C'est pas le moment

849 16 3
                                    


Pendant ce temps, le son de la sonnette retentit. Il n'y avait que Jules qui l'avait entendu, car il n'était qu'à quelques mètres de la porte. 

  Ils décidèrent de se poser sur le canapé quelques minutes pour se reposer. Jules arriva et demanda à sa mère de venir le voir. Ce qu'elle fit.

 "Il y a mamie à la porte, lui annonca-t-il.

  -tu plaisante j'espère ?, répondit Florence inquiète.

  - non, et elle a l'air décidé à rester. Elle dit qu'elle doit te parler.

  - c'est pas le moment, occupe là ouemmène la quelque part mais je veux pas gâchée la soirée."

  À ce moment, Pascal les entendit :

  "pourquoi la soirée serait gâchée ?

  - ma mère est à la porte, elle est moi dans la même pièce il y a un meurtre, plaisanta-t-elle.

   - je n'ai pas envie qu'il y est un meurtre, mais en même temps, je suis curieux de voir comment est votre mère, rétorqua-t-il."

  À ce moment, la porte s'ouvrit. 

  " Bon, je peux entrer Jules ? Questionna la mère de Cassandre.

  - ah tu es là Florence. Je dois te parler.

  - à quel sujet ?, demanda Cassandre.

  - c'est personnel.

  - tu vois ce n'est pas trop le moment maman."

  À ce moment la mère de Cassandre vit Pascal :

  "C'est ton petit ami ?, demanda elle.

  - je n'ai pas de petit ami.

  - Il est pas mal.

  - tu m'écoutes quand je te parle ?

  Elle s'approcha de Pascal d'un air séducteur. Il répondit gêné :

  - bonjour madame.

  - c'est quoi ton petit nom ?

  - Pascal et vous ?

  - moi, c'est Pauline. Tu as quel âge ?

  - j'ai 44 ans.

  - en plus il est plus jeune, tu l'as bien choisi.

  - maman, répondit Cassandre également gêné de cette situation peu commune. 

  Pauline partit dans le salon avec le reste des invités. Jules la rejoignit pour la surveiller d'un peu plus près. Pascal était resté dans la même position et était stupéfié de la personnalité de cette femme.

  "Je suis vraiment désolée, c'est toujours pareil avec elle, commença Cassandre.

   - ce n'est pas grave, mais je m'attendais pas à.... Ça.

   - oui, je sais, elle est.... Surprenante.

  - oui, mais en même temps elle dit des vérités.

   - ne vous enflammez pas Pascal.

  Ils rigolèrent et rejoignirent les autres dans le salon. Pauline était en train de parler à Evelyn, celle-ci n'avait pas l'air très tranquille.

  "Vous voyez ma fille est une femme très dur, solide, mais elle a besoin de quelqu'un qui résiste à son caractère. Raconta Pauline.

  - oui, oui, je vois, mais pourquoi vous dites ça ?, demanda Evelyne.

  - parce que nos enfants sont ensemble. Vous ne le savez pas ?

  - et bien non, ils ne m'ont rien dit.

  - pourtant ça se voit comme le nez au milieu d'une figure, on ne peut pas le rater.
 
  Pascal et Florence venaient d'arriver mais n'avaient pas entendu la conversation que tout le monde écouter.

Un Noël Pas Comme Les Autres Pour CassandreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant