Chapitre 3

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— Doux Merlin, magnifique, déclara Lucius à personne en particulier.

Eh bien, à la photo en tout cas.

Il fût ravi que Draco ait appelé par cheminette peu de temps avant pour l'informer qu'il passait la nuit au Manoir de Blaise Zabini. Il ouvrit son pantalon et soupira alors que son érection se dégageait de sa barrière de tissue. Il se caressa un peu avant de reprendre ses esprits et de renvoyer un texto au jeune Gryffondor.

Il ne s'attendait pas du tout à ce que Potter soit réellement Potter, même après que le jeune homme lui ait dit qu'il était le garçon-qui-a-survécu. Cela avait été un choc de recevoir une photo du visage de Potter avec un Tempus prouvant qu'elle avait été prise au moment où Lucius avait demandé la preuve.

Harry attrapa le téléphone qui reposait sur sa poitrine habillée alors qu'il attendait le verdict de sa propre stupidité ivre. Pourquoi envoyait-il toujours des textos à Lucius ? Et que se passerait-il quand il informera le blond des actions des jumeaux ? Et pourquoi, au nom de Godric Gryffondor, venait-il d'envoyer au patriarche Malfoy une photo de son sexe dur et lancinant ?

Eh bien, il avait été le premier à recevoir une photo, n'est-ce pas ? Et si Lucius décidait de l'utiliser contre lui, ce n'est pas comme s'il pouvait prouver que c'était, en effet, le pénis d'Harry. La seule qui l'avait déjà vu, à part lui, était Ginny. Elle ne l'avait, d'ailleurs, pas vraiment vu puisqu'ils ne l'avaient fait que deux fois et dans le noir. Après la deuxième fois, ils avaient convenu tout les deux que même si cela avait été sympa, ils ne ressentaient rien, ni l'un ni l'autre.

Je dois admettre que je suis désormais irrémédiablement intrigué par toi.

Harry rougit, alors qu'il lisait le message encore et encore. Puis il mordit sa lèvre inférieure, suffisamment fort pour la faire saigner.

— Il aime ce qu'il voit, déclara-t-il à haute voix.

La chaleur qui l'envahissait devenait insupportable à cette pensée. Dieu, c'était tellement surréaliste. Néanmoins, il devait admettre que cela l'excitait énormément.

Harry renifla.

— Je suis en train de coucher par téléphone avec Lucius Malfoy.

Eh bien, ce n'était peut-être pas du sexe, mais c'était assez proche de ça, n'est-ce pas ? Il frotta son sexe à travers son boxer, il n'avait pas pris la peine de fermer son pantalon après avoir pris la photo.

— Oh mon Dieu, gémit-il.

Il savait que c'était une bataille perdue, alors il leva son bassin et abaissa son caleçon. Il gémit alors que l'air froid entourait ses bourses douloureuses. Il reporta son attention sur son téléphone et avant qu'il ne s'en rende compte, il avait trouvé la photo du pénis de Lucius. Il était dur, plus dur qu'il ne l'aurait pensé pour un homme dans la quarantaine. D'accord, il n'avait jamais pensé à la vie sexuelle de quelqu'un d'aussi vieux auparavant. Il avait tendance à ignorer ce qui arriverait à une bite alors que vous vieillissez, craignant que la sienne ne cesse de fonctionner.

La tête était grosse - comme si elle était sur le point d'éclater à chaque seconde et elle avait une légère couleur pourpre. Harry se lécha les lèvres inconsciemment et gémit à nouveau en tirant sur son pénis assez fort pour blesser un peu, comme il aimait. Lucius était définitivement un blond naturel, à en juger par les poils coupés entourant ses parties génitales. Harry gémit en réalisant que Lucius se rasait les testicules. Il voulait – mon Dieu, à quoi pensait-il, vouloir lécher les couilles d'un homme et de Lucius Malefoy en plus.

Le pénis était plutôt épais et juste au-dessus de la moyenne en longueur. Il se tenait dans une ligne droite parfaite, attendant juste d'être touché, embrassé ou –

Anyone On The LineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant