"ma main passant dans tes cheveux, j'y passerais bien la nuit, la journée, même la vie"
Parfois je repense à la couleur que tu m'as fais connaître. Un bleu singulier. Pendant longtemps cette nuance à été ma préférée. Désormais je me rends compte que ce bleu est similaire que ceux qui sont sur mon corps, et qui témoignent des coups accidentels auquel ma peau à fait la rencontre.
J'ai tellement cru en nous et en toi. Parfois tu hantes toujours mes cauchemars. Tu es devenue une de mes peurs, celle du mensonge, de la tromperie, celle de l'amour qui fait mal. Je pensais qu'on avait tout vécu ensemble et que le monde que l'on s'était créer n'appartenait qu'à nous. Désormais quand j'y pense, j'ai l'impression que j'ai rêvée, que rien de cela n'a jamais existé.
En faisant mes cartons, je suis tombée sur la seule lettre qui restait de toi. Des excuses encore, dans cette lettre tu me promets l'amour et le monde. Je ne compte plus les promesses que tu n'as jamais tenu. Je ne t'en veux plus. Je sais que je suis difficile à aimer, difficile à suivre. Je sais que je brûle. Mais si j'étais ton soleil, tu as fais de moi une boule de feu.
L'amour bleu. L'amour aux bleus. L'amour de la première fois. L'amour de la peur. L'amour de la passion. L'amour de la fusion. L'amour du premier monde. L'amour des larmes. L'amour de se faire mal. L'amour de rester. L'amour des pleurs. L'amour du silence.
Avant, je souhaitais n'avoir jamais connu ça avec toi. Je n'ai jamais compris pourquoi tu me regardais sans me voir. Pourquoi, tout ces détails que tu avais cerné de moi étaient si superficiels. Je n'ai jamais compris pourquoi on se faisait autant de mal sans jamais s'arrêter. Après toi, j'ai souhaitée ne plus jamais aimer. Je me rappelle encore de ces soirs où je m'endormais en pleurant. Je me rappelle de tes larmes. Je me rappelle de tes trahisons comme un couteau encore enfoncé dans une plaie béante. Je ne t'ai jamais pardonnée. Je sais que je t'ai fais du mal, je ne pourrais jamais le nier, et je m'en suis une millième fois excusée. Mais je crois que cet amour toxique m'a donnée le goût âpre de la rancune.
Je ne crois pas au hasard. Maintenant, je sais pourquoi je t'ai trouvée. Tu ressembles tellement à ma mère.
Parfois j'oublie qu'elle est là, et toi, je ne me souviens même plus de ton visage.