Lux et Tenebrae

11/Seattle

J'arrive devant Seattle. Je vois les Trishana, les gardes de la porte. Même si y'a pas de porte. Enfin bref.
Deux hommes s'approchent de moi et braque leur arme sur moi.

-Tatouage

Je baisse légèrement mon t-shirt pour dévoiler les trois arc de cercles en dessous de ma clavicule.
Il hoche la tête et me laisse passer.

Seattle, la ville où j'ai grandit.

Ici il y a plusieurs rôle, plusieurs clans. Lorsqu'on devient capable de se battre, c'est-à-dire 13 ans pour la plupart des gens, on se fait tatouer l'insigne de notre fonction.

Les Trishana surveille les frontières terrestres. Ils vérifient également que les gens qui rentre soit tatouer.
Les Floukru surveille l'océan et s'occupe de tout ce qui concerne l'eau.
Le Boudalankru est un ensemble d'agriculteurs, ils font vivre l'économie des Grounders.
Les Azgeda sont des espions qui vont bien loin de Seattle, ce sont des membres de ce clan qui l'ont tué.

Mais le clans le plus important, et le moins nombreux, c'est les Trikru. Il s'occupe de la sécurité intérieure de la ville. Ils sont extrêmement respectés et seul les plus puissants peuvent y entrer. Moi je fais partie de ce clann évidemment. Mais ce n'est pas tout.

Je possède un autre grade. Sur mon omoplate se trouve une sorte de rouage. Le signe des Natblida, les dirigeants de cette société.
Alycia n'avait pas se signe, elle est née avec le sang rouge. Je suis l'héritière du trône, dirons-nous. Je suis la future Heda.

J'attache Phobos dans l'écurie avant d'aller vers la tour principale. Nomon, est-ce que je suis prête à te pardonner? Et toi Nontu, est-ce que tu m'en veux d'avoir fuit, et es-tu au courant de sa mort.

Après avoir montrer mon tatouage des Trikru, qui me donne accès au étages supérieur, je vais dans la salle du trône.

J'y vois Gustus, mon père, assis face à la commandante, Kassandra. Elle tourne la tête vers moi. Je lui ressemble trait pour trait, sauf les yeux. J'ai les yeux de Nontu.

-Alycia? Dit Gustus, les larmes au yeux

Une boule se forme dans ma gorge, il ne sait pas.

-Elle est morte. Annonçais-je en levant le menton, signe de puissance et d'arrogance. Devant ma mère, je ne peux pas paraître faible. C'est des Azgeda qui l'on tué

Je vois ma mère regarder un coin de la pièce, elle sait elle. C'est la commandante, ce n'est guère étonnant.

-Nomon, regarde moi. Elle lève les yeux, je vois la culpabilité. Tu as tué Alycia, ta propre fille

-Ce n'était pas prévu, je-

-Tu étais au courant alors, c'est bien toi qui a lancé cette attaque. Grogna Lexa en serrant les poings. T'es vraiment un monstre, putain Alycia était une Woods, de ton sang

-En fuyant ton devoir et en partant avec ta sœur, tu ne mérite plus le nom de Woods, tu n'es plus ma fille

-Je vais reprendre le trône et tuer les Azgeda qui ont torturé Alycia. Assurais-je. Je te provoque en duel Nomon. Ma mère se leva et s'approcha de moi

-Si tu gagnes, tu hériteras de la capitale mais aussi de toute nos villes annexe. Annonça Nomon sans la moindre peur de perdre, quel arrogance. Tu auras aussi la lance familiale et l'armée des Grounders

-Je sais tout ça, on fait ça pour la semaine prochaine. Proposais-je

-Bien. Va dire bonjour à ta sœur

-Quel sœur?

-Va la voir, à ton ancienne chambre. Dit-elle en se rasseyant sur son trône. À la semaine prochaine prochaine, Lexa kom Trikru

-À la semaine prochaine

Intrigué, je descendit à l'étage du bas où se trouvait mes anciens quartier. J'observa les murs et les portes, rien n'avait changé. Si seulement je n'étais pas partie, peut-être Al' serait à mes côtés.

-Entré. Dit une voix alors que je venais de toquer à la porte

J'entra donc dans la pièce et observa ce qui avait été ma chambre. Ça n'avais pas changer des masses depuis le temps.

-C'est toi Lexa? J'hocha la tête et mon interlocutrice se leva enfin. Elle me ressemble pas mal, nul doute qu'on partage le même sang. Lou m'a beaucoup parler de toi et de Alycia, d'ailleurs toute mes condoléance

-Merci, mais tu es qui?

-Je m'appelle Madi, j'ai 15 ans. Après votre fuite, Kassandra a recherché son enfant caché. Je suis ta demi-sœur en réalité. Informa jeune fille

-Eh bien. Je pense qu'il faudrait qu'on fasse connaissance

-Assieds-toi

Je m'assis donc à coté de ma... sœur. C'est étrange de dire ça de quelqu'un d'autre que Alycia. Elle me raconta sa vie et je raconta la mienne.

-Je compte tuer notre mère. Lâchais-je après un moment de discussion légère

-Tu es pas obligé de la tuer quand même. Tu pourrais–

-Je t'arrête tout de suite, si elle n'annule pas notre duel je ne peux rien pour elle. Dis-je en levant la main pour lui couper la parole. Et je n'aurais aucune pitié pour elle

-Tu es sûr que la vangeance est la meilleur solution

-Oui. Et en m'occupant des Grounders je pourrais être bien plus épanouies. Assurais-je sans douter une seule seconde. Nomon est dangereuse

-Tu as sûrement raison. En tout cas, j'espère que tu ne mourras pas au combat, je t'aime bien

-Merci, c'est réciproque. Sourit Lexa

-Tu avais quelqu'un à Polis? Demanda Madi

-Disons que je l'ai plus ou moins laissé tomber à la mort de Al'. Grimaçais-je

-Ah oui, merde. Comment s'appelait-il?

-Clarke, une médecin sexy à souhait, intelligente, courageuse, charismatique, gentille et putain je suis encore amoureuse d'elle. Soupirais-je en laissant tomber ma tête en arrière

-Elle viendra peut-être ici te rechercher

-J'en suis sûr, mais pas avant un long moment. J'ai pris notre meilleure destrier et elles ne sauront pas traverser l'hiver du Nord en quelques jours

-Au moins tu as des gens qui t'aime pour ce que tu es. Sourit tristement Madi

-Tu pourrais devenir une personne importante pour moi tu sais. Tu veux... un câlin? Demandais-je en grimaçant, ne sachant pas comment agir

-Merci

Elle se blottit dans mes bras et je la serra. La porte s'ouvrit en volé et Madi s'éloigna de moi. Un grand garçon blond arriva et alla embrasser la brune. Apparemment elle aussi elle a quelqu'un dans sa vie.

-Salut beau gosse. Sourit-elle contre les lèvres de se garçon.

-Salut toi, tu m'as manqué

Cette voix... je la connais j'en suis sûr. Mais je n'arrive pas à mettre un nom dessus. Lorsqu'elle se décolla du blond, je la reconnu enfin.