Visite partie 3

1 0 0
                                    

« Alors cette visite ça se passe bien ? » Je vit Talia plus loin, elle pleurait aussi. « Regarde- moi ces fleurs, ne sont-elles pas magnifiques ? Tu en penses quoi Zoé ? »

Talia répondit à sa place. « Magnifique ce que tu peux faire. Un véritable cadeau cette évolution. Comment tu le vis ? »

« Oh très bien merci. C'est une véritable renaissance pour moi. J'aime mon évolution et je souhaite que tout le monde le vive aussi bien que moi. C'est une véritable redécouverte de soi. »

« Ah oui ?? C'est vrai ? Tu n'as pas eu peur de ce pouvoir qui émane de toi ? Ça ne t'as jamais effrayé ? »

C'était une première. Zoé qui n'écoutait personne à part elle. Et là, elle s'était intéressée à mes propos. Et elle voulait savoir mon ressenti. Elle est vraiment bouleversée. Parce qu'avant elle ne me parlait pas vraiment. Le passé est passé remarque. Tout le monde change en bien.

« Non ça ne m'as pas fait peur. J'ai vu que cela était bon. J'ai vu que cette maîtrise était exigeante et qu'elle ne m'avait donc pas été donnée par hasard. Et puis il ne faut pas être effrayé de ce qui vient de toi. Si le bouleversement a eu lieu, si les gens ont changé ce n'est pas par hasard. Tu es maintenant bien meilleure que tu ne l'étais avant. A toi de t'en rendre compte hihi. »

« Ouaaa quelle leçon. Merci Elsy. Je crois que tu as beaucoup aidé Zoé » s'exclama Talia.

« Bon on continue la visite tu viens avec nous ?? »

Talia et Elsy tentaient alors de m'expliquer tous les changements en vigueur dans le lycée. Le bâtiment A qui venait sur la droite de la sortie du bâtiment principal ne sert plus de salle de labo. Il est désormais occupé par des psychologues, des coach en développement personnel, des prof de sport. Et de grandes salles on était formé au rez-de chaussés. Elles sont laissées à la disposition des étudiants pour qu'ils découvrent où travaille leur nouveaux don. Elsy me dit alors que c'est là-bas qu'elle découvrit son pouvoir. Le jour même de son réveil.

Elle y était allée après le repas du soir et elle avait réussi à se servir de son don. C'était très naturel et intuitif pour elle. Elle était sûre d'elle, ce n'était pas le cas avant. Elle ne faisait que suivre le groupe, incapable de faire un choix. Son esprit était plus clair et posé. La voir comme ça finit par tenter d'aimer ce bouleversement. Du moins de penser que la situation n'est pas si catastrophique. Mais pour l'instant, je ne connaissais pas le résultat de mon évolution. Et il me reste tellement à faire.

On s'est alors dirigé vers le dernier bâtiment. Le bâtiment B. Rien n'a changé chez lui, il y a toujours des salles de cours au deuxième étage. Une salle d'étude lumineuse au rez-de chaussé,trois machines à cafés à côté d'une grande porte qui donne sur une cour plus petite que la principale. Cette cour est pleine de bancs et il y a même une table de pique-nique. Au rez -de-chaussée, Talia s'arrêta devant une porte. Mis une clé dans la serrure me plaça devant la porte. C'est là ou l'on vit, a- t-elle lancé.

La porte s'ouvrit sur une petite salle de 22 m². T'as vu comment on a aménager la salle, lança -t -elle.

Talia me fait rentrer en me poussant dans l'ouverture. Il y avait 4 matelas empilés avec des cousins et des couvertures dans un cartons. Il y avait toujours cinq petites tables de cours. J'avais aidé à les emmener dans la salle je m'en souviens. Quatres tables sont assemblées en carré au milieu de cette petite pièce. La cinquième est à gauche à côté de l'entrée. Elle sert de vide poche. En dessous il y a des chaussures, un parapluie et une poubelle. Sur la gauche d'ailleurs il y avait toujours l'armoire en fer. Il n'y avait plus les papiers et les classeurs de l'association de la maison des lycéens. Il y avait a la place des compartiments.Et chacun avait un prénom, c'est là où tout le monde avait posé des habits, des affaires de toilettes et quelques cahiers.

Il y en avait un tout en haut avec mon nom. Cela me fit sourire. Ils m'avaient attendu, ils m'avaient gardé une place dans cette salle déjà petite. Ils me voulaient avec eux et pas dans les salles communes. L'attention me vient droit au cœur, c'était réconfortant. Une entrée sur le côté gauche était dissimulée par un rideau.

« Y'a quoi là-bas ça n'y était pas ça ? » Talia paraît gêner. « Hum on en fait en sorte d'avoir accès aux toilettes et douches qu'il y avait de l'autre côté du mur. Cette pièce donnait sur le couloir. Alors on a condamné l'accès du couloir et on à ouvert sur notre salle. »

J'ai esquissé un sourire de fierté « Hmm je parie que personne n'est encore au courant de vos magouilles hein. Vous vous êtes bien installé. »

« Non personne est au courant mais personne ne vient dans ce bâtiment, du moins au rez de chaussés »

Alors vous avez récupéré du matériel dans les pièces adjacentes, je lui dit la regardant et pointant du doigt l'ordinateur posé dans l'armoire avec une imprimante, un vidéo projecteur, une machine à café et un service à thé. «La salle des profs est déserte, alors on c'est servi. » Elle rougissait, elle ne savait plus quoi faire de ses mains, elle était gênée. Ce n'était pas du tout son genre de mentir et voler du matériel. Je m'amuse à la taquiner ; lui faire peur en lui disant qu'un jour il y aurait bien quelqu'un qui le verrait et nous enverrai dans les dortoirs communs.

« Bon, alors je t'explique. Le matin on se lève tous très tôt. Chaque matin on se relais à la douche, pendant que l'un d'entre nous va chercher le petit déjeuner pour nous tous au self. Le matin on mange tous ensemble ici. Le midi et le soir, on mange au self. Pour dormir on empile les quatre tables on les pousse contre un mur et tout le monde dort par terre. Il reste une place là où dort Alexandre. Mais tu peux aussi dormir sur le rebord de la fenêtre comme j'avais pensé. »

Il n'y avait que trois murs. Le quatrième mur face à l'entrée était une énorme baies vitrées. Elle ne descendait pas jusqu'au sol. Elle s'arrêtait à 50 cm de celui-ci. Il y avait un rebord en béton qui nous servait auparavant d'étagère ou de débarras . Elle était suffisamment large pour que quelqu'un s'y allonge. La baie vitrée donnait sur un trottoir. C'était en effet un trottoir bordé d'arbres faisait le tour de tout le bâtiment. On avait donc vu sur les arbres et la clôture. La sonnerie de la fin des cours de la matinée retentit.

« On est en retard. Allez viens on va chercher tes affaires. Et puis il faut que tu remplisses tous les papiers administratifs. » Talia ressortait de la pièce avec Elsy. J'ai contemplé une dernière fois la pièce. Ils se sont rudement bien installés. En trois semaines, ils s'étaient construit un studio très sympathique.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Dec 13, 2020 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

BouleversementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant