller et montres-moi !
Ethan : Ok, rentre, attends-moi, j'arrive dans cinq minutes.Je m'assois sur une chaise et l'attends.
Il reviens cinq minutes plus tard, vêtu bas de jogging noir et d'un débardeur gris avec une image de Mickey dessus.
Moi : Sympa le tee-shirt. Dis-je en rigolant.
Ethan : Merci, merci.
Moi : On y va !
Ethan : D'acc' !On court tout les deux en direction de cette fameuse maison.
Nous arrivons à peine dans le jardin que nous entendons un cris. Je reconnais cette voix, c'est Loïs !
Loïs : Lâchez-moi !!! Au secours ! Aider-moi ! Je vous en supplie !
Ethan : Oh putain !
Moi : Mais il faut qu'on l'aide ! Frappe !
Ethan : T'es malade ! J'ai pas envie de me faire taper !
Moi : T'es courageux toi ! Tu préfères la laisser comme ça ?Il ne me répond pas.
Je prends mon courage à deux mains, me dirige vers la porte et frappe.
La porte s'ouvre...
VOUS LISEZ
~ Le jour où ma vie a basculé ~
Teen FictionJe m’appelle Elena, j’ai 15 ans. Je ne suis pas le genre de fille qui se fait remarquer. Mes cheveux sont châtains, plutôt longs et ondulés. J’ai les yeux brun-orangé. Je suis plutôt petite et mince. En ce moment, nous sommes en vacances d’été, ma...