Baptiste avait fini de manger et s'était enfui du réfectoire après avoir trop longtemps admiré l'homme devant lui.
Cela devenait compliqué de retenir ses yeux, ils devenaient chaques jours plus incontrôlables, il se jurait qu'un jour il ne pourrait les décrocher...Le brun soupira se souvenant de la dur journée qui n'était même pas fini. Après tout, il avait un argument pour ne pas rentrer chez lui de bonne heure, mais il aurait préféré finir les cours tôt afin de se réfugier dans le bar de la ville.
Non, ce n'était pas pour boire loin de là, Baptiste n'était pas un grand fan d'alcool, et ce n'était pas non plus pour draguer, Il avait déjà sa proie.
Seulement.. le proprio était sympa, il lui donnait des cigarettes, à manger et il pouvait même emprunter son pc gamer. Ouai, ce mec était cool, c'était ce que se disait souvent Bapt. Il le considérait comme son paternel. Puisque son pauvre père travailler trop pour prendre soin de son fils.
Celui-ci lui en voulait, terriblement, même si il savait que tout ce que fesait cet homme était pour lui payer une éducation, de la nourriture ou même un loyer.. Cela lui déplaisait, Baptiste était sans doute quelqu'un de trop rancunier.
Mais s'était avant une famille aimante et joyeuse, sa mère et son père fesaient en sorte d'avoir des jours de congés pour les passer tout les en famille.. C'était admirable de delaisser leurs travails pour s'occuper de leur fils unique !
Cependant, le décès de Madame (il y a maintenant 2 ans), son mari n'a cessé de travailler, se projetant dans l'alcool et le travail. C'était sans doute l'une des raisons que l'adolescent haïssait tant l'éthanol, cette merde détruisait à petit feu son père qui le rendait affreusement violent et irrité.
...
Notre protagoniste pouvait peut-être passer pour un faible, mais il admettait que son géniteur le terrorisait, lorsque son corps avait trop enduré d'alcool pour être sain dans ses mouvements il l'intimidait, le brutalisait... Ces moments étaient dur à supporter pour le jeune, sans compter les paroles déplacées, il aurait voulu devenir sourd pour n'avoir plus à résister devant une telle cruauté que son père lui affectait.
𝓑𝓪𝓹𝓽𝓲𝓼𝓽𝓮 : —
L'odeur de pain fait maison m'as obliger à ouvrir les yeux, cette.. cette odeur me rappelle tant ceux de ma mère.
Elle les préparés le dimanche matin, elle se levait si tôt afin de confectionner ces délices...Je balaye la pièce des yeux, assie sur le fauteuil gris et souillé du salon, ce décors ne changera sans doute jamais, le tapis taché de cafés datant de quelques années. La table basse couverte d'une immonde nappe, poser le livre que mon père et dévoué à finir, le reste de bouteilles de bières qu'il a laisser traîner, tch. bordel il croit que ça va disparaître par le saint esprit ? Je laisse un soupire quitter mes lèvres avant de poser mes coudes sur le fauteuil pour me relever. Je me baissa, ramassant chacune des bouteilles pour me diriger vers la cuisine où l'odeur des petits pains se fesait davantage ressentir...
𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒗𝒖𝒆 𝒆𝒙𝒕𝒆́𝒓𝒊𝒆𝒖𝒓 : —
Baptiste s'était arrêté brusquement, à seulement quelques pas de l'entrée de la cuisine, les bières venaient toutes de s'écraser au sol dans un bruit sourd et les bouts de verres s'éparpillaient dans la pièce comme des notes de musique.
Une femme au corps fin et au cheveux long se tenait devant lui, dos tournés sortant la préparation du four. Baptiste connaissait cette femme et pourtant, il eut du mal à comprendre, comme connaître quelqu'un depuis des années, lui promettant d'être toujours présent mais de jour après jour, perdre son visage du regard.
Cette scène mettait mal à l'aise celui-ci, s'était grotesque et pourtant il s'empressa de s'approcher.
—Maman, tu es revenue..
Évidemment aucune réponse ne suivit ces paroles. Et ce qui s'apparentait à un rêve devenu rapidement le pire cauchemar que celui-ci pouvait faire. Il posa sa main sur l'épaule de sa présumé mère mais en baissant le regard, il vu sur son poignée s'écoulait du sang.
