Chapitre 15

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**** : Mais moi je serais toujours là pour toi, et tu le sais. J'ai merdé la dernière fois mais je te jure que ça ne se reproduira plus. Pardonne moi ma belle

Avec lui au moins, je sais déjà à quoi m'attendre....

Ouais, je devrais subir à nouveau ses crises de jalousie excessives et sa possessivité étouffante, la douleur de ses coups et de mes souvenirs. Je devrais être une bonne chienne qui obéit en silence et se laisse faire.

Moi : ne m'approche plus jamais, sinon je te jure que le peu de patience que j'ai à ton égard va disparaître

**** : Tu me ferais presque peur tiens

Moi : Je n'ai plus rien à perdre et tu le sais très bien puisque c'est toi qui m'a tout volé. Je pourrais passer le restant ma vie à te traquer sans relâche avant de te torturer à petit feu et enfin te tuer en te faisant horriblement mal parce que oui, je te déteste au point de devoir sacrifier ma vie pour pourrir la tienne. Alors je te conseille de ne vraiment pas me sous-estimer

Avant, par amour pour lui j'aurais offert ma vie désormais je le fais par haine. Entre l'amour et la haine il n'y a qu'un pas n'a jamais été aussi vrai que maintenant

Je le vis tenter de reposer les mains sur moi mais j'entendis une voix que je reconnaissais bien. Ayden, le mec pas trop mec de May, poussa ce connard et lui fit signe de partir 

Ayden : je crois que c'est le moment pour que tu te casses

Il me regarda mal et dévisage Ayden puis s'en alla finalement. Je dois avouer que je ne suis vraiment mais alors vraiment pas bien. Il ne sait sûrement pas qu'il vient d'éloigner l'origine de tous mes problèmes, mon violeur d'ex. Il doit sûrement penser que ce n'était qu'un client alors j'en profite pour reprendre a comédie comme si tout allait bien et que je gérais la situation 

Moi : si un jour on m'avait dit que c'était toi qui allait me débarrasser d'un client relou

Ayden : il voulait quoi ce connard ?

Moi : à ton avis ? Toi qui aimait bien rappeler que je suis une pute, tu crois qu'on me paye à quoi ?

Ayden : à croire que je m'y connais, t'avais juste l'air de pas vouloir

Je ne veux jamais, mais on ne me demande pas mon consentement, juste que j'écarte les jambes de gré ou de force 

Moi : et c'était le cas, mais tu sais bichette, les gens, toi y compris, avaient tendance à croire que puisque notre taff n'est pas très respecté, on est à votre disposition. On est toujours des humains, alors quand c'est non c'est non peu importe le nombre de billets que tu me promets.

Ayden : je vois

Un blanc s'installe tandis que j'allume une cigarette. C'est comme tout à l'heure, on a rien à se dire et j'aime plutôt ce silence admirant la fumée qui n'avais pas détruit mes poumons depuis presque 3 ans. J'ai toujours ce paquet sur moi comme pour m'accompagner partout et me soutenir si je craque, et le voir lui m'a fait craqué 

Ayden : je t'accompagne chez toi ?

Moi : si t'as joué au prince charmant pour m'amadouer tu te fout un doigt dans le cul

Ayden : orh ta gueule c'est juste que je me sentirais coupable si je laissais une pote de May seule à cette heure là

Comme vous l'aurez remarqué, nous ne sommes pas de grands amis. Il est plutôt proche de Néo et encore plus de May. Après tout, lui aussi n'est gentil avec moi que pour son propre intérêt, s'attirer les faveurs de ma "meilleure" amie 

Apprendre à se relever - AryaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant