Chapitre 22

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Hermione ne s'était pas rendue compte qu'elle s'était endormie, mais quand elle se réveilla doucement, courbaturée de la plus délicieuse des manières, des souvenirs brûlants en tête et des images sensuelles gravées sur la rétine, elle était entre les draps du même lit où elle avait fait l'amour avec Drago. Elle soupira. Comment avait-elle pu en arriver là ? Comment avait-elle pu tomber amoureuse de lui ? Elle avait honte de céder à celui qui avait sans doute assassiné plusieurs de ses amis, mais en même temps, son corps qui portait encore l'odeur électrisante de l'acte sexuel lui hurlait le contraire.

La grande question n'était pas là de toute manière. La grande question était : qu'allait-il se passer maintenant ?

La porte s'ouvrit doucement et elle se redressa, tenant les draps contre son corps nu inquiète. Astoria les avait-elle découverts ?

Drago entra et verrouilla la porte derrière lui avant de s'approcher du lit, mains dans les poches, et de la dévisager avec tant de luminosité dans les yeux qu'elle se sentit fondre. Voilà une des choses qui l'avaient amenée à en tomber amoureuse. Elle lui sourit doucement et il vint s'asseoir sur le rebord de la couche, se penchant vers elle pour l'embrasser.

-Bonjour, mon ange, souffla-t-il. Bien dormi ?

-Oui, mais...depuis combien de temps ?

-Tout le restant d'hier et cette nuit. J'ai du dire à Astoria que ta punition t'avait épuisée.

Elle l'embrassa et il répondit en la serrant dans ses bras.

-Comment avons-nous pu en arriver là, Drago ?

-Oh, c'est assez simple, répondit-il avec malice, nous nous sommes embrassés, puis caressés et déshabillés et ensuite...

Elle lui mit un coup de poing dans l'épaule et il éclata de rire. Elle le regarda, fascinée, se rendant compte que c'était la première fois qu'elle le voyait rire sincèrement. Et cela lui rendait hommage. Il était divin. Un diable dans un corps d'ange.

-Tu es magnifique, dit-elle la voix rauque. Tu devrais rire plus souvent.

-Et toi, ma chérie, tu devrais gifler ma fiancée plus souvent, se moqua-t-il. Quand je vois comme cela finit...

-Certainement pas ! Pour voir mes amis se faire torturer ?

Il cessa de sourire brusquement et semblait songeur. Devait-il lui dire ? En profiterait-elle pour échapper à son emprise ? Remarque, cela lui apporterait une réponse à la question qu'il se posait depuis la veille sur la sincérité de la jeune femme.

-A propos de tes amis, chuchota-t-il. Ils sont libres. Je m'en suis occupé ce matin et à l'heure qu'il est ils doivent avoir rejoint leur QG ou je ne sais quoi.

Il retint son souffle. C'était l'heure de la vérité. Soit elle tenait vraiment à lui, et continuait leur relation, soit elle ne lui était pas loyale et profitait de leur libération pour lui tenir tête. Il n'eut pas à tergiverser bien longtemps. Elle lui sauta au cou, le renversant sur le lit et dévorant son visage de baisers avant de s'exclamer,

-Oh, Drago, c'est merveilleux ! Merci, merci, merci !

Il sourit et lui jeta un regard exagérément pervers.

-Ce que je trouve merveilleux, nota-t-il d'une voix doucereuse, c'est ta position, mon amour.

Elle rosit en remarquant qu'elle était à califourchon sur lui, mais se vengea en haussant un sourcil et en répétant :

-Mon amour ?

Il se figea et détourna le regard.

-Regarde-moi, Drago. Je t'en prie.

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