Baptiste souhaitait crier, qu'on lui vient en aide, mais prit d'un trop grand effroi aucun son ne sortie, ses jambes s'étaient empressés dans un état de désespoir de faire quelques pas en arrière, ses yeux demeuraient grands ouverts, sous l'effroyable vision, sa respiration s'était accélérée et l'air devenait étouffante. Ce n'était pas le sang du jeune homme mais de l'humain à ses côtés.
La source rouge provenait du cou de la femme, qui sombrait sur le corps de celle-ci jusqu'aux doigts, les goutelettes tombaient au sol semblait comme des poignards qui se plantaient un par un dans la cage thoracique de Baptiste, des sueurs froides glissaient le long de ses tempes, il se sentait comme impuissant.
Ses yeux devenaient si lourds devant ce supplice que ses paupières se fermaient seules. Il ne voulait qu'une chose, se réveiller, s'assurer que tout cela n'était qu'un mauvais cauchemar..
𝓑𝓪𝓹𝓽𝓲𝓼𝓽𝓮 : —
Je me réveille avec un énorme mal de tête mais aussi une douleur au bras gauche, j'entrepris d'ouvrir délicatement les yeux. bordel. salle de math.. Je passe simplement une main sur mon visage m'assurant de n'avoir aucune larme qui pourrait me tromper, puis en baissant mon bras, SUPRISE ? Non plus sérieusement, c'est quoi ce bordel ? Mon bras est en sang. Je soupire en comprenant évidemment la raison. Il m'arrive souvent de me blesser pendant mes cauchemar.. enfonçant mes ongles dans la peau. Cependant je n'en avais encore jamais fait au bahut..
Je relève le regard et m'aperçois que la plus part des élèves me regardent d'un mauvais œil. Merde. Est-ce-que c'est le faite de saigner du bras ou j'ai dis une connerie dans mon sommeil ?Je m'empresse de quitter la salle après avoir récupéré mon téléphone sur le coin de la table, c'était pire, pire que je n'aurais pu le croire, tout ces idiots, pas un seul n'a souhaitait me relever de mon sommeil traumatisant.
Je les détestes.. quel bande de connards.
𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒗𝒖𝒆 𝒆𝒙𝒕𝒆́𝒓𝒊𝒆𝒖𝒓 : —
Baptiste était enragé, il aurait voulu que quelqu'un l'aide, il savait bien que tout le monde l'avait entendu prononcer les mots "maman". Et évidemment, tout cette classe était au courant de la situation que celui-ci se trouvait. Il avait simplement fait comprendre son mécontentement en fermant violemment la porte de la salle de classe et avait filé dans les couloirs plongés dans la solitude. Il suivait les murs comme des repaires pour un aveugle, ses doigts effleurant les casiers froids par la saison d'un air ailleurs.
Les couloirs étaient vident,heureusement pour lui, il n'avait envie de voir aucun visage et encore moin d'un adulte, Baptiste les détestait tous. Il continua son chemin sans vraiment savoir dans quel direction il voulait aller, il était perdu, cette histoire le désorientait, le déstabilisait.
Le brun quitta finalement le long couloir pour se réfugier dans les toilettes, il voulait simplement se réveiller par de l'eau fraîche, il tira le robinet et versa l'eau presque glacé entre ses mains tremblantes jusqu'à son visage pâle qui en disait long de son état actuel. Il laissa simplement la lotion glisser jusqu'à retomber dans le lavabo dans un petit soupire triste, Baptiste passait si facilement d'une émotion à l'autre, il n'était même plus énervé, mais le chagrin et l'angoisse s'étaient emparés de son esprit Sa mère lui manquait terriblement et son père commençait lui aussi à lui manquait, il était jeune, quelques années auparavant, il n'aurait jamais imaginé devoir subir cette sensation constante d'être si bien entouré mais de se sentir si seul à la fois.
Si seulement, quelqu'un pouvait être là...
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-𝘙𝘦𝘨𝘢𝘳𝘥𝘦-𝘮𝘰𝘪. /𝐿𝑜𝑐𝑘𝑧𝑖𝑒/
FanfictionBaptiste était un simple garçon du bahut et pourtant, il n'était pas comme tout le monde.. Il était amoureux, mais pas de n'importe qui.. Est-ce-que même dans une société ou l'ont dit être libre de ses choix peut-on se sentir et être véritablement q...