chapitre 5

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Je me réveille en sentant quelque chose sur mon front. J'ouvre les yeux doucement et tombe sur le visage de Kacchan, proche du mien. Sa main enlève les mèches de cheveux qui sont sur mon visage.

- 'Jour, bien dormi ?

Je lui souris et me rapproche de lui pour poser mon visage dans son cou avant de lui répondre.

- Bonjour, super bien et toi ?

- Aussi.

Il me répond en serrant ses bras autour de moi. Je n'ai pas la moindre envie de bouger. Ça ne me dérangerait pas du tout de rester toute la journée comme ça.

- Qu'est-ce-que tu baragouines encore ?

- J'ai parlé à voix haute ?

- Mouais, mais c'était incompréhensible. Tu le fais souvent.

Je souris, sachant qu'il a raison.

- Il est quelle heure ?

- Dix heures et quelques, je pense.

Il me répond en prenant son téléphone, ce dernier affiche d'ailleurs neuf heures vingt.

- Raté, je lui dis en souriant.

- Ouais ouais, c'est ça. Bon, je vais me lever j'ai la dalle.

Je resserre mes bras autour de lui pour l'empêcher de partir, car comme je l'ai pensé plus tôt, j'ai pas la moindre envie de bouger.

- Qu'est c'tu fais ? J'ai la dalle.

- Je te retiens...?

- Hein ? Qu'est-ce qui te prend aujourd'hui ?

- Je suis bien là...j'ai pas envie de bouger. En plus il est tôt.

Je sens sa main venir relever mon menton et le vois se pencher vers moi pour m'embrasser. Je réponds à son baiser et sens ses mains bouger pour se poser sous mes cuisses et les tenir fermement. Et je le sens se relever, toujours en me tenant.

Nous nous retrouvons donc, Kacchan debout et moi accroché à lui, mes jambes enroulées autour de ses hanches.

- C'est pas juste...j'étais bien dans mon lit.

- Je peux t'y reposer si tu veux.

- Non ! C'est bon.

Je le vois sourire alors qu'il commence à marcher pour aller dans la cuisine, et une fois là bas il me pose sur le plan de travail pour aller chercher de quoi manger.

Et quand il a trouvé, il revient se mettre face à moi, entre mes jambes.

- Kacchaaaaan, retournons dans mon lit, je dis en balançant mes jambes.

- C'est quoi ça ? Un caprice ? Il me demande en souriant de mon action.

- P-peut-être bien.

- Tu viendras pas te plaindre s'il y a des miettes dans ton lit.

Et il me porte comme tout à l'heure, me soutenant juste avec une main, l'autre tenant ce qu'il va manger.

En arrivant dans la chambre, il va directement de son côté du lit pour poser son déjeuner sur la table de nuit et une fois fait, il va de mon côté et me pose sur le lit.

Je lui laisse à peine le temps de s'installer que je viens me caler contre lui, posant ma tête sur son épaule alors qu'il passe son bras derrière mon cou.

Il prend de quoi manger et nous regardons des vidéos sur son téléphone durant le reste de la matinée.

Ça va encore être une journée très productive, je le sens.

Ce n'est que vers midi que nous nous décidons à sortir du lit.

Nous prenons de quoi manger et nous installons à table en parlant de ce qui nous passe par la tête. Au fil de la discussion, mes yeux sont attirés par une marque tirant vers le bleu sur son bras.

- C'est quoi ? Tu t'es fait mal ? Je demande en tendant mon bras pour montrer la marque bleue.

- Ça ? C'est l'autre tâche là, il est pas foutu de courir droit, cet abruti.

- Il ne t'a certainement pas vu, te connaissant personne ne prendrait le risque de te foncer dessus, sauf si cette personne ne tient pas à la vie.

- Tu devrais être fier de moi, je ne l'ai pas beaucoup insulté contrairement à d'habitude. J'ai écouté ce que tu m'as dit.

- C'est bien, tu fais des efforts pour être social, je lui dis en souriant, heureux qu'il m'écoute.

- Vois ça comme tu veux, la prochaine fois il n'aura peut être pas cette même chance. Au fait, mon coach m'a donné deux places pour le match qui est dans trois semaines. Tu peux emmener tête d'oeuf ou l'intellot, comme tu veux.

Il me dit en se penchant pour prendre les places dans son sac et de les poser à côté de moi.

- Merci, je lui dis en souriant. Mais tes parents ne veulent pas venir te voir ?

- J'sais pas.

- Tu ne préfères pas leur donner les deux places ?

- Et comment tu vas venir toi après ? Garde-les.
- Je peux acheter des places.

- Non. Tu prends celles-là et c'est tout.

- Merci beaucoup.

Nous continuons de manger et allons nous installer sur le canapé pour continuer la série que nous avons finalement trouvé après des recherches intensives.

My childhood sweetheartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant