VIII

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Je suis au bord du précipice. J'aimerai sauter mais j'ai si peur de te faire mal. Je sais que tu m'aimes encore. Tu me le dis. Mais si c'est le cas, pourquoi tu parles à cette autre personne quand moi j'essaie d'être indifférente à celui qui confortait mes larmes.

Tu me mens encore. Tu me trahis encore. Je te console encore. Ça va aller je te dis. Je pense que je vais bien. Mais à cette soirée tu as invité ce mec avec qui tu flirt. Tu me dis qu'il n'y a rien que tu n'aimes que moi. Je me retiens d'aller vers le brun, celui de toutes les soirées, celui qui est en train de t'effacer. Je bois pour oublier qu'il est là, que tu lui plais. Le brun part. Je bois encore plus. L'alcool me monte à la tête. J'ai tiré sur un joint. Je t'observe, tu fais semblant. Je ne t'aime plus, et je sais que je ne t'aimerai plus jamais. Tu me fais si mal.

Je suis partie loin de toi. L'alcool a pris le pas sur moi. J'ai bu tout ces verres pour ne plus te voir mais impossible de ne pas remarquer tes regards fuyants. J'ai pris ces liqueurs cul sec pour voir flou. La seconde d'après la rage a pris le dessus sur ma raison. Et on s'est regardé les yeux dans les yeux quand je t'ai plaquée contre cette porte de salle de bain. Puis j'ai fui. J'ai marché dehors dans la nuit perdue. Tu me dégoutes. Pourquoi tu arrives à faire sortir la pire part de moi ?

Je me suis retrouvée dans son lit, dans ses bras, on s'est embrassés et c'était comme une première fois. Un nouveau monde s'est créé alors et tu n'y avais plus ta place, ton existence s'est évaporée et j'ai eu l'impression que tu n'avais jamais existé

l'amour bleuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant