Anyone On The Line

Chapitre 4

— Gin, prends une autre assiette, j'ai mal calculé, hurla Charlie à travers le Terrier.

Il plaça la dernière assiette sur la grande table, se cognant contre Harry, qui était en charge des ustensiles. Harry sourit et s'écarta de son chemin quand il essaya de lui faire une tape sur les fesses de manière taquine.

— Maman, où est ma chemise noire ?

La voix forte de Ron résonna à travers la porte de la cuisine, incitant la matriarche à claquer la langue et à murmurer quelque chose du genre "est-ce qu'ils grandiront un jour ..."

Harry et Charlie ricanèrent tout en finissant de mettre la table pour tout le monde, tandis que Molly avait du mal à terminer leur dîner de Noël avec Hermione et Fleur. Bill, Arthur et les jumeaux avaient été chargés des décorations et de la surveillance de la fille de Bill. Ginny aidait tout autour. Percy était en retard, comme d'habitude, peut-être était-ce dû au fait qu'il soit de nouveau célibataire nouveau célibataire.

Le téléphone du Survivant sonna. Harry posa la pile de serviettes pour regarder rapidement.

— Juste mon cousin qui me souhaite un joyeux Noël, dit Harry en haussant les épaules quand Charlie le regarda avec curiosité.

— Je trouve encore cela étrange que vous vous parliez tout les deux, déclara le dragonnier.

Harry était d'accord, c'était vraiment le cas. Il n'était toujours pas le bienvenu dans la maison de son oncle, mais Dudley l'avait contacté après la guerre. Il s'était même excusé, à la grande surprise d'Harry. Le Gryffondor n'avait pas cru son cousin au début, mais ils étaient restés en contact via des textos régulier et ils avaient appris à se connaître. Étrangement, ils étaient amicaux l'un avec l'autre.

— Il a beaucoup changé et grandi, je pense.

Charlie hocha la tête. Il comprenait le besoin d'Harry de se connecter avec ses proches. C'était la dernière famille qu'il lui restait après tout.

— Sa petite amie est hors de la ville pour Noël, et ma tante et mon oncle sont allés chez Marge, alors il s'ennuie.

— Invite-le ici alors, dit Ginny en déposant du vin sur la table. Personne ne devrait être seul pour Noël.

Harry regarda autour de lui alors que les Weasley commençaient à placer, bol après bol, la nourriture sur la table, et commençaient lentement à s'asseoir.

— Maman, est-ce que ça va si Harry invite son cousin ? demanda la rouquine.

La tête de Molly tourna alors qu'elle commençait à distribuer de la nourriture  pour sa petite-fille, tandis que Fleur la plaçait dans une chaise haute.

— Il sera seul ce soir, ajouta-t-elle.

— Personne ne devrait être seul pour Noël, répondit la mère Weasley. (Ginny eut un sourire narquois). Charlie peut t'accompagner pour le ramener ici. Assurez-vous de faire une valise, il pourra passer la nuit au terrier.

Harry hésita.

— Je ne sais pas, Molly, il n'est pas - habitué à la magie. Il a toujours été–

— Un tyran, aida Fred.

— Mais tu lui as donné une chance, l'interrompit Charlie. Viens, nous devrions y aller maintenant avant qu'il ne reste plus rien à manger.

— Nous attendrons une demi-heure et garderons les aliments au chaud. Je vais juste nourrir le bébé, dit Bill.

Charlie entraîna Harry, ils récupérèrent leurs manteaux et ils sortirent dans l'air froid de décembre pour transplaner.