Partie 24

323 36 6
                                    

La vie nous réserve que des surprises, moi j'en connais mais la famille Hann en connaît quelques choses. Quand Ngone fut perdre son enfant qu'elle portait et qu'elle ignore car elle n'avait ni l'état ni temps de s'occuper de ses métamorphoses, depuis une semaine de cela la maison est devenue plus calme et plus mélancolique. Les tensions montent car selon Ngoné, Mamadou est l'unique responsable de la mort de son enfant, ce qui pousse à Mamadou de se sentir plus coupable, moi comme une spectatrice je regarde les scènes filent devant mes yeux en pouvant rien faire .

Il est 2h45 et je n'arrive toujours pas à fermer les yeux, je sais ce que Ngonè traverse en ce moment n'est pas facile car je connais l'amour de devenir maman, le bonheur qu'on ressent que seule une maman peut expliquer, la sensation qu'un être grandi en toi est juste inoubliable et peut importe la manière dont l'enfant est conçu , il sera un bonheur pour toi . Et d'en perdre est tout le contraire, une déception.
C'est à 3h que Morphée commence à me prendre que j'entends quelqu'un toquer à la porte.

Qui ça peut bien être? Me pose ma conscience , je crois que ce n'est pas Alima, à cette heure ci, pourtant j'ai rempli sa récipient d'eau

Je me lève à mi-sommeil, avec une démarche ivresse

Moi: Alima je t'avais pourtant dis de ne plus toquer dans ma chambre la nuit pour me déranger qu'est-ce que tu veux?

Dis je en gardant toujours les yeux fermés

?: oui mais je veux voir ma mère
En imitant faussement la voix de Alima

Moi: mais toi qu'est-ce que tu fais ici ?
En ouvrant mes yeux cette fois ci

Mamadou: te voir .
Dit il cette fois ci calmement

Moi: tu ne vois pas l'heure qu'il fait? Qu'est-ce que tu fais dans ma chambre ?

Mamadou: non, toi qu'est-ce que tu fais dans ma maison?

Moi: donc je vais partir sous les escaliers, puisque tu payes l'appartement mais pas les escaliers

Lui dis-je en criant presque

Mamadou:du calme, c'était juste une blague et toi tu t'énerves déjà. J'ai à te parler.

Moi: ce n'est pas bien ce que tu fais, tu attends demain pour me le dire parce que là tu aggraves les choses et si jamais Ngonè nous voit ici

Mamadou: elle ne fera rien s'il te plaît
Dit il avec des yeux doux

Moi: d'accord mais 2 minutes

Mamadou: tu sais que je vivais dans la maison de mon beau-père , ma mère s'est remarié, une famille très riche, et mon défunt père qui était très pauvre, raison de plus on me maltraitait chez mon beau père, je balayais, je nettoyais après mes cours je ne trouvais jamais le temps de réviser, j'apprenais en cours de route, j'avais deux chemises et un pantalon noir, vous savez qui me les avait acheté? Ma grand-mère, avec son petit commerce, elle vendait les fruits du pays selon les saisons, je prenais mon petit déjeuner avec elle, et c'était du bouillie de mil, parfois les week-ends je passe les voir en cachette, pour l'aider dans son commerce, je trouvais la paix en elle et sa mort m'avait tellement marqué , mais elle m'avait laissé une lettre qui m'a aidé aujourd'hui à être celle que je suis devenue aujourd'hui, mon beau père n'aimait pas me voir, il le disait à maman qu'il ne me croisse plus jamais, et ma mère qui défend toujours son avis, me battait à longueur de journée, parfois je me demandais est-ce que c'est réellement ma mère? et elle me maudissait et me rappeler que mon père était un consommateur d'alcool et elle refusait de me présenter comme étant son fils , ma mère disait que j'étais le fils de sa sœur, cela me rongeait le cœur, et il suffisait qu'une erreur faites de ma part pour que les insultes et les coups prennent rendez-vous mais d'après la lettre de ma grand-mère paternelle, d'où elle disait qu'un homme lui devrait une forte somme d'argent , c'est cette argent donc j'ai récupéré pour partir en fuite, j'ai parti en Europe, j'ai fait 6 ans là bas comme étant étudiant puis la mode m'embrasse , j'arrête les études et travaille comme styliste et je n'ai pas mal travaillé avec des marques célèbres, alors c'est là que l'idée de revenir au pays me traversa l'esprit , je trouve un groupe d'agents qui m'accorde un contrat avant de m'engager, et ma mère qui voit que ma vie est aisé maintenant finissent par me chérir, puisque une mère reste toujours la même et malgré son comportement, qu'elle soit bonne ou mauvaise, je la pardonne, et je me disais toujours que quand un homme veux avancer dans la vie qu'il ne met pas les femmes une priorités car elle mène à notre faillite , je n'ai jamais cru l'amour jusqu'à ma rencontre avec Ngoné, c'était l'amour pure mais j'étais aveuglé par la trahison que mes proches m'ont fait subir, j'aime ma femme mais en te rencontrant j'ai connu réellement la définition de l'amour et ses caractères et j'ai beaucoup changé et pour couronner c'est grâce à toi, je te remercie très sincèrement

les caprices de la vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant