Les souvenirs

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  Il était minuit, quand Pauline qui menait un peu le déroulement de la soirée, décida d'ouvrir des albums photos de Cassandre. Celle-ci était en train de parler boulot avec Jean-Paul. Quasiment tout le monde était au pied de Pauline. Ils étaient presque à se chamailler pour voir en premier leur commissaire préféré petite.

  "Pascal ! Venez voir la photo, demanda Pauline."

  - ce sont des photos de quoi ?

  - de Florence.

  Pascal courut voir les photos montrées et commentées par Pauline. Il ne raterait pour rien au monde une occasion de voir Florence petite.

  - ah, celle-ci s'était son premier petit ami, dit Pauline.

  À cette phrase, Cassandre arrêta de parler et courut à son tour. Mais pas pour la revoir, non, pour reprendre l'album.

  Elle ferma rapidement l'album presque à le refermer sur les doigts de sa mère et le remeis à ca place. Celle-ci n'apprécie pas le fait que Cassandre lui reprenne. Elle se leva donc et reprit l'album.

  "Qu'est-ce que tu fais maman ?, demanda Cassandre."

  - je reprends ce que j'avais commencé, lui répondit elle avec un air malicieux. Il faut que tu te détendes un peu avec lui."

  Tout le monde les écoutait avec insistance.
 
  "Tu veux que je me détende comment tu sais très bien ce qu'il s'est passé.

  - oui, justement, tu devrais l'oublier, passer à autre chose. Et te décoincer avec les hommes, tu vas finir toute seul si tu continues comme ça.

  - et bah, je ne serais pas là seule.

  À cette phrase, sans réfléchir, Pauline donna l'une des plus fortes claques sur la joue de Cassandre. Tout le monde était très surpris, tous, c'était passé très vite. Il ne pensait pas que les relations de Pauline et Cassandre était aussi tendu. Quant à Cassandre, elle n'avait pas l'aire surprise. Enfin, de compte, c'était peu être ce qu'elle voulait. Rendre mal à l'aise sa mère et l'a montré sur son grand jour. Cassandre savait qu'elle avait touché un point faible. Pendant son enfance, sa mère avait enchaîné les hommes, il y avait tous eu chez elle. Un homme grand, musclé jusqu'au coup, un homme un peu bête ce qui amuse beaucoup Cassandre et encore beaucoup, sans parler de la personnalité. Le dernier, celui qu'elle n'aimait pas, mais qui pourtant était resté le plus longtemps, était un homme riche, qui faisait respecter les bonnes manières au doigt et à l'œil. 

  Pascal, pour faire redescendre la tension, proposa d'aller se coucher.

  "Bon, je pense qu'on est fatigué, on n'irait pas se coucher ?"

  Tout le monde acquiesça et s'exécuta, ils montèrent à l'étage et répartirent les pièces, Pauline fût de même. Il ne restait plus que Florence, elle n'avait pas bougé. Pascal redescendit. Il s'approcha d'elle et mit sa main sur son épaule. Il sentit son corps trembler comme une petite-fille qui venait de faire une bêtise. Elle se tourna vers lui, elle avait les yeux rouge de colère et de tristesse. Ils se regardèrent pendant quelques secondes avant qu'elle ne saute dans ses bras. Elle mit ses bras autour de son torse. Il fut surpris de la voir triste, elle qui pourtant, d'habitude ne montre jamais ses émotions. Il décida de la réconforter en mettant ses mains dans ses cheveux roux. Il recula sa tête pour pouvoir voir son visage. 

  "Cassandre, je suis désolé, mais on va devoir dormir ensemble, dit Pascal."

  Cassandre éclata de rire, ce qui fit sourire Pascal. Ce qu'il avait dit n'avait aucun rapport avec ce qu'il venait de se passer. 

  "Pourquoi on devrait dormir ensemble ?, demanda Cassandre."

  - et bien, j'ai bien peur qu'ils croient que l'on est ensemble.

  - ca doit encore être ma mère.

  - bon, on y va ?

  - oui.

Un Noël Pas Comme Les Autres Pour CassandreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant