Louis,
je suis dans mon lit, tu n'es pas là.J'ai eu énormément de mal à t'écrire ces quelques lignes, les dizaines de papier en boule au coin de notre chambre peuvent en témoigner. J'ai d'ailleurs utilisé ton stylo fétiche, celui que tu ne me laissais jamais prendre, j'espère que tu ne m'en veux pas trop. Je ne sais même pas ce que je vais faire de cette lettre une fois qu'elle sera terminée. Soit je viendrai te la lire directement, soit je la poserai dans la maison, espérant que tu tombes dessus, et que tu l'emportes avec toi.
Sais-tu que dix miles étoiles sont visibles à l'œil nu depuis la Terre ? C'est une question que tu n'arrêtais pas de me poser, tu étais tellement passionné par le monde. Ta fascination pour les choses a amené ma fascination pour toi, d'une façon très rapide.
Sais-tu que j'ai passé cinq ans à t'aimer sans te l'avouer ? Je ne serais jamais suffisamment reconnaissant envers les gars de te l'avoir avoué à ma place, sinon je n'aurais jamais osé, et on n'aurait jamais vécu tout ça.
On se sentait si puissants lorsqu'on était ensemble, on avait l'impression que rien ne pouvait nous atteindre, notre amour faisait notre force. Toi et moi, contre le monde. Tu te souviens ? Bien sûr que tu t'en souviens...Au fait, tu te demandais qui avait cassé la télé l'année dernière ? C'était moi, je suis désolé. Mais je sais que c'est toi qui avait malencontreusement tué mon hamster en t'asseyant dessus, alors je suppose qu'on est quite.
Oh, je viens de me rappeler le jour où tu m'avais avoué aimer la musique métal. Tu avais voulu m'impressionner en chantant comme les chanteurs metaleux, le scream. Comme un con, tu avais bousillé ta voix, pour un résultat complètement raté en plus. Tu ne pouvais plus parler pendant trois jours, et je t'avais acheté quatre boîtes de pastilles à la menthe. Je n'avais pas arrêté de me moquer de toi, c'était si drôle. Mais ce sont ces petites choses qui ont renforcé mon amour pour toi.
Toutes ces chansons que j'avais écrite pour toi, mais que je t'ai jamais chanté. J'avais peur que tu trouves ça trop nul, trop niais, trop ci, trop ça. Tu m'aimais, je le sais, mais tu étais parfois si exigeant envers moi, j'avais en permanence peur d'en faire trop, ou pas assez. Il faut dire que je me mettais une énorme pression.
Mais malgré ce petit défaut, j'aurais pu retourner le monde pour toi, j'aurais fais tout mon possible juste pour ton bonheur. Je voulais faire de toi l'homme le plus heureux de la Terre, par n'importe quel moyen. Chaque défaut devenant une qualité, parce que c'était toi.
J'étais si heureux de t'avoir à mes côtés, de pouvoir te câliner et te protéger au quotidien. Quel honneur pour moi de t'avoir aimé, et d'avoir été aimé par toi. Sache que malgré ça, je t'aimerais toujours, quoi qu'il arrive. Même si je me mari avec quelqu'un d'autre un jour, ce qui n'est pas prêt d'arriver, mon amour pour toi surpassera toujours celui que je pourrais avoir pour autrui.
D'ailleurs, en parlant de mariage, je voulais te faire ma demande le soir où tu as eu l'accident, j'étais si pressé de me mettre à genoux devant toi, de te voir ému, pleurer de joie, et moi te posant la fameuse question. Je m'étais imaginé ce scénario dans ma tête depuis des mois, je regrette de ne pas l'avoir fait plus tôt, je m'en veux tellement, Louis. J'aurais tellement aimé faire de toi mon mari avant ta mort.
Je me souviens encore de l'insupportable déchirement que mon cœur a subi quand le médecin de l'hôpital m'a dit « je suis désolé. » Je pensais ne jamais m'en remettre, j'ai sûrement raison.
Pourquoi m'a t-ont retiré mon Louis ?
Louis. Ton prénom résonne incessamment dans ma tête, dans ma bouche, mais surtout dans mon cœur. Louis, tu étais mon monde. Alors que faire lorsque mon monde n'est plus là?
J'ai l'impression de devenir fou, je me lève chaque matin espérant te voir à mes côtés, chaque chose simple du quotidien devient une épreuve sans toi, et ton souvenir qui plane... J'ai l'impression de te voir partout, d'entendre ta voix partout. Aide moi, je t'en supplie. Reviens moi.
Louis, mon amour, mon seul et unique âme sœur. Je ne vis plus sans toi, je survis. Je ne respire plus, je suffoque. Je ne parle plus, je hurle de souffrance. Ton oreiller est rempli de mes larmes mêlées à ce qu'il reste de ton odeur.
Je veux que cette douleur immense cesse. Je veux qu'elle cesse pour toujours. Et il n'existe qu'un seul moyen pour ça. Je ne veux pas vivre dans un monde où tu n'es pas.
J'espère que les gars ne m'en voudront pas.
J'ai l'impression de me noyer sans toi. Alors c'est ce que je vais faire. M'attacher une pierre au pied, et sauter dans ce lac que tu aimais tant.
Attends moi, mon amour. J'arrive.
Je t'aime, pour toujours et encore plus. H
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O.S Larry Stylinson
FanfictionOne Shot Larry Un peu clichés. Un peu irréalistes parfois. Un peu dramatique. Un peu romantiques. Mais c'est ce qu'on aime. Parce que c'est Larry.