Chapitre 1 : L'attaque des Hoglins

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              Les hoglins partaient à toute vitesse pour sauver leur peau et éviter de devenir le gibier des piglins chasseurs

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              Les hoglins partaient à toute vitesse pour sauver leur peau et éviter de devenir le gibier des piglins chasseurs. Alors que leurs proies allaient les échapper, même sous les flèches tirées par leurs arbalètes, Grumm, leur meneur, ordonna à ses camarades de se séparer pour éviter de se gêner entre-eux lors de leur course. Grumm pourchassa un assez gros hoglin, pensant que celui-ci ne serait pas assez agile et rapide pour s'échapper mais il remarqua rapidement son erreur en voyant sa proie sauter par dessus des obstacles, emprunter des raccourcis et esquiver les colonnes de lave. Arrivé au bord de la falaise coiffée d'une petite forêt carmin, le phacochère tenta de stopper sa course mais sa propre vitesse le fit bondir de l'escarpement et l'emporta tout droit vers l'océan de lave.
               Le piglin repartait dans son village, abattu par la seul fois où il avait raté une des rares chasse auxquelles il participait. Alors que pendant tous son chemin il réfléchissait au conséquences de son échec, il arriva devant son village mais il se cacha dans la forêt qui longeait la muraille pour voir si ses alliés avaient déjà finis leur traque. Il surveillait attentivement les environs mais l'intérieur de la muraille semblait calme et abandonnée. Devait-il chasser quand même un hoglin ou présenter son excuse ?
              Un assourdissant rugissement brisa violemment le silence et sortit Grumm de son dilemme infinie. Le piglin entra rapidement dans la muraille de son camp, sur de lui qu'il s'agissait d'une meute de hoglin, punissant les piglins pour leur avoir tant chassé depuis des années. Grumm  était habitué à ce genre d'attaque et la dissipait rapidement avec quelque flèche au bout enflammé et accompagné des soldat piglin, mais là, il était seul à devoir protéger le trésor de la ville avec les quelques insuffisants gardes qu'elle disposait. Grumm monta avec une échelle sur la muraille et vu une dizaine de hoglin charger, rasant tous les arbres sur leurs passages. Le chasseur recula de frayeur car ceux qui s'apprêtaient à l'attaquer étaient des hoglin au cornes de basaltes, une espèce capable de détruire un mur de pierre en quelque coup.
               Le craintif se précipita vers la salle au trésors pour s'assurer qu'il allait bien et se rassura en voyant que leurs cinquantaines de lingots d'or était resté le intact. Il demanda à un des gardes de souffler la corne pour alerter les chasseur et fit signe à l'autre d'alerter les habitants du danger. Bovarstop, le piglin charger d'avertir les chasseurs avec sa corne, escalada en quelque bond la tour de guet bancale et usée qui manquait de s'écroulait à chaque mouvement pour ouvrir le coffre en pierre noire et y tirer la corne de détresse. Kraldaro, le piglin chargé d'expliquer aux enfants et aux piglins restés chez eux que la fin de leur vie approchait en galopant vers leur village, devait rapidement apprendre aux forgerons et aux mineurs comment tenir une arme et il réussit avec succès en réfléchissant avec son armée ridicule équipés de pioche et de marteau de la façon dont ils pourraient se défendre. Alors que le sol tremblait de plus en plus, Grumm défonça la porte fermée à double tour de la maison du chef de sa tribut qui était partit à la chasse, persuadé qu'une arme précieuse se cachait dedans.
               Les hoglins avaient atteint leur but et ils le montrèrent en fracassant la muraille en deux. Kraldaro courra et sauta par dessus la muraille pour ne pas finir écrasé. Il ordonna à vider les sceau de lave dans les maigres douves qu'ils avaient creusés auparavant. La petite fossé de magma se fit presque ignorée par les phacochères qu'ils l'enjambèrent d'un petit bond et encornèrent les téméraires qui s'étaient trop approchés. La petite armée armèrent leurs outils et menacèrent les hoglins avec la pointe de leurs pioches qui se fendirent et leur propriétaire embroché par les défenses en basalte. En quelque secondes, l'entièreté de la garde fût décimée. Kraldaro, qui était en retrait pour décocher quelque flèche, sortit son épée en or, une épée enchanté qu'il avait reçu comme récompense et qui lui permettait d'embraser son ennemi. Le rescapé entailla le ventre d'un hoglin qui tentait d'achever un survivant et, comme prédit, son corps s'enflamma peu à peu pour l'éliminer en quelque temps. Kraldaro repéra trop tard un hoglin qui le chargeait et eut juste le temps de s'enlever de la trajectoire de la corne mais il se fit tout de même percuté par le crane en basalte de la bête.
              Grumm était persuadé qu'une arme se cachait dans le cabane du maire car il l'avait entendu en parler. Il ne voulait pas aller aider ses camarades alors qu'il entendait des tremblements. Le piglin fouillait les moindre recoins du simple pot de fleur à l'arrière du meuble. Mais alors qu'il cherchait dans le sol, il trouva un étrange bâton bleu coiffé trois piques. L'objet, bien qu'il était immense, était très léger, il brillait et était magnifique, ce fut la première fois que Grumm vit un aussi beau bleu.
              Le piglin sortit dehors avec l'objet qu'il supposait être une arme pour voir ce qu'il restait de son village. Il marcha dans les rues pour l'instant intact avec cet étrange bâton en main et dans ce silence angoissant parfois interrompu pas le craquement du bois. Arrivé à la tour de guet, il remarqua que celle-ci s'était fait abattu, elle et Bovarstop le guetteur, il ne se précipita pas pour aider son allié, persuadé de l'inutilité de sauver un cadavre. Néanmoins, lorsqu'il vit Kraldaro encerclé par une poignée de phacochères, il s'empressa de lui venir en aide. Dans sa course, il remarqua très vite que courir avec ce piquet était infernal et il le lâcha par mégarde sur le sol, cependant, alors qu'il hésitait à le ramasser, l'arme vint directement se loger dans la main du piglin, abasourdi. Cela donna à Grumm l'idée de jeter cette étrange fourche sur un des hoglin et ainsi la récupérer pour attirer leur attention, il s'y exécuta avec succès. La barre se planta dans les côtes d'un hoglin et se libéra en emportant avec elle un morceau de l'animal pour retourner dans les mains de Grumm.
              L'animal gémit et se roula par terre tendis que sa meute se rua sur l'agresseur. Le piglin envoya à plusieurs reprises le pic qui ratait quelque fois sa cible mais qui à tout de même réussi à ôter la vie d'un phacochère. Persuadé que son heure allait bientôt sonner, un hoglin donna un violent coup de cornet au piquet qui voltigea avant de se fracasser en deux sur les murs d'une maison en ruine.

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