Pdv de Kyoka :
J'avais fais une demande exceptionnelle pour sortir du campus. Après avoir accidentellement couché avec l'autre abruti sans protection, il fallait bien que j'aille faire un examen. Momo avait eu la gentillesse de prendre le rendez-vous à ma place. Franchement, je ne sais pas ce que je ferais sans elle.
Une fois sortis de l'enceinte du lycée, je me dirigea vers le réseau de métro pour me rendre jusqu'au cabinet. Le trajet n'était pas très long, mais au fur et à mesure que je me rapprochait de ma destination, l'angoisse montait en moi.
Si cette idiot m'avais refilé quelque chose, il allait en entendre parler.
Le reste du chemin se fit à pied. La boule au ventre que j'avais au moment où j'étais juste devant le bâtiment fut bien trop grande. Quelqu'un d'autre que ma meilleure amie devait savoir, mais à qui en parler ?
Je sortis mon téléphone de ma poche et regarda mes contacts. Aucunes des filles du lycée, je n'avais aucune envie que mon histoire d'un soir ne s'ébruite. Les gars, jamais de la vie. C'est la que mon regard se porta sur un mot, Maman.
Elle devait savoir. Elle saurait comment me rassurer, me dire que tous allait bien se passer. Ni une, ni deux, je lui téléphona.
Maman: Oui, allô ?
Kyoka: Salut Maman.
Maman: Ma chérie ! C'est pas souvent que tu appelles. Tu vas bien ?
Kyoka: Oui, je ...
Je ne pus m'empêcher de fondre en larme.
Kyoka: Je crois que j'ai fais une bétise Maman. Une grosse.
Maman: Raconte moi.
Kyoka: J'étais bourré, j'ai couché avec un gars de ma classe. Je savais pas à qui en parler, je me sens seule Maman.
Maman: Trésor, tous le monde fais des erreurs. C'est pas grave, tu as bien pris rendez-vous ?
Kyoka: Oui, je suis juste devant le cabinet.
Maman: C'est bien.
Kyoka: Tant que j'ai pas les résultats, tu me promets de ne rien dire à Papa.
Maman: Bien sûr, ce sera notre petit secret ! Tient moi au courant et sèche tes larmes.
Kyoka: Oui.
Je passa ma main pour essuyer les gouttes qui perlaient le long de mes joues.
Maman: Peu importe les bétises que tu fais ma chérie, je t'aimerai toujours.
Kyoka: Je t'aime aussi Maman.
Maman: Je sais trésor.
Je raccrocha. Les larmes eurent du mal s' arrêter de couler. Maintenant, je devais me reprendre en main, penser à moi et à mon avenir. J'espérais tous le temps que ce qui m'arrivais n'était qu'un mauvais rêve, un rêve dont je pourrais me réveiller.
J'arriva dans la salle d'attente de la maternité. J'étais sans aucun doute la plus jeune de toute les personnes se trouvant dans la salle. Je ne pouvais m'empêcher de regarder toutes ces femmes enceinte avec leur ventre rond entrain de discuter joyeusement des prénoms qu'elles aimeraient donner à leur enfant.
Si je devais finir comme l'une de ces femmes, j'esperai que ce ne serai pas avant longtemps. Le temps d'avoir rencontré quelqu'un qui me plaisait, avec qui je voudrais construire un vrai foyer. Pas un gars avec qui j'avais couché juste parce que j'étais bourré.
Sage-femme: Kyoka Jirou ?
L'appelle de mon nom me sortis de mes pensées. Je suivis la sage-femme, prête à faire face au résultats qui m'attendaient.
Pdv de Denki :
Depuis la nuit que j'avais passé avec Kyoka, je n'avais plus la force de parler à qui que se soit.
Je me sentais honteux, surtout lorsque nous avions raconté le pourquoi du comment à presque toute la classe.
Depuis cette incident, je n'avais pas reparlé à Jirou. Je savais que soit les filles allaient faire en sorte que je ne m'approche pas d'elle, soit elle allait me fuir pour n'avoir aucune conversation à faire avec moi. Le mieux actuellement était d'attendre que tous passe, de laisser couler.
??? : Alors ensuite on est allé dans un café et... Bon sang, Denki tu m'écoutes ?
La question de Hanta me fit sursauter.
Denki : Hein, quoi ? Tu disais quelque chose ?
Hanta : Je te parlais, de la sortis que j'avais fais avec mes sœurs. Mais, je vois bien que quelque chose te tracasse.
Denki : Tout va bien pourtant...
Hanta : Pourtant je remarque bien que t'a pas le moral. C'est Jirou ?
Denki : Ouais, j'ai été le plus gros connard avec elle. J'aimerai tellement me faire pardonner pour ce que je lui ai fais.
Je pouvais sentir le regard bienveillant de mon ami sur moi. Peu importe se que tu pouvais lui dire, rien ne le ferai bronché.
Hanta : Je t'avoue que je sais pas trop quoi te dire.
Denki : Y a rien à dire de toute façon.
Sero réfléchie quelque seconde. Je comprenais rien qu'en le regardant qu'il pensait avoir trouvé la solution à mon problème.
Hanta : Dit lui que tu es désolé.
Denki : C'est plus facile à dire qu'à faire.
Hanta : Au bout d'un moment, faut que tu assumes ce que tu as fais. Alors maintenant, tu vas arrêter de te morfondre, tu vas aller la voir, tu vas lui dire que tu es désolé et que tu la soutiendras quoi qu'il arrive.
Denki: T'as raison, je vais faire ça. Elle comprendra que je suis pas un connard qui assume pas.
Hanta: Tu vois. Aller champion, c'est ta chance ! T'as intérêt à pas la décevoir.
Denki: Compte sur moi.
Remplis de confiance grâce aux paroles pleines d'encouragement de mon ami, je parti en direction de la chambre de Jirou.
Un millier de scénarios se déroulaient dans ma tête durant le trajet. J'appréhendais certe avec plus de confiance la discution que nous devions avoir, mais je ne redoutais qu'une chose, sa réponse.
Tout allait bien se passer. Il fallait juste que je souffle un bon coup, que je sois naturel, que je lui dise ce que Hanta m'avais conseillé. Je ne voulais pas gâcher notre amitié.
Depuis notre première année, Kyoka et moi étions en quelque sorte amis. C'est vrai qu'on se cherchait tous le temps, qu'elle se moquait souvent de moi lorsque je court-circuitais. Mais elle devait savoir que je tenais vraiment à elle.
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My Hero Académia: La dernière année à Yuei
LosoweC'est la dernière année pour nos chère élèves à UA. La rentrée arrive ainsi que les ennuis. Tomura Shigaraki est en liberté et n'hésitera pas à mener la vie dur à notre classe préférée. Entre débats, idées reçues, amitiés, amours, combat, danger et...