Apprendre à se relever - Arya

Chapitre 18

Rita : et c'est comme ça que ma mère a monté sa propre entreprise

Client : cool.

Rita : elle est un peu comme toi en faite.

Client : ne me compare pas à une personne qui utilise le désespoir des gens pour se faire de l'argent

Rita : Euh je... je suis confuse je ne vois pas ce qu'Arya a pu vous dire mais-

Client : elle ne m'a rien dit.

Malgré cela, Rita me fais signe que je vais me faire niquer par sa mère
J'ai rien fais putain !

Elle claque des doigts et me regarde

Rita : va me chercher à boire, dépêche toi

Moi : tu peux demander aux serveurs...

Rita : si je t'ordonne tu fais et en silence. Ça serait mauvais pour toi que ma mère apprenne que tu désobéis à ses ordres

Je souffle agacée et sous le regard surpris de l'origine de toute cette merde alias celui qui me paye pour les prochains jours, je me résigne

Moi : qu'est ce que tu veux boire ?

Rita : un whisky, et plus vite que ça

Je me lève et m'avance en direction du bar quand l'autre con me saisit le bras sans me regarder et fixe Rita avant de s'adresser à elle

Client : puisque vous ne semblez pas avoir compris, je vais vous expliquer. C'est elle que j'ai invité à dîner avec moi, votre présence ici n'est que le fruit de ma patience. Qui plus est, vous avez gâché mon repas et vous vous permettez de mal vous adressez à mon invité

Je croyais que j'étais pas son invité ?
Et puis à quoi il joue à la remballer ? Ça va me mettre dans la merde

Client : je vous demanderai donc de bien vouloir finir votre repas et vous en allez au plus vite. 

Rita : vous n'allez tout de même pas me dire que vous me rejetez pour cette pute ?

Hehe les enfants disputés vous sans me m'être dans vos affaires merci

Client : tout compte fait, je ne supporte plus votre présence. Dégagez de mon hôtel avant que je n'appelle la sécurité.

Son hôtel ? Genre ce truc bling bling digne de films américains c'est à lui ?
Je comprends mieux sa réaction lors de notre premier dîner
Pourquoi je fais la meuf surprise, c'est sûrement ce que les riches s'offrent entre eux comme cadeau d'anniversaire

Rita prends son sac et me dévisage avant de quitter la table la tête haute

Malgré cela, il garde sa poigne fermé et assez douloureuse sur mon bras

Moi : euh, pouvez-vous me lâcher maintenant ?

Il tourne sa tête, qui jusqu'à maintenant jetait des regards noirs en direction de la sortie, et je vis qu'il était euh comment dire... énervé serait trop peu pour exprimer ça
Je vais décéder sous peu je pense
Soit de ses mains soit de celles de ma patronne