FIMI

18.

⚠️Attention ! Le chantage n'est pas bien ! Ne pas reproduire ces actions ⚠️

Ps : ce chapitre est légèrement hot donc... voilà quoi 😶 (pas de détails haha)

Bonne lecture ! ;)
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FLASHBACK 14 janvier 2020

PDV Selya

- Rosa, écoute ça ne va pas.

- Qu'est-ce qu'il y a bébé ?

- ne m'appelle pas bébé s'il te plaît...

Rosa se releva, et s'assit à côté de moi dans le lit, la couverture autour de sa poitrine nue.

- du coup ?

- Tu es ma directrice, notre relation doit être professionnel, et non sexuelle.

Elle mit ses bras au-dessus de mes épaules, ma tête coincée entre ses deux mains.

- Étant donné que je suis ta boss, il ne peut rien nous arriver.

- Oui, mais...

Elle m'embrassa pour me faire taire. Je détourne mon visage pour l'éviter, et me relevai en la repoussant.

- Tu couches avec combien de femmes ?

- Ça ne te regarde pas.

- Si ça me regarde Rosa.

- le principal, c'est que je couche avec toi non ?

- Donc je suis juste ton plan cul, c'est ça ?

- Je ne t'ai jamais fait croire le contraire.

- Tu me dégoûtes.

Je sors du lit, et enfile mes vêtements de la veille.

- Attend Selya...

- Quoi encore ?

- Tu n'es pas comme les autres...

- Sérieusement ? Tu ne savais pas trouver encore plus cliché comme phrase ? C'est désespérant, comment j'ai pu être aussi conne sérieux.

Je sors de sa chambre, et de son appartement. Je passe la porte sans même prendre la peine de la fermer derrière moi.

16 janvier 2020

Nous sommes lundi, je n'ai quasiment pas dormi de la nuit. L'idée de revenir travailler nuisait à mon sommeil, et me coupait même l'appétit. Après deux jours d'absence, sans répondre à ses messages ni ses appels, je vais devoir affronter Rosa.

Je ne suis pas du genre à dépendre ou encore à me soumettre aux gens. Mais quand il s'agissait de Rosa... C'était différent. Elle est avant tout ma directrice, et je tiens énormément à ce travail. C'est vrai, sans lui, pas moyen de payer mon appart, ni de quoi me nourrir. Sans oublier mes frais de scolarité que je dois gérer seule depuis que mes parents m'ont mise dehors.

J'entre dans le bar. Comme d'habitude, Christophe et Laura nettoyaient à l'eau la salle, pendant que Jean et Cécile s'occupaient des réservations. Je me dirige vers mon casier, afin de me changer.

Au loin, j'entends les pas d'une femme. Je les reconnais, il s'agit de Rosa, personne d'autre porte de talons ici.

Je reste la tête dans mon casier, niant son existence. Sa voix me fait sursauter quand j'entendis « Selya, dans mon bureau ». Ça sent mauvais pour moi.