𝘱𝘪𝘯𝘤𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘢𝘶 𝘤œ𝘶𝘳.

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𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒗𝒖𝒆 𝒆𝒙𝒕𝒆́𝒓𝒊𝒆𝒖𝒓 : —

Lucas n'avait pas bien entendu ses paroles, mais il réclama une réponse.

-Eh.. Dis moi au moin ton prénom !

Baptiste était déjà à quelques mètres de Lucas et il était rassuré de cette proximité, il se soupçonnait d'être capable de le frapper.

-Lâche moi. Jtai dis que je devais rentrer. Il gèle bordel.

-On est en France pas en Antarctique.

Le plus grand soupira et dans un geste rapide, il se tourna faisant marche arrière jusqu'à se retrouver face au petit, qui avait comme ce fameux jour, des yeux pétillants. Il s'était arrêté devant lui, et il remarqua un rictus apparaître sur les lèvres de l'autre, Baptiste commençait à haïr ce petit être. Mais il lui répondit.

-Baptiste. Juste Baptiste.

Et soudain, après ces mots, Lucas avait eu une drôle de réaction.

-Mais.. tu es le garçon..

Baptiste le stoppa dans son élan, Ils s'étaient compris tout les deux par un seul regard et finalement, le souhait du grand se détruisait à petit feu, depuis de nombreux mois, il avait fait tant d'efforts pour que celui ci le remarque et pourtant, il m'était lui même cette barrière.
ils venaient bientôt, tout deux faire un si grand pas et pourtant, Baptiste aller en faire 10 en arrière.

-Tu as raison on ne se connaît pas. Je suis juste un gars chelou ahah.

Il supprima devant les yeux bleus de son interlocuteur toute trace de leur discussion et reprit sa marche jusqu'à chez lui. Baptiste pouvait se détester, mais en ouvrant la porte de chez lui, il ne pouvait plus y penser.

maison de Baptiste.

-Bordel. Sa pu le cendrier dans cette baraque..

Il retira sa veste dans un long soupire l'accrochant au porte-manteau. L'intérieur était encore maintenu dans le noir, l'odeur était désagréable pour le nez du fils, mais il devait bien admettre qu'il finissait pas avoir l'habitude. Baptiste meprisait son père du faite qu'il nallumait jamais le chauffage, il était très frileuxs, surtout dans sa demeure monotone. Il retira ses chaussures et se dirigea jusqu'à sa chambre dans un silence de fantôme, cependant il s'arrêta net, l'ombre qui était apparu derrière lui se projetait sur le parquet, sous l'influence de la lumière de son téléphone.

-Pourquoi t'es ressorti ?

-Allume le chauffage, le vieux. Si tu veux pas que je creve de hypothermie.

-Si faiblard et encombrant que ta putain de mère.

Baptiste recevait des réflexions tout les jours, son père était terrible avec lui, surtout lorsqu'il avait bu. Le physique de son fils n'était pas avantageux pour lui, son enfant était presque identique à sa mère, son visage était le même, son sourire et son caractère, au final, Baptiste n'avait hérité que des cheveux de son père à première vue.

L'odeur des pizzas éloigna l'envie de Baptiste de confronter son père, il rejoingna seulement le salon pour manger, tandis que son géniteur partit dans sa chambre.
Baptiste remarqua que le fauteuil avait prit la forme de la silhouette de son père et qu'ainsi les poudres de tabac s'étaient aussi accumulé sur le tissu, c'était comme si même si celui-ci partait, la pression de cette maison restait même. Puis dans un silence de tombe il s'installa au sol, il apporta un morceau de pizza jusqu'à ses lèvres, mais les deux croissants de lune ne s'ouvrirent qu'à peine pour serrer ses dents.

-Pourquoi je lui ai dis mon prenom. J'aurais juste dû partir au lieu d'espérer qu'il s'en souvienne demain..

°.🧸

Salut les gars ! J'admets que ce chapitre traîne depuis un petit moment dans mes brouillons, il était assez compliqué d'en être fier. j'espère seulement qu'à vous il vous semble à ma grandeur.

merci d'être toujours présent pour cette histoire, à présent je sortirais quelque fois de tout petit chapitre si l'envie me viens et que évidemment vous êtes d'accord. :)


-𝘙𝘦𝘨𝘢𝘳𝘥𝘦-𝘮𝘰𝘪. /𝐿𝑜𝑐𝑘𝑧𝑖𝑒/Où les histoires vivent. Découvrez maintenant