chapitre 6

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PDV Katsuki

Nous sommes lundi matin, je viens d'arriver au lycée et vais directement dans ma salle. Une fois là bas, je m'installe à ma table en lançant un regard menaçant aux imbéciles de ma classe qui me dévisagent depuis que j'ai passé le pas de la porte.

Et quelques minutes après, tête d'orties et sa pile électrique viennent me rejoindre.

- Yo, Kats' !

- Hm, je réponds.

- T'as l'air, hum..de meilleure humeur que d'habitude ? Me lance à son tour la prise électrique.

- C'est vrai, me dit le rouge avec son sourire chelou en s'approchant de moi. Si je me souviens bien tu étais avec Izuku ce weekend ?

- Ouais.

- Eeeet ?

- Et quoi, tête d'orties ?

- Je sais pas justement, raconte nous ton weekend.

- Jamais.

Je les vois se sourire alors qu'ils prennent les chaises à proximité pour s'asseoir en face de moi.

- Depuis quand tu l'appelles Izuku toi, d'ailleurs ?

- Il m'a dit de le faire la dernière fois qu'on s'est parlé par messages. Ne me regarde pas comme ça. En vrai t'as pas l'air comme ça mais en fait t'es très jaloux, il me dit en souriant.

- J'te regarde comme j'veux, et j'vais te faire ravaler ton sourire si tu continues à dire n'importe quoi.

- J'ai du mal à comprendre pourquoi un être si calme et pure qu'Izuku reste avec un gars aussi indélicat que toi, me dit le rouge en riant.

Je concentre mon regard sur mon bureau car je sais que si je le fixe ne serait-ce qu'une seule seconde, il va y passer.

- Qu'est-ce-qu'il y a Kats' ? Me demande le rouge en riant certainement de ma tronche.

- J'ai les mains qui chauffent car y a des claques qui se perdent.

- Épargne moi, je n'ai rien à voir dans l'histoire, me demande la prise électrique.

- Ça c'est pas mon problème.

Peu après, le prof arrive, les deux imbéciles retournent à leurs places non sans me lancer un regard rieur.

À la pause déjeuner, nous prenons nos affaires et allons à une table libre.

- Et Izuku ? Me demande le rouge.

- Quoi ? Qu'est-ce-qu'il a ?

- Il vient au match dans trois semaines ?

- Oui.

- Il a déjà accepté ? Me demande l'électrique en commençant à manger.

- Je ne lui laisse pas le choix. Il viendra.

- Tu veux à ce point qu'il te voit jouer ? Me demande mon meilleur ami en souriant.

- Je ne vais pas prendre la peine de te répondre, au risque de te faire pleurer. Et si je fais ça, le brocoli va me faire ma fête.

- Tu n'en as pas l'air mais en fait tu as peur de ce qu'il pourrait te faire, rit le blond.

- T'as déjà vu Deku en colère ?

- Non jamais.

- Eh bien moi non plus. Et j'ai pas spécialement envie qu'il pète son premier fusible sur moi.

Je m'arrête de parler quelques secondes.

- Il n'empêche qu'il doit être sacrément sexy lorsqu'il est en colère...j'ai changé d'avis, je veux qu'il pète son premier câble sur moi.

Je vois les deux idiots se regarder avant de reposer leurs yeux sur moi.

- Tu es maso Katsuki ?

- Bien sûr que non.

- Et s'il restait fâché contre toi ?

- Il ne le fera pas.

- Comment tu peux en être sûr ?

- Parce que je le connais mieux que personne, et ce, dans tous les domaines, je dis avec un sourire en coin.

- Épargne nous les détails, me dit la prise ambulante.

- Je n'allais rien vous dire de plus, ce qui se passe à ce moment là m'est réservé.

- Quelle possessivité, dit le rouge en riant.

- Ce qui est à moi est à moi. C'est tout, je dis en continuant de manger.

°

Les jours sont passés et nous sommes actuellement vendredi, la veille du match.

J'ai fini les cours et attends Deku à un arrêt de bus, il ne devrait pas tarder.

Quelques minutes plus tard, je reçois un message me disant qu'il arrive dans moins de deux minutes, je souris devant ces quelques mots et concentre mon regard sur la route.

Et effectivement, le bus arrive dans les temps donnés, je souris une seconde fois en voyant une touffe verte descendre et venir vers moi, le sourire aux lèvres.

- Bonjour, il me dit en se rapprochant.

- 'jour.

Je lui réponds avant de poser mes lèvres sur les siennes en posant une de mes mains sur sa hanche, l'autre allant sur sa joue. Alors qu'il pose une de ses mains sur mon torse, l'autre portant le sac contenant ses affaires pour le weekend.

Je mouve mes lèvres contre les siennes et il fait de même.

Nous nous séparons quelques secondes après par manque d'air.

On se sourit et je descends ma main, qui était sur sa joue, le long de son bras pour prendre son sac. Et avec mon autre main je prends la sienne, puis nous marchons jusqu'à mon appartement.

My childhood sweetheartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant