IV

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Je me sens si bien quand tu es là. J'en oublie que je dois rentrer à la maison le soir. Il suffit que tu me fasses rire, que tes doigts caressent ma peau ou alors que tu glisses ta main dans mes cheveux. Tu calmes ma tempête intérieure. Quand je rentre, je souhaite que toutes mes nuits se terminent avec toi. Je sais que tu me calmeras, que je me sentirais si bien, si moi. On finira par faire l'amour, car on ne peut être si prêt sans se toucher réellement et s'appartenir. Ta main restera dans mes cheveux pendant que mes lèvres épouseront les tiennent, et je souhaiterais que jamais la nuit ne connaisse de fin.






Je me sens si seule. Tu ne me comprends pas, jamais. J'ai l'impression d'être seule avec mon amour. J'ai l'impression que je t'aime plus que toi, tu ne m'aimes. Ça me fait mal. Je ne te parlerais pas de la soirée, ou bien alors je serais très froide. Tu me demanderas « qu'est-ce qu'il y a ? », mon égo te répondra que je vais bien mais c'est faux. Je m'endors dans la tristesse et la souffrance. Le lendemain, je refuserais ta main dans mes cheveux. Tu vois bien que quelque chose ne va pas, mais tu préfères faire comme si de rien n'était et tu reprendras ton rôle de fille cool. Je te détesterais pour ça. Oui, je te rejette mais c'est parce que tu me fais mal. Parle-moi !





Tu as recommencé. Tu me mens encore. Je pète un câble. Je te dis des choses méchantes pour te faire aussi mal que tu le fais. Tu te mets à pleurer et je regrette tout. Je te prends dans mes bras, je caresse tes cheveux, je sèche tes larmes. Le soir, tu me demandes si ça va, mon égo te réponds que tout va bien. « Bonne nuit, je t'aime mon amour », tu t'endors. Moi non, je veille la nuit avec tes mensonges qui me poignardent le cœur. Ça ne va pas. J'ai si mal. J'aimerai frapper le mur en sang mais je ne peux pas. Si je saigne, tu verras mes plaies et alors tu sauras que ça n'allait pas et tu t'en voudras. Je détesterais que tu pleures encore, que ton cœur s'alourdisse de culpabilité. Alors je frappe dans un coussin, et je m'endors encore en sanglots.

l'amour bleuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant