Je te déçois. Je le vois dans le regard que tu me portes quand je me confie à toi. Tu me trouves fainéante à passer mes journées à la maison. Tu aimerais que j'en fasse plus. Tu aimerais que je sois plus. Ce que tu ne sais pas, c'est que ce que je suis présentement me demande déjà tout ce que je suis capable d'offrir. En demander plus, ça serait me casser. Ça serait briser tout ce qu'il reste de moi. Mais ça, tu ne le sais pas. Et ce n'est pas parce que je n'ai pas essayé. J'ai cherché les mots. Je les ai soigneusement placés dans des phrases pour t'expliquer, mais quand le moment est venu, quand j'ai prononcé la première phrase de mon intime discours, tu avais mieux à raconter. J'étais anéantie. Tout mon âme je l'avais rassemblée pour te parler et, du revers de la main, tu l'as rejetée. Le pire, c'est que tu ne t'en es même pas rendue compte. Quand je te parle de mes rêves, de mes réalisations, tu ne vois que mes erreurs. Je me force à faire de mon mieux, mais je suis à bout de souffle, ne le vois-tu pas ?
Serais-je un jour assez pour toi ? Seras-tu un jour fière de moi ?
Maman, s'il te plait. Dis-le-moi.
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Humeurs
PoetryÉcrire ce que je ne peux pas dire... ...Parce qu'écrire ça fait du bien. Publications sporadiques au fils de mes humeurs.