10. Les rues de ma peine

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Ça fait maintenant environ un mois qu'Olivia et moi sommes en fréquentation. Bien sûr, je n'ai rien dit à personne; je ne veux pas que cela se sache. Parce que, si au final ça ne fonctionne pas, je ne veux pas qu'ils aient pitié de moi ou je ne sais quoi d'autre. Et, surtout, je ne veux pas qu'ils aient de trop grandes attentes sur cette relation.

Bref, mis à part cette parenthèse, ça fait aussi environ un mois que je n'ai plus de conquêtes d'un soir et qu'il n'y a qu'avec Olivia que je m'envois en l'air. Son corps de déesse et ses longs cheveux blonds m'hypnotisent...

Ce matin, je me réveille avant elle qui dort encore paisiblement à mes côtés. J'en profite pour la regarder quelques minutes. On dirait un ange. Si paisible. Nous avons passé la nuit ensemble à regarder des films, mais pas que. Plus je pense à notre rencontre et à l'évolution qu'elle a prise, plus je me persuade que je ne mérite pas cette chance de l'avoir dans ma vie. Mais, elle a changé ma vie; elle m'a ressucité.

Doucement, je me lève et vais préparer du café et un petit-déjeuné léger, parce qu'elle n'est pas du genre à beaucoup manger le matin. Œufs et pomme de terre rissolées. Une fois son assiette prête, je vais lui porter dans la chambre sur un plateau avec son café au lait. Je retrouve ma douce assise sur le lit en train de perdre son temps sur son téléphone. Elle regarde probablement ses courriels.

— Bon matin, Beauté ! lui dis-je en souriant de toutes mes dents.

Levant la tête, son visage s'illumine. Je n'ai aucune idée si c'est à la vue de mon superbe corps (oui, je sais, ça fait macho) ou à l'arrivé du plateau que je pose sur ses cuisses, mais on s'en fout. Je m'asseois ensuite sur le bord du lit, à ses côtés, après avoir posé un bisou sur sa joue.

— Merci beaucoup ! Tu as déjà mangé ? me demande-t-elle, tout sourire.

— Un peu, je n'avais pas tellement faim.

— Tu commences à travailler à quelle heure ?

— Aujourd'hui, j'ai une petite journée : de onze heure à dix-huit heure. Et toi ?

— Congé ! me nargue-t-elle en tirant la langue.

— Putain, chanceuse ! J'aurais tellement aimé avoir ma journée, mais l'argent ne rentrera pas toute seule dans mon compte.

Elle rigole un peu en approuvant ce que je viens de dire.

— Est-ce que je peux rester ici en t'attendant ? demande-t-elle.

— Fais comme chez toi ma belle. Quand j'aurai terminé, ça te dis qu'on aille se promener dans Central Parc ?

— Rien que toi et moi ?

— Rien que toi et moi bébé, dis-je en lui faisant un petit clin d'œil.

La laissant siroter son café et profiter de son petit-déjeuné, je me lève et file à la douche. J'en profite pour me raser et tailler ma barbe. Je la laisse pousser un peu et l'entretiens puisqu'Olivia l'aime beaucoup. Qu'est-ce qu'un homme ne ferait pas pour plaire ? C'est une vraie question !

Bref, ceci fait, je me vêti d'un T-shirt blanc et d'une chemise bleu marine, dont je remonte les manches, avec un jeans noir – pas usé et sans trou, je tiens à le préciser ! En sortant de la salle de bain, je tombe sur ma belle blonde, dos à moi, en train de s'habiller.

"Putain, qu'est-ce qu'elle est sexy !" me dis-je en la matant et me mordant la lèvre du bas.

Elle attache ses longs cheveux de déesse en un chignon haut, me donnant le plaisir d'admirer son dos nu et ses fesses moulées dans son sous-vêtement noir. Je devrais regarder ailleurs, parce que là j'en sens un qui commence à se réveiller et ce n'est pas le moment. Je ne dois pas être en retard; pas aujourd'hui en tout cas.

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⏰ Dernière mise à jour : Dec 22, 2020 ⏰

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